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Parler de plaisir de naviguer,
Je l’ai fait,
En utilisant, à la fois, ma rime,
Et ma prose,
Et même si rime n’est pas marine,
Je l’ose.
.
J’ai eu un voilier, pendant cinq ans,
Et puis je l’ai vendu,
Tous les ans, ai eu du souci avec lui.
Le bateau des autres
Plus confort, coûte moins d’argent.
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Et j’en ai gardé et malgré tout,
Un bon souvenir et bien ému
Bien que ce soit qu’un rêve,
Que j’ai caressé en secret,
Mais les charges de famille,
M’ont, au final, donné tort.
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Après quoi en restant sans bateau,
Mon envie de naviguer a persisté.
Alors j’en ai loué un, pour cet été.
Cette formule convient très bien,
Elle m’a séduit et lors je l’ai gardé.
Propriété d’un bateau, mis à part,
Plaisir de naviguer, en haute mer,
Serait identique selon passionnés.
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Combien de voiliers, en pratique,
Font traversée vers Ile Atlantique.
Combien l’ont projeté et écouter,
Propriétaires, locataires, en parler.
.
Les locataires parleront des plaisirs
À sentir, les vents, les tirer, en mer,
Et ils se sentent très peu concernés,
Par un ennui technique…pérennité.
Les propriétaires… tout le contraire,
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Ils s’entretiennent au port entre eux
De tout ce qui fait problème, défaut,
L’urgent à réparer sinon à améliorer.
Pour locataires, c’est une parenthèse
Qu’on ouvre, qu’on ferme, et rideau !
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Investissements, financiers, affectifs,
Pour sûr, sont loin d’être les mêmes :
Pour propriétaires, un souci constant.
Si tu as un bateau, tu as un problème,
Disent-ils eux-mêmes, pour confirmer.
.
On se doute que le plaisir est implicite :
Au point que d’en parler ne leur dit rien,
Reste le contraste plus que fort entre eux.
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Extension
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Rêve que de naviguer
Quand tout va bien :
Les voiles sont tendues,
Le vent bien orienté,
Le voiler bien équilibré.
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Cauchemar que naviguer
Quand tout va mal :
Les voiles flappent,
Le vent tourbillonne,
Le voilier tangue et roule.
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En être locataire, pendant un mois,
Vous décharge de ce qui pose problème,
De tout ce qui casse ou qui dysfonctionne.
Et il en est de même quand vous naviguez,
En tant qu’invité sur le bateau des autres :
Seul le plaisir compte, seul le plaisir reste.
Car l’investissement financier entrainera
Investissement affectif inconsciemment
Plus vous payez pour quelque chose,
Qui vous tient, vraiment, à cœur
Et plus vous vous y attachez !
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Différences et divergences, sont frères jumeaux, ou presque,
Tout comme le sont leurs sœurs ressemblances convergences !
Plaisirs de naviguer dépendront des motivations, anticipations,
Tout autant que des apprentissages, des connaissances pratiques,
Le type et la vitesse du bateau, son habitabilité, que sais-je encore !
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Un bon nombre de gens souhaitent faire
L’expérience d’une navigation type côtière,
Pour tester leurs sensations, leurs émotions,
Certains n’ont pas de chance : pris en tempête
Ce n’est pas plaisir, ne reviendront pas de sitôt,
Et d’autres attraperont très vite un mal de mer
Et ne souhaiteront lors que de rentrer au port.
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Le mal de mer : moi, je ne le connaitrai pas,
C’est une chance quand je vois autre vomir
Et la peur de tomber à l’eau, de même.
Certains s’inquiètent surtout la nuit.
En somme, le voiler, c’est « zen »
Sinon comment en faire 20 ans.
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Épilogue
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D’être propriétaire, locataire ou invité
Sur un bateau, ne se ressemble en rien :
Ce sont trois façons de s’en accommoder,
Et finalement le dernier m’a été, très bien.
***
Quoiqu’il en soit quoiqu’il en fut voire sera,
L’impression de liberté reste bien la même
Une fois à bord, soucis terriens se taisent
Il ne reste que le ciel, la mer, le bateau.
***
Si le propriétaire est autant serein
Il n’empêche qu’il surveille tout
Voile se déchire : catastrophe
Faudra réparer, tout payer.
***
Payer le port à l’année,
Dépenses augmentées,
Il vaudrait mieux louer
Mais, son égo dirait non.
***
Non parce qu’en profiter,
Tout le temps est un plaisir,
Il sert de résidence secondaire
Voire pour épater tous ses amis.
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232 – Calligramme
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Parler de plaisir de naviguer,
Je l’ai fait,
En utilisant, à la fois, ma rime,
Et ma prose,
Et même si rime n’est pas marine,
Je l’ose.
J’ai eu un voilier, pendant cinq ans,
Et puis je l’ai vendu,
Tous les ans, ai eu du souci avec lui.
Le bateau des autres
Plus confort, coûte moins d’argent.
.
D I V E R G E A N C E
D E
.
Et j’en ai gardé et P * N malgré tout,
Un bon souvenir L A et bien ému
Bien que ce soit A V qu’un rêve,
Que j’ai caressé I I en secret,
Mais les charges S G de famille,
M’ont, au final, I U donné tort.
R * E
R
Après quoi en restant sans bateau,
Mon envie de naviguer a persisté.
Alors j’en ai loué un, pour cet été.
Cette formule convient très bien,
Elle m’a séduit et lors je l’ai gardé.
Propriété d’un bateau, mis à part,
Plaisir de naviguer, en haute mer,
Serait identique selon passionnés.
Combien de voiliers, en pratique,
Font traversée vers Ile Atlantique.
Combien l’ont projeté et écouter,
Propriétaires, locataires, en parler.
Les locataires parleront des plaisirs
À sentir, les vents, les tirer, en mer,
Et ils se sentent très peu concernés,
Par un ennui technique…pérennité.
Les propriétaires… tout le contraire,
Ils s’entretiennent au port entre eux
De tout ce qui fait problème, défaut,
L’urgent à réparer sinon à améliorer.
Pour locataires, c’est une parenthèse
Qu’on ouvre, qu’on ferme, et rideau !
Investissements, financiers, affectifs,
Pour sûr, sont loin d’être les mêmes :
Pour propriétaires, un souci constant.
Si tu as un bateau, tu as un problème,
Disent-ils eux-mêmes, pour confirmer.
On se doute que le plaisir est implicite :
Au point que d’en parler ne leur dit rien,
Reste un contraste plus que fort entre eux.
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une tour surmontée
D’une horloge pour l’heure
Une colonne, une plateforme,
Un feu : phare, pour la liberté !
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Phare pour lumière, phare pour liberté
les deux se conjugueraient et à volonté,
évoquant tous deux, plaisir de naviguer
si fait que la forme entretiendra le fond.
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Naviguer comporte plaisirs non dénués dangers
Malgré les phares :
Mais c’est surtout le fait de se sentir libre,
Et inspiré, qui compte.
.
Symbolique
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Aujourd’hui, avec la technologie
(GPS, électroniques de bord),
Les phares d’atterrissage
Ne sont plus indispensables.
Utilisés pour situer la terre,
Il y a encore quelques années.
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Aujourd’hui, ils ont une fonction
Patrimoniale mais ils servent aussi
De support pour des antennes-relais
Pour les réseaux de communication
Maritimes, soit civils ou de défense,
Notamment des Centres Régionaux
Opérationnels de Surveillance
Et de Sauvetage (CROSS).
bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi
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Descriptif
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232 – Divergence de plaisirs de naviguer
Alignement central / Titre absent / Thème rencontre
Forme animal / Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole de forme : phares/ Symbole de fond : libertés
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Fond
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Évocation
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Naviguer comporte plaisirs non dénués dangers
Malgré les phares :
Mais c’est surtout le fait de se sentir libre,
Et inspiré, qui compte.
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Symbolique
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Le rapport à la mer gomme
La notion d’identité et apportera
De multiples réponses sur la liberté.
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Car la mer donne un sentiment de force,
Elle procure cet extraordinaire espace
D’aventures et de découvertes et offre
La capacité d’affronter une nature
Donc une certaine transcendance
Qui permet de dépasser la peur
Et les limites imposées par
Une collectivité ou nation.
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Envoûtant et apprécié
Ou bien effrayant et redouté
Pour colères, subites, violentes,
L’océan est perçu comme l’occasion
De tous dangers mais l’espace océanique
Renverra toujours à cette notion de liberté.
legisplaisance.fr/2020/12/30/de-la-libertel-en-mer
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Corrélations
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Fond/forme
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Les phares sont des figures de proue
Et évoquent toute liberté, peu ou prou :
Si on navigue et accoste en toute sécurité,
C’est un peu, grâce encore à leur luminosité.
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Tout plaisir de naviguer en dépend, d’autant
Qu’on les voit de très loin, sans GPS, ou autre
Instrument qui peuvent bien tomber en panne
De jour, comme de nuit, remplissent leur office
Témoins de leur passé mais aussi leur… futur !
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Plaisir naviguer en cinémascope
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Scénario
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Il y a le plaisir de pouvoir être seul sur ile, plage quasi désert,
le plaisir de se faire chahuter, en mer, au-delà du raisonnable,
le plaisir de tracer la route avec un bateau moteur surpuissant.
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