232 – Divergence plaisirs de naviguer !

Visuels et textuels >>

.

Parler de plaisir de naviguer,

Je l’ai fait,

En utilisant,  à la fois, ma rime,

Et ma prose,

Et même si rime n’est pas marine,

Je l’ose.

.

J’ai eu un voilier, pendant cinq ans,

Et puis je l’ai vendu,

Tous les ans, ai eu du souci avec lui.

Le bateau des autres

Plus confort, coûte moins d’argent.

.

Et j’en ai gardé et malgré tout,

Un bon souvenir et bien ému

Bien que  ce soit  qu’un rêve,

Que  j’ai  caressé   en secret,

Mais les charges de famille,

M’ont, au final, donné tort.

.

Après quoi en restant sans bateau,

Mon envie de naviguer  a persisté.

Alors  j’en ai loué un, pour cet été.

Cette formule  convient  très  bien,

Elle m’a séduit et lors je l’ai gardé.

Propriété d’un  bateau, mis à part,

Plaisir de naviguer,  en haute mer,

Serait identique selon passionnés.

.

Combien de voiliers,   en pratique,

Font traversée  vers Ile Atlantique.

Combien  l’ont  projeté  et  écouter,

Propriétaires, locataires, en  parler.

.

Les locataires parleront des plaisirs

À sentir, les vents, les tirer, en mer,

Et ils se sentent très peu concernés,

Par un ennui technique…pérennité.

Les propriétaires… tout le contraire,

.

Ils s’entretiennent au port entre eux

De tout ce qui  fait problème, défaut,

L’urgent à réparer sinon à améliorer.

Pour locataires, c’est une parenthèse

Qu’on ouvre, qu’on ferme, et rideau !

.

Investissements, financiers, affectifs,

Pour sûr, sont loin d’être les mêmes :

Pour propriétaires, un souci constant.

Si tu as un bateau, tu as un problème,

Disent-ils eux-mêmes, pour confirmer.

.

On se doute que le plaisir est implicite :

Au point que d’en parler ne leur dit rien,

Reste le contraste plus que fort entre eux.

.

.

Extension

.

Rêve que de naviguer

Quand tout va bien :

Les voiles sont tendues,

Le vent bien orienté,

Le voiler bien équilibré.

.

Cauchemar que naviguer

Quand tout va mal :

Les voiles flappent,

Le vent tourbillonne,

Le voilier tangue et roule.

.

En être locataire, pendant un mois,

Vous décharge de ce qui pose problème,

De tout ce qui casse ou qui dysfonctionne.

Et il en est de même quand vous naviguez,

En tant qu’invité sur le bateau des autres :

Seul le plaisir compte, seul le plaisir reste.

Car l’investissement financier  entrainera

Investissement affectif inconsciemment

Plus vous payez pour quelque chose,

Qui vous tient, vraiment, à cœur

Et plus vous vous y attachez !

.

Différences et divergences, sont frères jumeaux, ou presque,

Tout comme le sont leurs sœurs ressemblances convergences !

Plaisirs de naviguer dépendront des motivations, anticipations,

Tout autant que des apprentissages, des connaissances pratiques,

Le type et la vitesse du bateau, son habitabilité, que sais-je encore !

.

Un bon nombre de gens souhaitent faire

L’expérience d’une navigation type côtière,

Pour tester leurs sensations, leurs émotions,

Certains n’ont pas de chance : pris en tempête

Ce n’est pas plaisir, ne reviendront pas de sitôt,

Et d’autres attraperont très vite un mal de mer

Et ne souhaiteront lors que de rentrer au port.

.

Le mal de mer : moi, je ne le connaitrai pas,

C’est une chance quand je vois autre vomir

Et la peur de tomber à l’eau, de même.

Certains s’inquiètent surtout la nuit.

En somme, le voiler,  c’est « zen »

Sinon comment en faire 20 ans.

.

.

Épilogue

.

D’être propriétaire, locataire ou invité

Sur un bateau, ne se ressemble en rien :

Ce sont trois façons de s’en accommoder,

Et finalement le dernier m’a été, très bien.

***

Quoiqu’il en soit quoiqu’il en fut voire sera,

L’impression de liberté reste bien la même

Une fois à bord, soucis terriens se taisent

Il ne reste que le ciel, la mer, le bateau.

***

Si le propriétaire est autant serein

Il n’empêche qu’il surveille tout

Voile se déchire : catastrophe

Faudra réparer, tout payer.

***

Payer  le  port  à  l’année,

Dépenses    augmentées,

Il vaudrait  mieux  louer

Mais, son égo dirait non.

***

Non parce qu’en profiter,

Tout le temps est un plaisir,

Il sert de résidence secondaire

Voire pour épater tous ses amis.

.

.

232 – Calligramme

 .

Parler de plaisir de naviguer,

Je l’ai fait,

En utilisant,  à la fois, ma rime,

Et ma prose,

Et même si rime n’est pas marine,

Je l’ose.

J’ai eu un voilier, pendant cinq ans,

Et puis je l’ai vendu,

Tous les ans, ai eu du souci avec lui.

Le bateau des autres

Plus confort, coûte moins d’argent.

.

     D  I  V  E  R  G  E  A  N  C  E

     D   E

.

Et j’en ai gardé et      P        *       N      malgré tout,

Un bon souvenir    L                        A   et bien ému

Bien que ce soit    A                          V    qu’un rêve,

Que j’ai caressé    I                              I      en secret,

Mais les charges    S                          G     de famille,

M’ont, au final,        I                      U      donné tort.

       R      *    E

          R

Après quoi en restant sans bateau,

Mon envie de naviguer  a persisté.

Alors  j’en ai loué un, pour cet été.

Cette formule  convient  très  bien,

Elle m’a séduit et lors je l’ai gardé.

Propriété d’un  bateau, mis à part,

Plaisir de naviguer,  en haute mer,

Serait identique selon passionnés.

Combien de voiliers,   en pratique,

Font traversée  vers Ile Atlantique.

Combien  l’ont  projeté  et  écouter,

Propriétaires, locataires, en  parler.

Les locataires parleront des plaisirs

À sentir, les vents, les tirer, en mer,

Et ils se sentent très peu concernés,

Par un ennui technique…pérennité.

Les propriétaires… tout le contraire,

Ils s’entretiennent au port entre eux

De tout ce qui  fait problème, défaut,

L’urgent à réparer sinon à améliorer.

Pour locataires, c’est une parenthèse

Qu’on ouvre, qu’on ferme, et rideau !

Investissements, financiers, affectifs,

Pour sûr, sont loin d’être les mêmes :

Pour propriétaires, un souci constant.

Si tu as un bateau, tu as un problème,

Disent-ils eux-mêmes, pour confirmer.

On se doute que le plaisir est implicite :

Au point que d’en parler ne leur dit rien,

Reste un contraste plus que fort entre eux.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

232 4

.

Une tour surmontée

D’une horloge pour l’heure

Une colonne,  une plateforme,

Un feu : phare, pour la liberté !

 .

Phare pour lumière, phare pour liberté

les deux se conjugueraient et à volonté,

évoquant tous deux, plaisir de naviguer

si fait que la forme entretiendra le fond.

.

Naviguer comporte plaisirs non dénués dangers 

Malgré les phares :

Mais c’est surtout le fait de se sentir libre,

 Et inspiré, qui compte.

.

Symbolique

.

Aujourd’hui, avec la technologie

(GPS, électroniques de bord),

Les phares   d’atterrissage

Ne sont plus indispensables.

Utilisés  pour  situer la terre,

Il y a encore  quelques années.

.

Aujourd’hui,  ils ont une fonction

Patrimoniale mais ils servent aussi

De support pour des antennes-relais

Pour les réseaux  de  communication

Maritimes, soit civils  ou de défense,

Notamment des Centres Régionaux

Opérationnels de Surveillance

Et de Sauvetage (CROSS).

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

Descriptif

.

232 – Divergence de plaisirs de naviguer 

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme animal / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : phares/ Symbole de fond : libertés

.

.

Fond

.

Évocation 

.

232 6

.

Naviguer comporte plaisirs non dénués dangers 

Malgré les phares :

Mais c’est surtout le fait de se sentir libre,

 Et inspiré, qui compte.

.

Symbolique 

.

Le rapport à la mer gomme

La notion d’identité et apportera

De multiples réponses sur la liberté.

.

Car la mer donne un sentiment de force,

Elle procure  cet  extraordinaire  espace

D’aventures et de découvertes  et offre

La capacité  d’affronter  une  nature

Donc une certaine  transcendance

Qui permet de dépasser la peur

Et les limites  imposées  par

Une collectivité  ou nation.

.

Envoûtant      et    apprécié

Ou bien effrayant et redouté

Pour colères, subites, violentes,

L’océan est perçu  comme l’occasion

De tous dangers mais l’espace océanique

Renverra toujours à cette notion de liberté.

legisplaisance.fr/2020/12/30/de-la-libertel-en-mer

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Les phares sont des figures de proue

Et évoquent toute liberté, peu ou prou :

Si on navigue et accoste en toute sécurité,

 C’est un peu, grâce encore à leur luminosité.

.

Tout plaisir de naviguer en dépend, d’autant

Qu’on les voit  de très loin, sans GPS, ou autre

Instrument qui peuvent bien tomber en panne

De jour, comme de nuit, remplissent leur office

Témoins de leur passé mais aussi leur… futur !

 .

.

Plaisir naviguer en cinémascope

.

Scénario

.

Il y a le plaisir de pouvoir être seul sur ile, plage quasi désert,

le plaisir de se faire chahuter, en mer, au-delà du raisonnable,

le plaisir de tracer la route avec un bateau moteur surpuissant.

 .

Visuels et textuels >>


Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *