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Dire qu’il ne se passerait rien en mer,
Serait passer à côté d’extraordinaires
Vies sous-jacentes, qui s’y déroulent,
Sans parler changements temps en l’air,
Et en surface tous mouvements de houles.
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Vrai que ce ne sera pas Hollywood ni Dallas,
Actions ne s’enchainent pas grande vitesse,
Il y en a, peu ou pas, d’histoires de fesses,
Vacarme d’images, silences remplacent,
Lors vous êtes seul, face au vide, océan.
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On pourrait comparer la mer au désert,
Qui la voit à la télévision, ne voit rien,
Tandis que qui la traverse, voit tout.
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Nos sens, aux aguets, captent
Moindre événement anodin
Lit toutes surfaces d’eaux,
Comme prévisions météo.
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Sur voilier sur la mer des vies
Grouillent de nulle part, partout.
Ah tiens voilà troupe de dauphins
Accompagnent instants de traversée.
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Ah tiens, voilà que trois fous de Bassan
Passent, au-dessus notre mât, plongeant.
Ah tiens, voilà un souffle de grosse baleine,
Giclant geysers eaux, aspirés, bouche pleine.
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Je me sens comme attiré par toute vie intense,
Me trouve inspiré par nombre signes existence.
Et mes sens sont aux aguets, murmurent avec l’eau,
Le chant du vent, d’une drisse ou d’un vol d’oiseaux.
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Le saut d’un poisson, et voire le passage des nuages
Suffit à me mettre en haleine, parfois, d’avantage
Sur Terre, il y a trop de signaux, trop d’infos :
Je nage dans les images, si ce n’est les mots.
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Parfois, c’est trop, alors, je me sens saturé :
Manque d’attention : rien n’est plus capté.
Ici tout évènement est vivant et parlant,
Utile à son cerveau, en lui, s’ancrant :
Magie de perception qui déforme
Moindre changement de forme.
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Sur ce fond paré de sa nudité,
Se concentrent mes pensées,
Et mes émotions s’impriment
En joies ou brumes chagrines.
Elles remplissent mon imaginaire
Mes sens, de leurs courants d’airs.
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Extension
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Moindre événement en mer
Est un temps fort de la journée,
Hormis tous réglages des voiles
Changement d’amure, repas,
Le rangement et la sieste.
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Sûr qu’on ne croisera pas
Une baleine tous les jours,
Un cargo, c’est plus fréquent,
Surtout à l’approche des côtes
Ou encore la traversée des rails.
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L’envoi du spi demeure toujours
Un événement car il faut déjà que
Toutes les conditions soient réunies ;
Barbecue sur bateau en est un autre
Parfois trop de vent pour l’allumer.
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On ne retient, de l’immensité de la mer, que sa platitude, désespérante.
Plate, vous en êtes certain ! Vraiment, vous m’épatez … vous m’épatâtes :
La mer est habitée, la mer est animée, la mer est secouée, la mer est hantée
Il suffit de bien l’observer, de bien l’aimer, se montrer un minimum patient.
Combien de dauphins y aurai-je rencontré, sans compter de… marsouins !
Et puis, croiser un autre voilier, que l’on a vu au loin, échanger avec lui,
Ne sont-ce pas événements extraordinaires, égayant votre croisière !
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En haute mer, les événements sont rares :
Il nous est arrivé de croiser un gros cargo
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Le plus impressionnant aura été, une baleine
Qui a longé notre voilier, nous a accompagné.
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On aurait dit un sous-marin, sa taille dépassant
Largement notre bateau pourtant de douze mètres
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Un coup de queue sur le flanc, aurait fait des dégâts :
A posteriori, je n’ose y repenser, si c’était un naufrage.
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204 – Calligramme
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ÉVÉNEMENTS
Dire qu’il ne se passerait rien en mer,
Serait * passer à côté d’extra* ordinaires
Vies * sous-jacentes, qui s’y dé * roulent,
Sans * parler changements temps * en l’air,
Et en * surface tous mouvements de * houles.
Vrai * que ce ne sera pas Hollywood * Dallas,
Actions * ne s’enchainent pas grande * vitesse,
Il y en a * peu ou pas d’histoires de * fesses,
Vacarme * d’images, silences rem * place,
Et vous * êtes seul face au vide * océan.
On peut * comparer la mer à * désert,
Qui la voit * à une télévision * voit rien
Lors qui * la traversera * voit tout.
EXTRAORDINAIRES,
Nos sens * aux aguets * captent
Moindre * événement * anodin
Lit toutes * surfaces * d’eaux,
Comme la * prévision * météo.
Sur voilier * sur la mer * des vies
Grouillent * de nulle part * partout.
Ah ! Tiens * voilà troupe de * dauphins
Accompa * gnent instants de * traversée.
LORS EN PLEIN MER
Ah ! Tiens * voilà que trois fous * de Bassan
Passent * au-dessus notre mât * plongeant.
Ah tiens * voilà un souffle de grosse * baleine,
Giclant * geyser eau aspirés bouche * pleine.
Je me sens * comme attiré par toute vie * intense,
Me trouve * inspiré par nombre signes * existence.
Et mes sens * sont aux aguets, murmurent * avec l’eau,
Le chant du * vent d’une drisse, ou un vol * d’oiseaux.
Le saut d’un * poisson, et voire, le passage * des nuages
Suffit à me * mettre en haleine, parfois * d’avantage
Sur Terre * il y a trop de signaux, trop * d’infos :
Je nage * dans les images, si ce n’est * les mots.
Parfois * c’est trop, alors je me sens * saturé :
Manque * d’attention rien n’est plus * capté.
Ici tout * évènement est vivant et * parlant,
Utile * à son cerveau, en lui * s’ancrant.
Magie * de sa perception * déforme
Moindre * changement de * formes.
Sur ce * fond paré de * sa nudité,
Se con * centrent * pensées,
Mes émo * tions * s’impriment
En joies ou * bru * mes chagrines.
Elles remplissent mon imaginaire
Mes sens, de leurs courants d’airs.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une méduse, peut-être,
En pleine rétractation
Voire un bel encrier
Ou un pot à sel ?
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Si parfois on verra des méduses
Qui garderont leur mystère.
La mer ne manquera de pot de sel,
Sel, tous les sens du terme !
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Symbolique
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Étrange animal venu des fonds marins
La méduse est constituée de 95% d’eau.
Fille de la Lune et des Océans,
Symbole du Féminin Sacré unissant
À la fois Vénus, et Neptune et la Lune.
Elle est Eau, « mémoire des mémoires ».
Psyché profonde, viscérale, et archétypale.
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Mythologie regorge de textes à son propos,
Ses tentacules urticantes et paralysantes
Servent à piéger nombre de leurs proies.
Il est dit que la méduse pétrifie celui
Qui osera mettre la main sur elle.
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Incarne ce qu’il y a de plus beau
Dans le Féminin, le charme,
La beauté, la douceur, la vie
La sensualité, et l’amour,
Et ce qu’il y a de plus vil :
La haine, la vengeance,
La destruction, la folie,
La fureur, la castration.
grandourschaman.free.fr/meduse-
liberatrice-de-nos-memoires-archetypales
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Descriptif
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204 – Évènements extraordinaires, en mer
Alignement central / Titre analogue/ Thème croisière
Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : méduse / Symbole de fond : pot-à-sel
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Fond
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Évocation
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Si parfois on verra des méduses
Qui garderont leur mystère.
La mer ne manquera de pot de sel,
Sel, tous les sens du terme !
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Symbolique
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Le sel donne du goût aux aliments
Et permet en outre de les conserver.
Symbole de : la pureté, préservation,
Tout autant que d’altération, alliance.
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Le sel reste un produit, très apprécié,
Et très consommé parce qu’il relève
Les goûts de toutes les nourritures
Et vertus de préservation des aliments
Ont été à l’origine d’échanges importants
Entre différentes civilisations de l’antiquité.
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On lui attribuait d’éloigner le mauvais œil.
Cependant, et malgré toutes ses qualités,
Il revêt, aussi, dimension destructrice.
En effet, le sel dessèche, le sel ronge,
Le sel altère, rend l’eau imbuvable.
1001symboles.net/symbole/sens-de-sel
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Corrélations
Fond/forme
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Événement que ce soit en mer, à terre
Constitue le sel de l’existence, errance,
Ils donnent du goût, du piment à la vie
Sans lui elle ne serait que morne, ennui
De sel, dans la mer, il n’en manque pas,
Au point de rendre ses eaux impropres,
Ingestion journalière, voire épisodique
Mais, au sens figuré, toutes analogies,
Si ce n’est métaphores … métonymies,
Sont permises, événements compris.
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Face à la méduse : médusé !
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Scénario
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On ne distingue souvent rien de la mer, étant immense et plate,
parfois un dauphin égaré se risque à venir nous saluer, en jouant,
la cerise sur le gâteau, devinez sa taille, c’est un grand cachalot !
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