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La présence d’une amie…chère
N’est pas que physique, en chair,
Elle est aussi dans le cœur, l’esprit
Et dans ce je ne sais quoi, qui ravit.
Plan sur la Comète : n’en avons pas :
Nous n’en auront probablement pas,
Lors si j’insistais, tu ne voudrais pas.
Je ne te reproche rien, reproche pas,
Je ne peux m’empêcher, malgré moi,
De t’imaginer présente par la pensée
Comme fée bienveillante à mes côtés
Faisant que jeu, me mette en émoi !
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Je t’imagine par la pensée
Je t’imagine, réelle, habillée,
Je t’imagine, présente, à mon côté,
Je t’imagine, nue, défaite, abandonnée,
Sans que pas une seule fois vision de toi,
Ne ternisse aura, ne change, ne me déçoit.
Comme si c’était toujours la première fois.
Que je J te découvre, que P je m’aperçois
Que E tu ne m’es pas E indifférente,
Que tu me serais N une amante
Si T un déphasage S inconstant
Ne ‘ contrecarrait E mes plans.
Car I de plan, tu E n’en as,
Sauf M celui jouer au yo-yo,
Je suis A en bas, tu es P en haut,
Près de G toi jamais dans R tes bras.
Il aurait I fallu, suffi, peut- E être, que
J’insiste N je persiste, avec toi, S coexiste,
Ou que E nous soyons plus assidus E aux jeux
Mais, je saisis très bien jusqu’où tu N résistes,
Qu’il P en faut plus pour partir avec toi T en piste,
Que A vieux tromblon bramant toute son E émotion,
Et, R qui plus est, n’entonne pas la bonne chanson.
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Comment se fait-il que longtemps, bien plus tard
J’éprouve encore, ce même sentiment, très bizarre,
Que rien, n’est joué, ni perdu, ni gagné, n’est trop tard,
Dès lors que tout cela ne doit plus rien…au hasard.
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Extension
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Je t’imagine, par la pensée,
Mais aucune de mes pensées
Ne peut et ne pourra jamais
Se substituer à ta présence,
Et plus encore à ton contact
Réel, sensuel, voire charnel.
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Amoureux, persévérant, obsédé,
Amoureux, je ne serais que la victime ;
Persévérant, je ne serais que constant
Obsédé, je ne penserais qu’à baiser.
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À toi de voir, à toi de savoir,
À toi de sursoir ou non,
En fonction du degré de mon
Authenticité, je ne changer rien
Au flot des pensées à chaque marée.
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Comme elle, ses coefficients varient
Ils augmentent dès que je te quitte
Et dès que je vais te revoir bientôt.
Peut-être que prochaine rencontre
Me ramènerait à plus juste raison,
Mais, toujours, lors je pense à toi,
Je laisse flotter mon imagination.
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La pensée forme une image mentale au plus près de réalité
Mais par le fait même de l’absence, elle est parfois déformée :
Souvent embellie par l’amour mais défraichie par le désamour.
Parfois elle se cantonne au visage et parfois au corps tout entier
Et elle ne s’embarrasse pas d’habit, elle se projette sur la nudité
Mais entendons-nous bien du cœur, l’esprit, l’âme en premier
C’est sa lumière, et son regard, qui parviennent à l’animer !
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Par la pensée on peut simuler nombre de formes :
Habillements différents plus ou moins conformes
Désirs, envies, projections, fantasmes : à souhait,
Je te dénude, et te revêts tout comme il me plait !
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Encore que la réalité dépasse, parfois, la fiction :
Je ne t’avais jamais imaginé vêtue de cette façon,
Et lors je me dis que ton choix se doit être le bon,
Qu’il correspond intérieur/extérieur à ta passion.
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630 – Calligramme
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La présence d’une amie…chère
N’est pas que physique, en chair,
Elle est aussi dans le cœur, l’esprit
Et dans ce je ne sais quoi, qui ravit.
Plan sur la Comète : n’en avons pas :
Nous n’en auront probablement pas,
Lors si j’insistais, tu ne voudrais pas.
Je ne te reproche rien, reproche pas,
Je ne peux m’empêcher, malgré moi,
De t’imaginer présente par la pensée
Comme fée bienveillante à mes côtés
Faisant que jeu, me mette en émoi !
Je t’imagine par la pensée
Je t’imagine, réelle, habillée,
Je t’imagine, présente, à mon côté,
Je t’imagine, nue, défaite, abandonnée,
Sans que pas une seule fois vision de toi,
Ne ternisse aura, ne change, ne me déçoit.
Comme si c’était toujours la première fois.
Que je J te découvre, que P je m’aperçois
Que E tu ne m’es pas E indifférente,
Que * tu me serais N une amante
Si T un déphasage S inconstant
Ne ‘ contrecarrait É mes plans.
Car I de plan, tu E n’en as,
Sauf M celui jouer * au yo-yo,
Je suis A en bas, tu es P en haut,
Près de G toi jamais dans R tes bras.
Il aurait I fallu, suffi, peut- É être, que
J’insiste N je persiste, avec toi, S coexiste,
Ou que E nous soyons plus assidus E aux jeux
Mais, * je saisis très bien jusqu’où tu N résistes,
Qu’il P en faut plus pour partir avec toi T en piste,
Que A vieux tromblon bramant toute son E émotion,
Et, R qui plus est, n’entonne pas la bonne * chanson.
Comment se fait-il que longtemps, bien plus tard
J’éprouve encore, ce même sentiment, très bizarre,
Que rien, n’est joué, ni perdu, ni gagné, n’est trop tard,
Dès lors que tout cela ne doit plus rien…au hasard.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une robe fuchsia qui affiche
Un encrier peut-être
Poivrier ou salière,
Mieux une belle robe
Pour étaler son aura.
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(S : forme stylisée, = : rimes égales,
Z : le fond s’accorde, ici, à la forme)
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Une robe, à elle seule, peut bien déjà
dégager, d’emblée, une certaine aura,
mais lors elle est bien portée, elle aura
une plus forte encore en vue fond/forme
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Une robe fuchsia qui affiche sa présence,
Se fait remarquer :
Son aura féminine serait comme une
Assurance de sérénité !
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Symbolique
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Au début, la robe servait
À tout cacher du corps de la femme,
Pour différentes raisons, mais surtout
Pour la réalité de sa nudité, par pudeur :
Plus les tissus sont élaborés
Et plus leur beauté
Peut s’exprimer.
Après la Renaissance,
Le nu, magnifié, s’entoure
De prestige mais au quotidien,
Des parties du corps sont considérées
Comme vulgaires, il est indispensable
De les cacher, or, en les dissimulant,
On construit projections imaginaires
Autour de leur réalité cachée comme
Un mystère demandant à se révéler.
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Fond
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Évocation
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Une robe fuchsia qui affiche sa présence,
Se fait remarquer :
Son aura féminine serait comme une
Assurance de sérénité !
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Symbolique
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L’aura désigne la lumière
Entourant tête êtres solaires,
C’est à dire doué de lumière divine.
Cette lumière est auréole pour la tête,
Auréole pour le corps : l’aura est
Comparable à nuée lumineuse :
Ses colorations sont diverses.
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La lumière est
Signe de sacralisation.
L’auréole est manifestée par
Rayonnement autour du visage
Parfois du corps, en sa totalité.
L’auréole est parmi procédés
Pour valoriser un personnage
En ce qu’il a de plus noble.
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Corrélations
Fond/forme
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Une robe sert d’interface entre le corps
Qui se nichera parfaitement à l’intérieur
Et qui lui donnera qui sait, certaine aura
Et l’âme ou dans tous cas, son apparence
Qui se diffuse comme lumière extérieure :
On a impression qu’au milieu de la foule,
Sa présence s’impose en halo de couleur
Grisant les autres, inconnus d’ailleurs.
C’est ainsi que magie opère en pensée
Pour rapprocher délire et réalité.
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L’aura, l’auras pas !
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Scénario
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La présence est une aura intérieure qui vous envahira tout entier
elle prendra la forme que vous désirez, forme que vous aimez,
elle s’anime, est comme vivante, virevoltante, et à vos côtés.
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