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Dix millions de touristes
Et un millier de bateaux,
Croisières, en pistes,
Que ronds dans l’eau.
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Dès lors, comment
Voulez-vous que…
Un voileux ne soit
Pas perçu comme.
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Privilégié, en somme,
Chanceux en plus, heureux
Bien qu’en bateau : promiscuité
Serrés dans un cockpit, un carré.
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La grande majorité des navigateurs,
Sont soit en couples soit des retraités,
L’on trouvera aussi des veufs… isolés,
Ou parfois même associés en amitié.
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Et alors si mois passés sur voilier
Peuvent paraitre long, trop court,
Ou que la place est trop comptée,
Déjà qu’à quatre, on est complet.
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Vendu cent cinquante mille euros,
Serait le prix moyen d’un bateau
On égale maison flottante auto,
De lux, autre machine à bobos.
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Il faut huit jours de traversée ici,
Pour aller de Portugal aux Canaries
Et trois, pour remonter vers Madère,
Lors six, pour revenir au Sud Portugal.
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Sur dix mille bateaux, résidants au port,
Pas mille ne feront les Iles Atlantiques
Lors, seuls cent iront du Sud au Nord,
Où soleil est bien plus sympathique.
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Une chance de voyager en bateau :
Pas pour tous… pour les accrocs,
J’en ai fait partie pour moi bravo,
Je cherche autre chose de nouveau.
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Extensions
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Il ne faut jamais bouder son désir, son plaisir, souvenir.
Le voilier est aventure formidable à tous points de vue,
Même s’il advient qu’un jour, l’on prétend en avoir
Fait le tour et que l’on aspire à autre chose.
C’est un des seuls endroits, seuls transports,
Habitats, où l’on est seul avec soi-même ou presque
Et on ne doit sa survie qu’à sa compétence et prudence.
Un voilier ce plus de 36 pieds est cher à l’achat, entretien,
À la navigation, au port : un choix de budget conséquent
Et souvent au détriment d’autres possibilités
Mais cela peut être un choix raisonnable
Si cela constitue son seul et grand loisir.
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Un voilier, c’est le rêve, comme chacun sait,
De la plus grande liberté qui soit pour se déplacer
Et pour vivre et que l’on aime ou pas naviguer,
Il est perçu une chance d’en posséder un.
C’est une des raisons pour lesquelles
Nombre de gens possèdent des bateaux
Qu’ils utilisent peu : ils sont comme le garant
De leur liberté, le prolongement de leur désir de prendre
Le large ou de caboter de port en port ou de faire
Des ronds dans l’eau pour quelques heures,
Une marée, une journée, voire semaine.
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Quelle chance que de pouvoir faire des croisières sur un voilier
De partir au large et de se sentir autonome lors en toute liberté,
D’aller ici, puis d’aller là, de port en port ou en longue traversée,
Etre corps et âme, avec les éléments ou lutter parfois contre eux.
C’est sûr, pour déchirés, déprimés de la vie, ce qu’il y a de mieux
Les deux maitres mots étant : s’adapter à tout, confiant en soi !
Et la vie en groupe, en microcosme, ça vous décape un homme
Au bout d’un mois en mer, il ne sera plus tout à fait le même
À moins d’être jeté à l’eau ou voire de s’y jeter lui-même !
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Les plaisanciers, tout comme on les appelle
Qui ne sont pas que touristes ou vacanciers,
Ne sont pas foule, par rapport aux plagistes !
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Et puis faut distinguer petits et grands bateaux
Ceux qui marchent au moteur, à la voile : les deux,
Ceux qui sortent souvent de ceux qui restent au port.
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Un voilier de 37 pieds, se situera dans la gamme moyenne :
Ni trop petit pour aller au large ni trop grand, accoster au port
Pour quatre, en grande croisière ; pour huit, en cabotage côtier !
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C’est bonne charge financière conséquente mais souvent partagée ;
C’est un plaisir qui est non moins conséquent en toute convivialité ;
C’est une chance, finalement, de l’avoir pratiqué pendant.
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Épilogue
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Quand, sur un voilier, on aime naviguer,
On ne se plaint guère, on ne se plaint pas,
On mesure ses chances d’en bien profiter,
Il n’y a rien, qui, du plaisir, sonne le glas !
***
J’en ai pratiqué durant vingtaine d’années
C’est dire si c’est un plaisir qui a bien duré.
Un jour, ne sais pourquoi, tout s’est arrêté,
Sans doute que mon désir s’était … épuisé.
***
Difficile, pour navigation, de décider la fin,
Quand remonte en surface, souvenirs, plein
On s’attache à sa coque et l’on ne s’arrache,
On dirait un couple d’amoureux : la vache !
***
Chaque été, en un rendez-vous, fixé, attendu,
Le plaisir revient, au point on n’en dort plus :
Comment une chose, qui n’est que matérielle,
Peut-elle capter la part de votre âme, irréelle.
***
Et maintenant que tout cela ,reset après sa fin,
Que j’en ai fait mon deuil, autre chose, trouvé,
Je me dis que j’aurais eu tort de le … manquer,
Moi qui suis terrien, j’étais devenu… pur marin.
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228 – Calligramme
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Dix millions de touristes
Et un millier de bateaux,
Croisières, en pistes,
Que ronds dans l’eau
Dès lors, comment
Voulez-vous que…
Un voileux ne soit
Pas perçu comme.
Privilégié, en somme,
Chanceux en plus, heureux
Bien qu’en bateau, y a promiscuité
Serrés dans un cockpit, ou un carré.
.
La grande majorité des navigateurs,
Sont soit en couples C soit des retraités,
L’on trouvera aussi H des veufs, des isolés,
Ou parfois même A associés en amitié.
Et alors si mois N passés sur voilier
Peuvent paraitre C long, trop court,
Ou que la place est E trop comptée
Déjà qu’à quatre, on est au complet.
.
Vendu cent cinquante mille euros,
Serait le prix moyen V d’un bateau
On égale maison flot O tante auto,
De luxe ou autre ma Y chine à bobos.
Il faut huit jours A de traversée ici,
Pour aller de Portu G gal aux Canaries
Trois, pour remon E ter vers Madère,
Lors six, pour revenir au Sud Portugal !
.
Sur dix mille bateaux, résidants au port,
Pas mille ne feront les B Iles Atlantiques
Lors, seuls cent iront A du Sud au Nord,
Où soleil est bien T plus sympathique.
Notre chance est E voyager en bateau :
Pas pour tous A pour les accrocs,
J’en ai fait partie U pour moi bravo,
Je cherche autre chose de nouveau.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une tête et un buste
Très droit, très étroit :
Un mousse sans doute
Un marin, certainement !
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Mousse, marin, skipper sur voilier
une progression en art de naviguer
feront que la forme épouse le fond.
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Un mousse dans l’âme, profession,
Voyage sur un bateau :
Avec armes et bagages toute l’année
En apprenti marin !
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Symbolique
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Un mousse est
Apprenti marin chargé
Des corvées sur tous les navires.
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Le mot vient de l’espagnol mozo,
Qui signifie d’abord jeune garçon.
Le mot demeure employé à la fois
Dans la marine marchande et pêche.
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Il s’applique aux apprentis matelot,
Futur matelot de deuxième classe.
Qui reçoit le brevet d’équipage
Et devient matelot breveté.
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Descriptif
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228 – La chance de voyager en bateau
Alignement central / Titre serpente / Thème croisière
Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : mousse / Symbole de fond : marin
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Fond
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Évocation
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Un mousse dans l’âme, profession,
Voyage sur un bateau :
Avec armes et bagages toute l’année
Ensuite comme marin.
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Symbolique
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En littérature,
En folklore populaire,
Les marins sont représentés
Par divers personnages emblématiques :
Le Capitaine, le « cuistot», le mousse,
Le vieux loup de mer ou le corsaire
Qui sont confrontés aux pirates, aux sirènes,
Aux créatures marines géantes ou aux tempêtes,
Avant d’échouer sur des îles désertes où il y a
De fortes probabilités pour qu’ils découvrent
Un «coffre au trésor» enfoui dans le sol
Par les pirates par «carte au trésor»
Wikipédia/imaginaire populaire
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Corrélations
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Fond/forme
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On ne nait pas forcément marin
On le devient dès que l’on navigue
Avec plaisir, parfois, avec passion,
Certains commencent jeune mousse,
Il n’y a pas d’âge pour que ça pousse,
Pour devenir matelot puis capitaine :
La mer, terrain de jeux, apprentissage
Étalera à l’infini nombre de paysages,
Que l’on prendra le temps d’admirer
Durant les quarts, chacun sa part.
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Prendre temps vivre, admirer
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Scénario
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Aucun vent et pas de moteur : solutions : ramer ou attendre.
Lors par vent très fort, le voilier à sec de toile, file à dix nœuds.
Isolement en mer n’est pas une solitude imposée mais assumée.
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