228 – Chance de voyager en bateau !

Visuels et textuels   >>

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Dix millions de  touristes

Et  un millier de bateaux,

Croisières,    en pistes,

Que ronds dans l’eau.

.

Dès lors, comment

Voulez-vous que…

Un voileux ne soit

Pas perçu comme.

.

Privilégié, en somme,

Chanceux en plus, heureux

Bien qu’en bateau : promiscuité

 Serrés dans un cockpit,  un carré.

.

La  grande majorité des navigateurs,

Sont soit en couples soit des retraités,

L’on trouvera aussi  des veufs… isolés,

Ou parfois même associés en amitié.

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Et alors si mois passés sur voilier

Peuvent paraitre long, trop court,

Ou que la place est trop comptée,

Déjà qu’à quatre, on est  complet.

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Vendu cent cinquante mille euros,

Serait le prix moyen d’un bateau

On égale maison flottante auto,

De lux, autre machine à bobos.

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Il faut huit jours de traversée ici,

Pour aller de Portugal aux Canaries

Et trois, pour remonter vers Madère,

Lors six, pour revenir au Sud  Portugal.

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Sur dix mille bateaux, résidants au port,

Pas mille ne feront les Iles Atlantiques

Lors, seuls cent iront du Sud au Nord,

Où soleil est bien plus sympathique.

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Une chance de voyager en bateau :

Pas pour tous… pour les accrocs,

J’en ai fait partie  pour moi bravo,

Je cherche autre chose de nouveau.

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Extensions

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Il ne faut jamais bouder son désir, son plaisir, souvenir.

Le voilier est aventure formidable à tous points de vue,

Même s’il advient qu’un jour, l’on prétend en avoir

Fait le tour et que l’on aspire à autre chose.

C’est un des seuls endroits, seuls transports,

Habitats, où l’on est seul avec soi-même ou presque

Et on ne doit sa survie qu’à sa compétence et prudence.

Un voilier ce plus de 36 pieds est cher à l’achat, entretien,

À la navigation, au port : un choix de budget conséquent

Et souvent au détriment d’autres possibilités

Mais cela peut être un choix raisonnable

Si cela constitue son seul et grand loisir.

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Un voilier, c’est le rêve, comme chacun sait,

De la plus grande liberté qui soit pour se déplacer

Et pour vivre et que l’on aime ou pas naviguer,

Il est perçu une chance d’en posséder un.

C’est une des raisons pour lesquelles

Nombre de gens possèdent des bateaux

Qu’ils utilisent peu : ils sont comme le garant

De leur liberté, le prolongement de leur désir de prendre

Le large ou de caboter de port en port ou de faire

Des ronds dans l’eau pour quelques heures,

Une marée, une journée, voire semaine.

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Quelle chance que de pouvoir faire des croisières sur un voilier

De partir au large et de se sentir autonome lors en toute liberté,

D’aller ici, puis d’aller là, de port en port ou en longue traversée,

Etre corps et âme, avec les éléments ou lutter parfois contre eux.

C’est sûr, pour déchirés, déprimés de la vie, ce qu’il y a de mieux

Les deux maitres mots étant : s’adapter à tout, confiant en soi !

Et la vie en groupe, en microcosme, ça vous décape un homme

Au bout d’un mois en mer, il ne sera plus tout à fait le même

À moins d’être jeté à l’eau ou voire de s’y jeter lui-même !

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Les plaisanciers, tout comme on les appelle

Qui ne sont pas que touristes ou vacanciers,

Ne sont pas foule, par rapport aux plagistes !

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Et puis faut distinguer petits et grands bateaux

Ceux qui marchent au moteur, à la voile : les deux,

Ceux qui sortent souvent de ceux qui restent au port.

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Un voilier de 37 pieds, se situera dans la gamme moyenne :

Ni trop petit pour aller au large ni trop grand, accoster au port

Pour quatre, en grande croisière ; pour huit, en cabotage côtier !

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C’est bonne charge financière conséquente mais souvent partagée ;

C’est un plaisir qui est non moins conséquent en toute convivialité ;

C’est une chance, finalement, de l’avoir pratiqué pendant.

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Épilogue

 .

Quand, sur  un voilier, on aime  naviguer,

On ne se plaint guère, on ne se plaint pas,

On mesure ses chances d’en bien profiter,

Il n’y a rien, qui, du plaisir, sonne le glas !

***

J’en ai pratiqué  durant vingtaine d’années

C’est dire si c’est un plaisir qui a bien duré.

Un jour, ne sais pourquoi, tout s’est arrêté,

Sans doute que  mon désir s’était … épuisé.

***

Difficile, pour navigation, de décider  la fin,

Quand remonte en surface, souvenirs, plein

On s’attache à sa coque  et l’on ne s’arrache,

On dirait  un couple  d’amoureux : la vache !

***

Chaque été, en un rendez-vous, fixé, attendu,

Le plaisir revient, au point on n’en dort plus :

Comment une chose, qui n’est que matérielle,

Peut-elle capter la part  de votre âme, irréelle.

***

Et maintenant que tout cela ,reset après sa fin,

Que  j’en ai fait  mon deuil, autre chose, trouvé,

Je me dis que j’aurais eu tort  de le … manquer,

Moi qui suis terrien, j’étais devenu… pur marin.

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228 – Calligramme 

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Dix millions de  touristes

   Et  un millier de bateaux,

Croisières,    en pistes,

Que ronds dans l’eau

Dès lors, comment

Voulez-vous que…

 Un voileux ne soit

Pas perçu comme.

  Privilégié, en somme,

Chanceux en plus, heureux

  Bien qu’en bateau, y a promiscuité

 Serrés dans un cockpit,  ou un carré.

.

La  grande  majorité  des  navigateurs,

Sont soit en couples  C  soit des retraités,

L’on trouvera aussi  H  des veufs, des isolés,

Ou parfois même    A      associés en amitié.

Et alors si mois      N       passés sur voilier

Peuvent paraitre    C      long, trop court,

Ou que la place est  E       trop comptée

Déjà qu’à quatre,   on est  au complet.

.

Vendu  cent  cinquante   mille  euros,

Serait le prix moyen    V  d’un bateau

On égale maison flot   O     tante auto,

De luxe ou autre ma  Y  chine à bobos.

Il faut huit jours      A   de traversée ici,

Pour aller de Portu G  gal aux Canaries

Trois, pour remon   E    ter vers Madère,

Lors six, pour revenir au Sud  Portugal !

.

Sur dix mille bateaux, résidants  au port,

Pas mille ne feront les  B  Iles Atlantiques

Lors, seuls cent iront A   du Sud au Nord,

Où soleil est bien    T   plus sympathique.

Notre chance est  E  voyager en bateau :

Pas pour tous       A     pour les accrocs,

J’en ai fait partie  U  pour moi bravo,

Je cherche autre chose de nouveau.

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Forme

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Réduction

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228 4

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Évocation 

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Une tête et un buste

Très droit, très étroit :

Un mousse  sans doute 

Un marin, certainement !

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Mousse, marin, skipper sur voilier

une progression en art de naviguer

feront que la forme épouse le fond.

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Un mousse dans l’âme, profession,

Voyage sur un bateau :

Avec armes et bagages toute l’année

En apprenti marin !

  . 

Symbolique 

 .

Un mousse est

Apprenti marin chargé

Des corvées sur tous les navires.

.

Le mot  vient de l’espagnol mozo,

Qui signifie  d’abord  jeune garçon.

Le mot  demeure  employé  à la fois

Dans la marine marchande et pêche.

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Il s’applique aux apprentis matelot,

Futur matelot de deuxième classe.

Qui reçoit le brevet d’équipage

Et devient matelot breveté.

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Descriptif

 .

228 – La chance de voyager en bateau 

Alignement central / Titre  serpente / Thème  croisière

Forme anthropo / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : mousse /  Symbole de fond : marin

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Fond

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Évocation 

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228 6

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Un mousse dans l’âme, profession,

Voyage sur un bateau :

Avec armes et bagages toute l’année

Ensuite comme marin.

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Symbolique 

 .

En littérature,

En folklore populaire,

Les marins sont représentés

Par divers personnages emblématiques :

Le Capitaine, le « cuistot», le mousse,

Le vieux loup de mer ou le corsaire

Qui sont confrontés aux pirates, aux sirènes,

Aux créatures marines géantes ou aux tempêtes,

Avant d’échouer sur des îles désertes où il y a

De fortes probabilités pour qu’ils découvrent

Un «coffre au trésor» enfoui dans le sol

Par les pirates par «carte au trésor»

Wikipédia/imaginaire populaire

 .

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Corrélations

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Fond/forme 

 .

On ne nait pas forcément marin

On le devient dès que l’on navigue

Avec plaisir, parfois, avec passion,

Certains commencent jeune mousse,

Il n’y a pas d’âge pour que ça pousse,

Pour devenir matelot puis capitaine :

La mer, terrain de jeux, apprentissage

Étalera à l’infini nombre de paysages, 

Que l’on prendra le temps d’admirer

Durant les quarts, chacun sa part.

 .

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Prendre temps vivre, admirer

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Scénario

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Aucun vent et pas de moteur : solutions : ramer ou attendre.

Lors par vent très fort, le voilier à sec de toile, file à dix nœuds.

Isolement en mer n’est pas une solitude imposée mais assumée.

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