608 – J’ai passé ma nuit contre ta peau… nue

Visuels et textuels  >> 

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Épouser formes de ton corps,

En collé  contre ta peau, nue,

J’en rêve, je m’y vois encore.

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Fantasme, récurent devenu :

En tous points l’ai confondue

Avec la mienne et en continu

.

Bien que, tes pleins, et creux,

Restent différents des miens :

Me demande si notre étreinte

A bien eu lieu, n’est pas feinte.

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Qu’importe, lors la nuit passée,

Aura   été, pleinement, comblée,

Par grain, grâce, de tes touchers.

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J’ai passé la nuit contre ta peau nue

Tellement ému à ce point que j’ai cru

Qu’elle devenait mienne et en  continu,

Bien que n’aies pas sa douceur charnue !

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Ta tête, creux de l’épaule, enfouie,

Respirait un même air  d’endormi,

À ce point que ton  soupir épanoui

Soufflait mêmes  rêves compromis.

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Tu as, souvent,  changé de position

Mais mon  corps a suivi transition

Jusqu’à épouser sa forme, en rond,

Fœtus, chien  de fusil  ou  en  long.

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Petit matin, lors tu es enfin réveillée

Ne savais où  était ta main, mon pied

Tant nous étions en corps enchevêtrés

À ne plus pouvoir  d’autre, se détacher.

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Nulle étreinte, avant pendant, après nuit

Tant nos cœurs étaient satisfaits transis.

D’épouser un corps  de femme…  amie,

Me demande si j’ai touché âme aussi.

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Extensions

 .

L’âme est intouchable,

Par définition, « incouchable »

Aussi mais il nous restera son aura,

Il restera son mystère, il restera son sourire

Me parlant de ton univers intérieur, imaginaire,

Ta peau nue contre la mienne, rien ne la remplace,

Rien ne me fait davantage exister de manière

Simple, naturelle, comme allant de soi,

Comme si ta peau était en soie

Que son toucher me rendait

Comme électrisé,

Magique en toi.

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Il y a différentes peaux, différentes formes, différentes odeurs :

Toutes ses sensations se mélangent, sous les touchers d’un cœur,

Qui bat dès qu’il sent la peau nue d’une partenaire, durant l’heure

À laquelle émane d’elle, cette incroyable impression de … douceur.

Réminiscence inconsciente de la peau de sa propre mère, étant bébé

Ou découverte d’une autre et qui procure des sensations renouvelées.

Chaque peau, chaque forme, chaque odeur,  a ses attraits, répulsions,

Sans qu’on soit vraiment maître de leurs élections, leurs persévération

Celui qui n’a pas de nez, de sensibilité du toucher, ne sait  ce qu’il perd !

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Notre corps serait, en définitive, morcelé

Certaines parties sont du domaine public

Tandis que la majorité, du domaine  privé

On le voit sur les plages sauf des nudistes !

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Entre voir, entrevoir, approcher, toucher,

Il y a toute la gradation de la proxémique

Qui tient compte des coutumes, des règles

Et voir même parfois d’interdits religieux.

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Période de Covid, toucher les joues, mains,

N’est pas recommandé, uniquement coudes

On n’empêchera pas amoureux de se toucher

Lors c’est du domaine privé, de la sensualité !

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608 – Calligramme

 .

Épouser formes de ton corps,

En collé  contre ta peau, nue,

J’en rêve,  je m’y vois encore.

Fantasme, récurent devenu :

En tous points l’ai confondue

Avec la mienne et en continu

.

Bien que, tes pleins, et creux,

Restent différents des miens :

Me demande si notre étreinte

A bien eu lieu, n’est pas feinte.

.

Qu’importe, lors la nuit passée,

Aura  été, pleinement, comblée,

Par grain, grâce, de tes touchers.

.

J’ai passé la nuit contre ta peau nue

Tellement ému à ce point que j’ai cru

Qu’elle devenait mienne et en  continu,

Bien que n’aies pas sa douceur charnue !

.

Ta tête, creux de l’épaule,  J           C    enfouie,

Respirait un même air   ‘              O    d’endormi,

À ce point que ton   A                N   soupir épanoui

Soufflait mêmes    I                  T   rêves compromis.

Tu as souvent    *                   R      changé de position

Mais mon      P                    E   corps a suivi transition

Jusqu’à       A                      *  épouser sa forme en rond

Fœtus          S                      T  chien de fusil ou en long.

Petit matin,   S                    A   lors tu es enfin réveillée

Ne savais où      É                 *  était ta main, mon pied

Tant nous étions   *               P    en corps enchevêtrés

À ne plus pouvoir   N            E   d’autre, se détacher.

Nulle étreinte, avant  U        A  pendant, après nuit

Tant nos cœurs étaient I      U    satisfaits transis.

D’épouser un corps        T    *    de femme amie,

Me demande si j’ai        *    touché âme aussi.

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Forme

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Réduction

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Évocation

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Une bouteille, ou un vase,

Ou encore un flacon mais :

Une odeur probablement

Et qui collera à la peau.

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Chaque peau, comme chacun le sait,

 Aurait sa propre odeur :

Il vaut mieux qu’elles s’accordent

 Dans tous nos actes intimes.

  .

Symbolique 

 .

Les odeurs

S’offrent-elles à notre nez ?

Non, il les fabrique en partie.

Sont-elles détachables

Des objets qui les dégagent ?

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Non,  impossible de convoquer

L’image d’une odeur qui ne soit

L’odeur de quelque chose.

Se souvient-on d’une odeur ?

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À proprement parler, non,

On se souvient de l’avoir déjà sentie.

Pouvons-nous décrire cette odeur ?

Non, pas plus qu’expression d’un visage.

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C’est parce que nous avons conscience

D’une odeur sous la seule forme de

« L’effet que cela fait » de la sentir.

journals.openedition.org/terrain/4325

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Descriptif

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608 – J’ai passé la nuit contre ta peau

Alignement central / Titre analogue / Thème sexualité

Forme courbe / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : odeur  / Symbole de fond : intimité

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Fond

 .

Évocation 

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Chaque peau, comme chacun le sait,

 Aurait ses propres odeurs :

Et il vaut mieux qu’elles s’accordent

 Dans tous nos actes intimes.

 .

Symbolique 

 .

L’intimité réfère

Au sentiment d’association

Personnelle proche avec autrui.

Elle se rapporte à une connexion

Familière et affectivement très étroite

Avec d’autres en résultat à un certain

Nombre  d’expériences  communes.

L’intimité  est  véritable  demande

Des échanges,  la transparence,

La réciprocité et incidemment

Une certaine vulnérabilité.

fr.wikipedia.org/wiki/Intimité

 .

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 Corrélations

Fond/forme 

 .

La peau serait-elle la couverture

 De l’âme autant  que corps entier ?

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On serait en droit de se le demander

Quand l’on entend  dire, de  quelqu’un

Qu’il a émotions, nerfs, à fleur de peau,

Comme si son âme  se mettrait à vibrer !

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Ce n’est rien d’autre apparence, substance

Nous protégeant de toute agression externe,

En réalité c’est aussi une surface de séduction

Qui, par sa forme et son grain, nous attire !

 .

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Enfin presque en tous sens, éveillé

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Scénario 

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Ton corps nu, en noir et blanc : quoi de plus excitant !

Ton corps nu, couleur, et lumière : quoi de plus troublant !

Forme rebondie de ton corps endormi : quoi de plus vibrant !

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