227 – Après quatre jours en pleine mer !

Visuels et textuels  >> 

.

Je suis resté quatre jours,

Sans autres… agitations

Que les bruits  du vent,

De la pluie, de la mer,

Qui vous  …   roulent,

Qui vous  …  bercent,

Qui vous  …  saoulent,

Lors oiseaux…planants

Vos leurres … taquinant.

.

Les poissons ne crient pas,

Les cargos… se font discrets

Mais  arrivent, vite, sur vous,

Lors, très fort,  vous effraient !

.

Faut les tenir à bonne distance

Mais, c’est  parfois, par chance,

Qu’ils vous  évitent,  d’évidence,

Suite à votre simple ignorance.

.

Un grand calme vient, succède

Au vent, d’avant …  irrégulier,

Du simple au double…variant

Quand hors d’alizés soufflant.

.

Nous utilisons notre moteur, avec prudence…et parcimonie,

Car notre hélice est en délicatesse et toute prête à tomber ici.

Mais il nous faut, bien malgré tout, recharger nos batteries.

Pétole molle, comme on dit chez nous, au bout d’un temps

L’on consent à faire tourner l’hélice, pour ne pas reculer,

Déjà, faire du surplace est un vrai supplice pour nous :

Cela fait travailler les voiles, par une série  d’à-coups.

.

Dieu merci, il fait beau ces quatre jours mis à part

Quelques grains qui font des risées à se mouiller

Et les repas sont bien mitonnés et fort goutés,

Moitié poisson, moitié viande, bien alterné,

Les légumes variés sont de vrais délices,

A se croire en restaurants de toqués !

.

Il ne reste que deux jours de mer,

Météos changeantes à souhait

Avant de retrouver la terre

Avec ses … agitations,

Ses bruits, par milliers :

L’on comprend que certains

Préfèrent retourner en pleine mer

Que subir ce supplice qui les indiffère.

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Extensions

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Quatre jours, c’est le temps qu’il faut

Pour s’évader de ce qui se passe réellement

Sur le continent, se vider la tête, complétement.

Les trois premiers pour s’amariner corps et l’esprit,

Le quatrième pour mesure la dimension presque infini

D’espace qui se prolonge et qui recule  avec l’horizon.

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Il arrive que l’on ait du calme plat, tout le temps,

De la tempête ou une variété de météo locales.

Le fait de savoir où l’on est et où l’on va,

Quand on arrivera a de l’importance

Au départ, en perd progressivement.

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C’est à regret et de manière paradoxale

Qu’en débarquant au port on a déjà envie

De repartir le lendemain ou jours plus tard.

La magie de l’océan se sera imprimée en nous

Et lance  son appel  pour de nouvelles croisières,

Découvertes, aventures qu’on en vit pas sur terre,

Seulement accessibles en vivant en … pleine mer !

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Quatre jours en mer, quatre états de la mer,

Quatre voilures différentes, fonction du vent,

Pour respirer l’air marin et son atmosphère :

Voilà qui vous requinque un homme, d’avant,

Et le transforme  en un aventurier, conquérant

Jouant, avec son spi, comme un  grand  enfant !

Le voilier file sur sa trace, et, façonne son écume.

En regardant ma tête de mât : je vois le  ciel bleu,

Comme un monde sans souci, comme ma fortune.

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Quatre jours et quatre nuits sur notre voilier,

L’impression d’y avoir séjourné une semaine :

Pas un seul jour ennuyeux, répétitif, rengaine

Avec des vents calmes ou des plus fous à lier !

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Mais occupés à quoi, on se le demande : à rien

Et à tout, à naviguer, manger, dormir, bricoler,

Sans parler lire écrire, écouter chansons, rêver,

Bon programme : pas de mal à se faire du bien.

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Le meilleur restera bien sur le plaisir de la voile.

Pour garder le cap et la vitesse, faut réguler dur,

Tantôt la grand-voile étarquée avec toute sa toile

Puis avec un ris, génois raccourci, ou au spi pur.

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227 – Calligramme 

 .

Je suis resté quatre jours,

Sans autres… agitations

Que les bruits  du vent,

De la pluie, de la mer,

Qui vous  …   roulent,

Qui vous  …  bercent,

Qui vous  …  saoulent,

Lors oiseaux…planants

Vos leurres … taquinant.

.

Les poissons ne crient pas,

Les cargos… se font discrets

Mais  arrivent, vite, sur vous,

Lors, très fort,  vous effraient !

.

Faut les tenir à bonne distance

Mais, c’est  parfois, par chance,

Qu’ils vous  évitent,  d’évidence,

Suite à votre simple ignorance.

Un grand calme vient, succède

Au vent, d’avant …  irrégulier,

Du simple au double…variant

Quand hors d’alizés soufflant.

.

APRÈS QUATRE

Nous utilisons notre moteur, avec prudence…et parcimonie,

Car notre hélice est en délicatesse et toute prête à tomber ici.

Mais il nous faut, bien malgré tout, recharger nos batteries.

Pétole molle, comme on dit chez nous, au bout d’un temps

L’on consent à faire tourner l’hélice, pour ne pas reculer,

Déjà, faire du surplace est un vrai supplice pour nous :

Cela fait travailler les voiles, par une série  d’à-coups.

JOURS EN

Dieu merci, il fait beau ces quatre jours mis à part

Quelques grains qui font des risées à se mouiller

Et les repas sont bien mitonnés et fort goutés,

Moitié poisson, moitié viande, bien alterné,

Les légumes variés sont de vrais délices,

A se croire en restaurants de toqués !

EN PLEINE MER 

Il ne reste que deux jours de mer,

Météos changeantes à souhait

Avant de retrouver la terre

Avec ses … agitations,

Ses bruits, par milliers :

L’on comprend que certains

Préfèrent retourner en pleine mer

Que subir ce supplice qui les indiffère.

.

.

Forme

.

Réduction

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.

227 4

.

Évocation 

.

Ça peut être fontaine jaillissante

Ou un piédestal  avec une statue,

Autant que lampe à pétrole, 

Ou pilon pour écraser herbes

.

Autant la lampe à pétrole que le pilon

ne correspondent, en rien, avec la mer

si fait que leur forme échappe au fond.

.

On imagine une lampe à pétrole

Sur un bateau :

Il faudra avoir l’esprit bien éclairé

Pour la garder allumée.

.

Symbolique 

.

La lampe à pétrole représente

Un point de lumière dans l’obscurité.

Par analogie, elle symbolise l’entendement

Dans la confusion mentale, ou encore la révélation

D’un savoir enfoui ou caché et  l’expression

« Éclairer sa lanterne« ,  qui   signifie

Clarifier quelque chose, exprime

La notion de savoir dévoilé.

Source : 1001 symboles

.

Descriptif

 .

227 – Après quatre jours en pleine mer 

Alignement  central  / Titre  absent  / Thème  sommeil

Forme conique / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : pilon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

227 6

Changer l’image ici

.

On imagine un pilon dans un mortier

À triturer des aliments

Comme s’il s’agissait des 4 jours passés

Jusqu’à réduire en poudre.

.

Symbolique

 .

Le pilon est

Un  ustensile

Qu’on associe

Au mortier.

 Un symbole

 Masculin.

Pilon, mortier

Symbolise le coït.

.

En effet, le mortier est associé à la féminité

Et il symbolisera l’utérus, tandis que le pilon

Évoque le sexe masculin en plein mouvement.

.

Ainsi la friction qu’il produit dans le mortier

Symbolise tout un feu jaillissant intérieur,

Et qui produira la semence de la vie.

1001symboles.net/symbole/sens-de-pilon.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il faut compter deux à trois jours

Pour,  complétement,   s’amariner,

S’habituer à environnement marin

Aux mouvements brusques de mer.

Cela établi,  tous les jours suivants,

Le nouvel équilibre sera instantané.

.

Si bien qu’on se sentira aussi à l’aise

Qu’à terre si ce n’est pas le contraire

Quand on pose le pied sur un ponton

Il vous arrive de chercher l’équilibre.

Quand on pose le pied sur un ponton,

Il nous arrive de chercher l’équilibre.

 .

.

Mer est immense, plate 

.

Scénario

.

Quel plaisir d’utiliser le spi et cela pendant de longues heures,

de prendre de la vitesse en restant stable, limite déjaugeage,

et de regarder la tête de mat, et sa flèche et ses voiles tendues.

 .

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