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L’homme en dernier
Prédateur, autorisé,
Motorisé, suréquipé,
Perturbe l’équilibre,
Naturel, par son seul
Intérêt, profil argenté.
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Pêchant avec filet d’industriel
Nombreuses espèces protégées :
A contrario, il ne se lasserait jamais
De regarder nombre d’oiseaux planer,
Amerrir, ou voler, ou virer, voire freiner,
Sinon décoller, crier et, pour finir, plonger.
.
Nous pêchons un thon par jour et cela suffit,
Amplement,
À nous assurer notre déjeuner, notre diner cuisiné
Différemment.
Nous ne mourrons de faim que si ressources de mer
S’épuisent,
Nos besoins sont petits puis, notre faim, peu à peu,
S’amenuise.
Le rapport de l’homme, avec la mer, est des plus
Engageants,
Chaque fois qu’il navigue dessus, il en dépend,
Entièrement.
Certains disent ne rien faire, jour entier, sans
Occupations.
De quoi attraper le blues, angoisse, voire
Dépression.
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En mer nous sommes souvent occupés
À nous vider la tête
Des choses inutiles, des choses futiles
La remplir spectacle
Toujours changeant en ses infimes,
En infinies variations,
Nos rêves, d’eaux, nous bercent,
Autant que nos bateaux.
Homme est avide de sensations
Étranges sinon nouvelles
Mais lors la mer lui offre quand
Elle est douce ou rebelle.
.
Avons pour seule compagnie
Les poissons, les oiseaux,
Venus du monde antédiluvien,
Et témoins de notre peau.
Les immensités des océans
Nous imposent tempo
Voir si l’homme
N’y est pas
De trop.
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Extension
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L’homme, de trop ! Non quand même
Car nous sommes aussi des animaux,
Et peut-être même que des animaux :
Comment imaginer mer sans poissons
Et pourtant, cela peut bien arriver,
Par la surpêche et la pollution.
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Qu’en pensent les poissons,
Qui étaient là avant nous,
Ne nous demandant rien.
Les poissons sont difficiles
À détecter lors eaux profondes
Sauf avec radars sondeurs spéciaux
Impossible de pêcher sans canne, filet.
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Nous savons bien que les petits poissons
Nourrissent grands, chaine alimentaire,
Et cela, depuis la nuit des temps,
Se renouvellent sans cesse
En équilibres parfaits.
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Nuée d’oiseaux, de goélands, de mouettes, accompagnent voilier au départ.
L’un d’eux vient se poser sur le balcon arrière et la bouée de sauvetage !
Est-il fatigué, ou simplement curieux, voire familier : on ne la saura,
Alors qu’un poisson nous a aura pris en filature, en suivant sillage.
C’est occasion rêvée de mettre déjà à l’eau notre ligne de pêche
Une fois dans l’assiette, sera-t-il encore notre compagnon.
À vrai dire, je doute que non… mais il l’aura cherché.
La vie n’est pas juste, on ne mange pas d’oiseaux
Lors poisson est une nourriture délicieuse.
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Si nombre oiseaux marins se nourrissent
De petits poissons, l’inverse n’est pas vrai.
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On les voit arriver, planant au raz de l’eau,
Plongeant soudain sur leur prise de choix.
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Les oiseaux sont par bandes, par dizaines,
Quand les poissons par bancs : des milliers.
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Au large, oiseaux sont de plus en plus rares,
Poissons restent mais se mangent entre eux.
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C’est bien en mer, d’en voir de temps en temps,
Cela prouve au moins que la vie existe en océan.
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Et puis, d’où venons-nous, sinon d’eux, ancêtres,
De tout ce qui vit sur Terre suite à leur évolution.
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202 – Calligramme
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L’homme, en dernier
Prédateur, autorisé,
Motorisé, suréquipé
Perturbe l’équilibre,
Naturel, par son seul
Intérêt, profil argenté.
Pêchant avec filet d’industriel
Nombreuses espèces protégées :
A contrario, il ne se lasserait jamais
De regarder nombre d’oiseaux planer,
Amerrir, ou voler, ou virer, voire freiner,
Sinon décoller, crier et, pour finir, plonger.
MES COMPAGNONS
Nous pêchons un thon par jour et cela suffit,
Amplement,
À nous assurer notre déjeuner, notre diner cuisiné
Différemment.
Nous ne mourrons de faim que si ressources de mer
S’épuisent,
Nos besoins sont petits puis, notre faim, peu à peu,
S’amenuise.
Le rapport de l’homme, avec la mer, est des plus
Engageants,
Chaque fois qu’il navigue dessus, il en dépend,
Entièrement.
Certains disent ne rien faire, jour entier, sans
Occupations.
De quoi attraper le blues, angoisse, voire
Dépression.
POISSONS,
En mer nous sommes souvent occupés
À nous vider la tête
Des choses inutiles, des choses futiles
La remplir spectacle
Toujours changeant en ses infimes,
En infinies variations,
Nos rêves, d’eaux, nous bercent,
Autant que nos bateaux :
Homme est avide de sensations
Étranges sinon nouvelles
Mais lors la mer lui offre quand
Elle est douce ou rebelle :
OISEAUX !
Avons pour seule compagnie
Les poissons, les oiseaux,
Venus du monde antédiluvien,
Et témoins de notre peau.
Les immensités des océans
Nous imposent tempo
Voir si l’homme
N’y est pas
De trop.
.
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Forme
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.Réduction
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Évocation
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Un rat vu de dos,
Ou un oiseau plongeant
Une arête de petit poisson
Je pencherais pour ce dernier.
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Poisson vivant, poisson nageant
et soudain, un poissant péchant
et ensuite un poisson mangeant,
forme arête correspond au fond
.
On imagine les arêtes d’un poisson
Dont on a fait un bon repas,
Faut-il encore le pêcher et pas que le voir
Ni seulement l’accompagner !
.
Symbolique
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L’arête
Attire l’attention
Sur un environnement
Discutable qui a atteint
Et entaché son humanité.
Elle dit que l’on s’est laissé
Décharner, user.
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Il est temps de reprendre
Sa vie en main, matérielle et affective,
Et de se recentrer sur des satisfactions.
Avoir mal à la gorge : la problématique
Avec la parole est mise en évidence.
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On a à « avaler » une contrariété,
Un affront, une peine à venir.
wikireve.fr/dir/3673-arete
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Descriptif
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202 – Mes compagnons poissons, oiseaux
Alignement central / Titre absent / Thème croisière
Forme conique / Rimes variées /Fond accordé à forme
Symbole de forme : arête / Symbole de fond : poisson
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Fond
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Évocation
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On imagine les arêtes d’un poisson
Dont on a fait un bon repas,
Faut-il encore le pêcher et pas que le voir
Ni seulement l’accompagner !
.
Symbolique
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La richesse du symbolisme
Du poisson est incomparable
Au niveau de l’histoire des significations
Et de l’emblématique, il a eu une grande
Incidence sur l’imagerie chrétienne.
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Il est, intrinsèquement, lié à un des
Éléments essentiels de la création
C’est-à-dire l’eau, élément qui,
Constitue en même temps
Premier principe vital.
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Aux peuples antiques
Cette signification
Du poisson reste
Antinomie
Duale liée
À la mort et
À la naissance.
lefrontal.com/symbolique-du-poisson
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Corrélations
Fond/forme
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Nombre de poissons gravitent autour du bateau
L’on ne les voit guère, mais l’on sait qu’ils sont là
Et on ne pourra en pêcher qu’à la tombée du jour
Lors ils remontent à la surface pour faire un tour.
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Il nous est arrivé croiser une famille de dauphins,
Qui se sont fait une joie de nous suivre un moment
Improvisant comme danse aquatique en sautant,
Et leurs cris nous interpellant avec joie, entrain.
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Dauphin compagnon de mer
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Scénario
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Au départ, près de la côte, une nuée de goélands nous accompagne,
l’un d’eux se pose sur notre bouée pour nous saluer une dernière fois,
avant de laisser place au poisson nageant gracieusement en sillage.
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