630 – Je t’imagine par la pensée … présente

Visuels et textuels  >>

.

La présence d’une amie…chère

N’est pas que physique, en chair,

Elle est aussi dans le cœur, l’esprit

Et dans ce je ne sais quoi, qui ravit.

Plan sur la Comète : n’en avons pas :

Nous n’en auront probablement pas,

Lors si j’insistais, tu ne voudrais pas.

Je ne te reproche rien,  reproche pas,

Je ne peux m’empêcher, malgré moi,

De t’imaginer présente par la pensée

Comme fée bienveillante à mes côtés

Faisant que jeu, me mette en émoi !

.

Je t’imagine           par          la pensée

Je t’imagine,         réelle,         habillée,

Je t’imagine,      présente,   à mon côté,

Je t’imagine, nue, défaite,  abandonnée,

Sans que pas une seule fois  vision de toi,

Ne ternisse aura, ne change, ne me déçoit.

Comme si  c’était toujours la  première fois.

Que je  J   te découvre, que   P   je m’aperçois

Que     E   tu ne  m’es  pas      E      indifférente,

Que             tu me serais          N       une amante

Si         T        un déphasage       S          inconstant

Ne          ‘          contrecarrait        E           mes plans.

Car          I               de plan, tu          E                n’en as,

Sauf         M                celui jouer                         au yo-yo,

Je suis       A                 en bas, tu es        P               en haut,

Près de       G                toi jamais dans      R               tes bras.

Il aurait       I                fallu, suffi, peut-        E              être, que

J’insiste       N             je persiste, avec toi,        S              coexiste,

Ou que        E           nous soyons plus assidus       E             aux jeux

Mais,                     je saisis très bien jusqu’où tu       N            résistes,

Qu’il          P         en faut plus pour partir avec toi       T           en piste,

Que        A          vieux tromblon bramant toute son      E          émotion,

Et,         R          qui plus est, n’entonne pas la bonne                 chanson.

.

Comment               se fait-il que longtemps,                  bien plus tard

J’éprouve              encore, ce même sentiment,             très bizarre,

Que rien,          n’est joué, ni perdu, ni gagné,      n’est  trop tard,

Dès lors que          tout cela ne doit plus         rien…au hasard.

.

.

Extension

 .

Je t’imagine, par la pensée,

Mais aucune de mes pensées

Ne peut et ne pourra jamais

Se substituer  à ta présence,

Et plus encore à ton contact

Réel, sensuel, voire charnel.

.

Amoureux, persévérant, obsédé,

Amoureux, je ne serais que la victime ;

Persévérant, je ne serais que constant

Obsédé, je ne penserais qu’à baiser.

.

À toi de voir, à toi de savoir,

À toi de sursoir ou non,

En fonction du degré de mon

Authenticité, je ne changer rien

Au flot des pensées à chaque marée.

.

Comme elle, ses coefficients varient

Ils augmentent dès que je te quitte

Et dès que je vais te revoir bientôt.

Peut-être que prochaine rencontre

Me ramènerait à plus juste raison,

Mais, toujours, lors je pense à toi,

Je laisse flotter mon imagination.

.

La pensée forme une image mentale au plus près de  réalité

Mais par le fait même de l’absence, elle est parfois déformée :

Souvent embellie par l’amour mais défraichie par le désamour.

Parfois elle se cantonne au visage et parfois au corps tout entier

Et elle ne s’embarrasse pas d’habit, elle se projette sur la nudité

Mais entendons-nous bien du cœur, l’esprit, l’âme en premier

C’est sa lumière, et son regard, qui parviennent à l’animer !

.

Par la pensée on peut simuler nombre de formes :

Habillements différents plus ou moins conformes

Désirs, envies, projections, fantasmes : à souhait,

Je te dénude, et te revêts tout comme il me plait !

.

Encore que  la réalité dépasse, parfois, la fiction :

Je ne t’avais jamais imaginé vêtue de cette façon,

Et lors je me dis que ton choix se doit être le bon,

Qu’il correspond intérieur/extérieur à ta passion.

.

.

630 – Calligramme 

 .

La présence d’une amie…chère

N’est pas que physique, en chair,

Elle est aussi dans le cœur, l’esprit

Et dans ce je ne sais quoi, qui ravit.

Plan sur la Comète : n’en avons pas :

Nous n’en auront probablement pas,

Lors si j’insistais, tu ne voudrais pas.

Je ne te reproche rien,  reproche pas,

Je ne peux m’empêcher, malgré moi,

De t’imaginer présente par la pensée

Comme fée bienveillante à mes côtés

Faisant que jeu, me mette en émoi !

Je t’imagine           par          la pensée

Je t’imagine,         réelle,         habillée,

Je t’imagine,      présente,   à mon côté,

Je t’imagine, nue, défaite,  abandonnée,

Sans que pas une seule fois  vision de toi,

Ne ternisse aura, ne change, ne me déçoit.

Comme si  c’était toujours la  première fois.

Que je  J   te découvre, que   P   je m’aperçois

Que     E   tu ne  m’es  pas      E      indifférente,

Que      *       tu me serais          N       une amante

Si         T        un déphasage       S          inconstant

Ne                   contrecarrait        É           mes plans.

Car          I               de plan, tu          E                n’en as,

Sauf         M                celui jouer          *              au yo-yo,

Je suis       A                 en bas, tu es        P               en haut,

Près de       G                toi jamais dans      R               tes bras.

Il aurait       I                fallu, suffi, peut-        É             être, que

J’insiste       N             je persiste, avec toi,         S              coexiste,

Ou que        E           nous soyons plus assidus       E             aux jeux

Mais,           *         je saisis très bien jusqu’où tu       N            résistes,

Qu’il          P         en faut plus pour partir avec toi       T           en piste,

Que         A         vieux tromblon bramant toute son      E          émotion,

Et,         R          qui plus est, n’entonne pas la bonne      *           chanson.

Comment               se fait-il que longtemps,                  bien plus tard

J’éprouve              encore, ce même sentiment,             très bizarre,

Que rien,          n’est joué, ni perdu, ni gagné,      n’est  trop tard,

Dès lors que          tout cela ne doit plus         rien…au hasard.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

 Évocation 

.

630 4

.

Une robe fuchsia qui affiche

Un encrier peut-être

Poivrier  ou   salière,

Mieux une belle robe

Pour étaler son aura.

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde, ici, à la forme)

.

Une robe, à elle seule, peut bien déjà

dégager, d’emblée, une certaine aura,

mais lors elle est bien portée,  elle aura

une plus forte encore en vue fond/forme

.

Une robe fuchsia qui affiche sa présence,

Se fait remarquer :

Son aura féminine serait comme une

Assurance de sérénité !

 .

Symbolique 

 .

Au début, la robe servait

À tout cacher du corps de la femme,

Pour différentes raisons, mais surtout

Pour la réalité de sa nudité, par pudeur :

Plus les tissus sont élaborés

Et plus leur beauté

Peut s’exprimer.

Après la Renaissance,

Le nu, magnifié, s’entoure

De prestige mais au quotidien,

Des parties du corps sont considérées

Comme vulgaires, il est indispensable

De les cacher,  or,  en les dissimulant,

On construit  projections imaginaires

Autour de leur réalité cachée comme

Un mystère demandant à se révéler.

.

.

Fond

Évocation

.

630 6

.

Une robe fuchsia qui affiche sa présence,

Se fait remarquer :

Son aura féminine serait comme une

Assurance de sérénité !

 .

Symbolique

.

L’aura désigne la lumière

Entourant tête êtres solaires,

C’est à dire doué de lumière divine.

Cette lumière est auréole pour la tête,

Auréole  pour  le corps : l’aura  est

Comparable à nuée lumineuse :

Ses colorations sont diverses.

.

La lumière est

Signe de sacralisation.

L’auréole est manifestée par

Rayonnement autour du visage

Parfois  du corps, en  sa  totalité.

L’auréole  est   parmi  procédés

Pour valoriser un personnage

En ce qu’il a de plus noble.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Une robe sert d’interface entre le corps

Qui se nichera parfaitement à l’intérieur

Et qui lui donnera qui sait, certaine aura

Et l’âme ou dans tous cas, son apparence

Qui se diffuse comme lumière extérieure :

On a impression qu’au milieu de la foule,

Sa présence s’impose en halo de couleur

Grisant les autres, inconnus d’ailleurs.

C’est ainsi que magie opère en pensée

Pour rapprocher délire et réalité.

.

 .

.

L’aura, l’auras pas !

.

Scénario 

.

La présence est une aura intérieure qui vous envahira tout entier

elle prendra  la forme que vous désirez,  forme que vous aimez,

elle s’anime, est comme vivante, virevoltante, et à vos côtés.

.

Visuels et textuels  >>


Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *