202 – Comme compagnons : poisson, oiseau

Visuels et textuels  >>

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L’homme en dernier

Prédateur,  autorisé,

Motorisé, suréquipé,

Perturbe  l’équilibre,

Naturel, par son seul

Intérêt, profil argenté.

.

Pêchant avec filet d’industriel

Nombreuses espèces protégées :

A contrario, il ne se lasserait jamais

De regarder nombre d’oiseaux planer,

Amerrir, ou voler, ou virer, voire freiner,

Sinon décoller, crier et, pour finir, plonger.

.

Nous pêchons un thon par jour et cela suffit,

Amplement,

À nous assurer notre déjeuner, notre diner cuisiné

Différemment.

Nous ne mourrons de faim que si ressources de mer

S’épuisent,

Nos besoins sont petits puis, notre faim, peu à peu,

S’amenuise.

Le rapport de l’homme, avec la mer, est des plus

Engageants,

Chaque fois qu’il navigue dessus, il en dépend,

Entièrement.

 Certains disent ne rien faire, jour entier, sans

Occupations.

De quoi attraper le blues,  angoisse, voire

Dépression.    

.

En mer nous sommes souvent occupés

À nous vider la tête

Des choses inutiles, des choses futiles

La remplir spectacle

Toujours changeant en ses infimes,

 En infinies variations,

Nos rêves, d’eaux, nous bercent,

Autant que nos bateaux.

Homme est avide de sensations

Étranges sinon nouvelles

Mais lors la mer lui offre quand

Elle est douce ou rebelle.

.

Avons  pour seule  compagnie

Les poissons, les oiseaux,

Venus du monde antédiluvien,

Et témoins de notre peau.

Les immensités des océans

Nous imposent tempo

Voir si l’homme

N’y est pas

De trop.

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Extension

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L’homme, de trop ! Non quand même

Car nous sommes  aussi des animaux,

Et peut-être même  que des animaux :

Comment imaginer mer sans poissons

Et pourtant, cela peut bien arriver,

Par la surpêche et la pollution.

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Qu’en pensent les poissons,

Qui étaient là avant nous,

Ne nous demandant rien.

Les poissons sont difficiles

À détecter lors eaux profondes

Sauf avec radars sondeurs spéciaux

Impossible de pêcher sans canne, filet.

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Nous savons bien que les petits poissons

Nourrissent grands, chaine alimentaire,

Et cela, depuis la nuit des temps,

Se renouvellent sans cesse

En équilibres parfaits.

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Nuée d’oiseaux, de goélands, de mouettes, accompagnent voilier au départ.

L’un d’eux vient se poser sur le balcon arrière et la bouée de sauvetage !

Est-il fatigué, ou simplement curieux, voire familier : on ne la saura,

Alors qu’un poisson nous a aura pris en filature, en suivant sillage.

C’est occasion rêvée de mettre déjà à l’eau notre ligne de pêche

Une fois dans l’assiette, sera-t-il encore notre compagnon.

À vrai dire, je doute que non… mais il l’aura cherché.

La vie n’est pas juste, on ne mange pas d’oiseaux

Lors poisson est une nourriture délicieuse.

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Si nombre oiseaux marins se nourrissent

De petits poissons, l’inverse n’est pas vrai.

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On les voit arriver, planant au raz de l’eau,

Plongeant soudain sur leur prise de choix.

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Les oiseaux sont par bandes, par dizaines,

 Quand les poissons par bancs : des milliers.

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Au large, oiseaux sont de plus en plus rares,

Poissons restent mais se mangent entre eux.

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C’est bien en mer, d’en voir de temps en temps,

Cela prouve au moins que la vie existe en océan.

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Et puis, d’où venons-nous, sinon d’eux, ancêtres,

De tout ce qui vit sur Terre suite à leur évolution.

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202 – Calligramme

 .

L’homme,                        en dernier

Prédateur,                   autorisé,

Motorisé,            suréquipé

Perturbe          l’équilibre,

Naturel,         par son seul

Intérêt,         profil argenté.

Pêchant avec filet d’industriel

Nombreuses espèces protégées :

A contrario, il ne se lasserait jamais

De regarder nombre d’oiseaux planer,

Amerrir, ou voler, ou virer, voire freiner,

Sinon décoller, crier et, pour finir, plonger.

MES COMPAGNONS 

Nous pêchons un thon par jour et cela suffit,

Amplement,

À nous assurer notre déjeuner, notre diner cuisiné

Différemment.

Nous ne mourrons de faim que si ressources de mer

S’épuisent,

Nos besoins sont petits puis, notre faim, peu à peu,

S’amenuise.

Le rapport de l’homme, avec la mer, est des plus

Engageants,

Chaque fois qu’il navigue dessus, il en dépend,

Entièrement.

 Certains disent ne rien faire, jour entier, sans

Occupations.

De quoi attraper le blues,  angoisse, voire

Dépression.    

POISSONS,

En mer nous sommes souvent occupés

À nous vider la tête

Des choses inutiles, des choses futiles

La remplir spectacle

Toujours changeant en ses infimes,

 En infinies variations,

Nos rêves, d’eaux, nous bercent,

Autant que nos bateaux :

Homme est avide de sensations

 Étranges sinon nouvelles

Mais lors la mer lui offre quand

Elle est douce ou rebelle :

OISEAUX !

Avons  pour seule  compagnie

 Les poissons, les oiseaux,

Venus du monde antédiluvien,

Et témoins de notre peau.

Les immensités des océans

Nous imposent tempo

Voir si l’homme

N’y est pas

De trop.

.

.

Forme

.

.Réduction

.

202 4

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Évocation 

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Un rat vu de dos,

Ou un oiseau plongeant

Une arête de petit poisson

Je pencherais pour ce dernier.

 .

Poisson vivant, poisson nageant

et soudain, un poissant péchant

et ensuite un poisson mangeant,

forme arête correspond au fond

.

On imagine les arêtes d’un poisson

 Dont on a fait un bon repas,

Faut-il encore le pêcher et pas que le voir

Ni seulement l’accompagner !

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Symbolique

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L’arête

Attire l’attention

Sur un environnement

Discutable qui a atteint

Et entaché son humanité.

Elle dit que l’on s’est laissé

Décharner, user.

.

Il est temps de reprendre

Sa vie en main, matérielle et affective,

Et de se recentrer sur des satisfactions.

Avoir mal à la gorge : la problématique

Avec la parole est mise en évidence.

.

On a à « avaler » une contrariété,

Un affront, une peine à venir.

wikireve.fr/dir/3673-arete

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Descriptif

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202 – Mes compagnons poissons, oiseaux

Alignement  central / Titre  absent / Thème  croisière

Forme conique / Rimes  variées /Fond accordé à forme

Symbole de forme : arête  / Symbole de fond : poisson

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Fond

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Évocation 

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202 6

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On imagine les arêtes d’un poisson

 Dont on a fait un bon repas,

Faut-il encore le pêcher et pas que le voir

Ni seulement l’accompagner !

.

Symbolique 

.

La richesse du symbolisme

Du poisson est incomparable

Au niveau de l’histoire des significations

Et de l’emblématique, il a eu une grande

Incidence sur l’imagerie chrétienne.

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Il est, intrinsèquement, lié à un des

Éléments essentiels de la création

C’est-à-dire l’eau,  élément qui,

Constitue en même temps

Premier  principe vital.

.

Aux peuples antiques

Cette  signification

Du  poisson reste

Antinomie

Duale liée  

À la mort et

À la naissance.

lefrontal.com/symbolique-du-poisson

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Corrélations

Fond/forme 

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Nombre de poissons gravitent autour du bateau

L’on ne les voit guère, mais l’on sait qu’ils sont là

Et on ne pourra en pêcher qu’à la tombée du jour

Lors ils remontent à la surface pour faire un tour.

.

Il nous est arrivé croiser  une famille de dauphins,

Qui se sont fait une joie de nous suivre un moment

Improvisant comme danse aquatique en sautant,

Et leurs cris nous interpellant avec joie, entrain.

 .

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Dauphin compagnon de mer

.

 .

Scénario

.

Au départ, près de la côte, une nuée de goélands nous accompagne,

l’un d’eux se pose sur notre bouée pour nous saluer une dernière fois,

avant de laisser place au poisson nageant gracieusement en sillage.

 .

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