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Quand temps respire
Au rythme, des marées,
C’est la nature, qui parle,
Depuis la nuit des temps :
Je ne peux rien y changer,
De ses tempos cycliques,
J’en reste dépendant.
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Les humains n’ont rien fait
Pour les créer,
Mais s’emploient simplement
À bien les utiliser.
Ceux-ci, fragiles, provisoires,
Sont, vite, affectées,
Par toutes les interventions,
Visant à les troubler.
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Différentes, identiques,
Sont toutes nos marées,
Toutes, un peu décalées :
C’est à vous de respecter,
Ses rythmes, respirations
Et ses sorties, à ses portes.
Lors, de respirer le temps,
Au rythme de ses marées
Est avoir un bol d’air,
Ne jamais l’épuiser.
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Temps respire au rythme marées,
Ne se calquant sur horaire des villes,
Laisse moment surprenant tranquillité
Pour contempler le flux, reflux qui défile.
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Amarré, en lagune, sur sa bouée de passage,
Notre voilier revit, après un hiver, sur son ber,
Est lors fin prêt pour affronter un long voyage,
Car il est pressé d’en découdre avec haute mer.
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Étant radieux, j’y réside : paisible, émerveillé,
Au calme entre la terre, mer, milieu de lagune,
Tous les oiseaux agitent ailes et sans se soucier
Des avions qui passent atterrissent sur la dune.
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Beauté du paysage s’imprime, en moi, désormais
J’en fais partie, en suis acteur, observateur milieu
Je lui consacre tout mon temps et rien que par jeu,
Espérant le faire partager à tous mes amis, après.
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Aucune description ne convient, si l’aura subjugue,
Miroir de nature préservée lors vertige d’harmonie
Si tant d’éléments quasi millénaires, se conjuguent
Pour conserver un tel univers puis assurer sa survie.
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Extension
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Les marées au Portugal
Sont de nature moins ample
Que celles en Bretagne
Qui découvrent des paysages
Changeants à toutes les heures.
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Toutefois, il faut en tenir compte
Pour ne pas vivre le désagrément
De trouver le voilier, couché
Sur de la vase ou sur des rochers.
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Respirer au rythme des marées,
C’est comme tenir compte
De la nuit et du jour,
Marée haute n’est pas marée basse
Et l’étale est parfois trompeuse.
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Autant la vie à terre peut être
Modulée comme on veut,
De jour comme de nuit,
Autant la vie en bord de mer
Est rythmée par une cyclicité absolue
À laquelle il faut s’adapter pour prévoir
Et calculer avant de bouger.
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Nombreux sont ceux qui viennent, de Méditerranée ou … d’ailleurs
Et qui sont très étonnés des hauteurs, des marnages, des marées !
Il est vrai qu’avec différence de hauteurs : de dix à douze mètres.
Paysage d’estran Bretagne, change, et du tout au tout, vraiment.
On dirait que la mer respire en se retirant au loin et en revenant
Ce n’est pas tout à fait faux et vrai que la Lune la gonfle, dégonfle
Et des bateaux se font encore surprendre, se couchant sur le flanc.
Il faudra un livre entier, pour expliquer le «pourquoi» de la marée :
On dira simplement que c’est une curiosité que nature nous a donné !
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En réalité la mer ne se retire pas
Elle ne se démonte pas davantage
Simplement elle baisse de niveau,
Parce que celui-ci grossit, ailleurs,
Et cela avant de s’aplatir à nouveau.
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La lune et le Soleil produisent marées :
Il y a marée haute s’ils sont du même coté
De la Terre ou opposés et… diamétralement
Et il y a marée basse, s’ils sont à angle droit
Ce n’est pas comme dans un verre penché !
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Après la force des marées dépend de la force
D’attraction de le Lune entre nouvelle, pleine,
Et cela selon la loi de la gravitation universelle,
Où tous corps s’attirent y compris dans l’espace :
C’est autant le vent qui fait dériver que le courant.
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Épilogue
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Est-ce que la mer respire, ou bien simplement reflue ?
Respirer voudrait dire : elle est, comme nous, vivante,
Refluer, qu’elle obéirait à forte attraction cosmique.
Le poète pense à une vie ; le scientifique, à matière.
***
Elle nous parait bien inspirer lors marée montante
Puis retient son souffle durant douzaine de minutes
Puis elle expire en marée descendante : flux et reflux,
Elle finit son cycle par pause équivalente à montante.
***
Ainsi de suite, augmentant puis diminuant le coefficient,
Et l’on peut lors prévoir ses grandes et ses petites marées.
Attraction du Soleil s’associe, ou se dissocie, avec la Lune,
Influence la mer pour triangle repoussant puis amoureux !
***
Comment imaginer en Bretagne une mer sans marée, estran,
Les marées font que son paysage marin change tout le temps.
Sur plage ou vase, ses petites vagues s’étalent très doucement
Et sur ses rochers, grosses vagues se fracassent, en s’écumant.
***
Lors de ses petits coefficients, elle avance et recule lentement :
Parfois même donne l’impression d’être à l’étale tout le temps,
Elle ne bougerait pas vraiment, se prend à gonfler simplement
Danger vient si elle s’aplatit trop fort, déborde sur continent !
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205 – Calligramme
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Quand temps respire
Au rythme, des marées,
C’est la nature, qui parle,
Depuis la nuit des temps :
Je ne peux rien y changer,
De ses tempos cycliques,
J’en reste dépendant.
Les humains n’ont rien fait
Pour les créer,
Mais s’emploient simplement
À bien les utiliser.
Ceux-ci, fragiles, provisoires,
Sont, vite, affectées,
Par toutes les interventions,
Visant à les troubler.
Différentes, identiques,
Sont toutes nos marées,
Toutes, un peu décalées :
C’est à vous de respecter,
Ses rythmes, respirations
Et ses sorties, à ses portes.
Lors, de respirer le temps,
Au rythme de ses marées
Est avoir un bol d’air,
Ne jamais l’épuiser.
Temps respire au rythme marées,
Ne se calquant sur horaire des villes,
Laisse moment surprenant tranquillité
Pour contempler le flux, reflux qui défile.
Amarré, en lagune, sur sa bouée de passage,
Notre voilier revit, après un hiver, sur son ber,
Il est lors fin prêt pour affronter un long voyage,
Car il est pressé d’en découdre avec la haute mer.
Étant radieux, j’y réside, R R paisible, émerveillé,
Au calme entre la terre, E Y mer milieu de lagune,
Tous les oiseaux agitent S T ailes et sans se soucier
Des avions qui passent P H atterrissent sur la dune.
Beauté du paysage s’im I M prime, en moi, désormais
J’en fais partie, j’en suis R E acteur, observateur milieu
Je lui consacre tout mon E * temps et rien que par jeu,
Espérant le faire partager R M à tous mes amis… après.
Aucune description ne con * A vient, si l’aura subjugue,
Miroir de nature préservée A R lors vertige d’harmonie
Si tant d’éléments quasi mil U É lénaires se conjuguent
Pour conserver un tel univers * E puis assurer sa survie.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Tire-bouchon, bouteille,
Une base, un fût, un feu,
Pas de doute, seul choix :
C’est une bouée marine !
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Une bouée maritime, près des côtes
subirait les mouvements des marées
autant en descendant qu’en montant,
et ainsi la forme évoquera bien le fond
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Bouées, situées près de côtes bretonnes,
Bâbord rouge ; tribord, verte
De force, de sens et de hauteurs de marées
Sans parler des dangers.
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Symbolique
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En Europe, les bouées bâbord
Ont la forme d’un cylindre et sont de couleur rouge.
En venant du large, il faut les laisser sur bâbord
(Gauche) on passe à tribord (droite) de la balise.
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Ces termes marins remontent au 15ème siècle
Et trouvent leur origine aux Pays-Bas.
Les marins dirigeaient leurs bateaux,
À l’aide d’un gouvernail, fixé sur la droite
Du navire quand on regarde l’avant du bateau.
dalmardmarine.com/actualite/babord-et-tribord
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Descriptif
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205 – Respirer au rythme des marées
Alignement central / Titre dédoublé / Thème mer
Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : bouées / Symbole de fond : bouées
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Fond
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Évocation
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Bouées, situées près de côtes bretonnes,
Babord rouge ; tribord, verte
De force, de sens et de hauteurs de marées
Sans parler des dangers.
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Symbolique
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La bouée fait partie de l’univers naval,
C’est un objet flottant, en plastique gonflable,
En polystyrène ou en liège, et son but est
De marquer une route, de signaler
Des sections de navigation plus
Dangereuses ou d’empêcher
Les gens de se noyer ou
De couler des choses.
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Pour cette raison, la bouée
Symbolise la protection, direction,
La sécurité et le salut, une fois ancrée,
La bouée signale le chemin de sécurité,
Une direction à suivre. La bouée attachée
Au bateau, objet de sécurité, signifie salut.
signification-de-bouee-dictionnaire-des-symboles
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Corrélations
Fond/forme
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Un grand nombre de bouées signalent
L’entrée d’un port, d’une marina … abri.
On s’étonne parfois d’en voir, rapprochés,
Mais c’est sans compter hauteurs de marées
C’est pourquoi on parle de chenal eaux basses
Et gare à celui qui, une seule passe, outrepasse.
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À la marée basse : pêche à pied.
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Scénario
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Marée haute ou marée basse : difficile à dire, on ne le sait pas trop,
ici, dans cette anse avec des bateaux à sec, marée basse, c’est certain,
et dans même anse, la marée monte et va refaire flotter les bateaux.
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