208 – Le retour à une mer normale

Visuels et textuels  >>  

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Retour

 Gand calme,

Moment  attendu,

Comme temps de grâce

Après une tempête, vaincue !

.

Mais qu’est-ce une mer normale,

Serait-elle  une mer qui serait étale

Avec de temps à autre, tempête fatale,

Ou au contraire une petite brise banale.

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La mer immobile  serait d’une platitude

Désespérante et ce  à tous points de vue,

Pour celui qui navigue, durant semaine,

Sans moindre souffle sans moindre vent

Tout autant  qu’une fureur, fort brutale,

Pour  celui qui la subirait un seul jour !

.

Retour à équilibre plus qu’à la normale

Comme pour les marées dites à l’étale,

Pression de la Lune, de l’atmosphère

Agissent comme leviers sur la mer.

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Qu’est-ce qu’une mer… normale,

Après une très  forte tempête.

Après avoir eu peur mal.

Envie de refaire la fête

Assommé par  vent,

Balloté  par le flot,

Envie  maintenant,

D’un  repos en cadeau ?

.

En fin de ce long vacarme

Qui vient de déposer les armes

Que  faire  d’autre,  et  de mieux,

Qu’admirer  la  beauté  des  cieux.

Notre voilier ne vibre plus son mat,

Ne claque plus ses voiles, ses drisses

Et Poséidon s’en est retourné là-bas

.

 Écouter le chant de sirènes en lice.

J’ai, dans la tête, un tourbillon,

Qui fait encore bruit de fond

Mais,  le  clapotis  de l’eau

Va le remplacer bientôt.

.

Était-ce une illusion

Je ne le croirai pas,

Tant fort branle-bas,

Nous a fait sensations.

.

Si trop de calme nous ennuie

Trop forte tempête nous terrifie :

C’est une lutte se terminant parfois,

Au profit de pleine mer où on se noie.

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Extension

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Une tempête peut durer une semaine entière

Vous imaginez le temps qui passe, et vous lasse,

Les heures passées à espérer voir temps se calmer :

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Beau savoir qu’elle va se terminer, on a qu’une envie,

C’est de l’éviter, en rester au port, la regardant dehors,

Derrière sa fenêtre ou au coin d’un bon feu, calfeutrés

En sa maison qui ne craint rien : carapace de tortue.

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Rien de cela en des voiliers de neuf à douze mètres,

Bien que les naufrages et coulages sont très rares

Et que vous disposez aussi de canot de survie.

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«Tout ce qui ne nous tue pas nous renforce»

Que de fois  n’a-t-on entendu  dire cela,

À propos d’une épreuve … traversée

Qu’elle soit, physique,  affective,

Sociale,  voire économique.

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La tempête reste danger

Face à notre fragilité

Naufrage Titanic,

Pour  nous  le

 Rappeler

V

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Le retour à une mer normale ou le calme après la tempête,

Est comme l’accalmie durable  après un … gros mal de tête.

On se sait trop quoi penser, pour être vivant, on lui fait fête :

On se dit qu’on aura du bon temps  avant qu’elle ne se répète.

Un soleil éclatant et inespéré et un temps, à nouveau, très sec,

Chasse, peu à peu, toutes les traces d’une humidité, suintante !

Lors notre moral repart au beau fixe avec une bière moussante.

Dans nos oreilles, on garde encore le bruit d’un vent, tonitruant,

Mais on l’efface ou le réduit avec notre esprit redevenu chantant.

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Le calme après la tempête est un soulagement

Mais qui vous laisse comme sensation étrange

D’avoir longtemps lutter contre des tourments

Comme après bataille, sorte de «lâcher prise».

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Le repos du guerrier alors qu’il n’y a d’ennemi :

Que dame nature en furie qui, à elle seule, obéit

On fait le tour du bateau afin de voir les dégâts,

Et s’il n’y en pas, c’est, de la fête, un branlebas !

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Car il faudra bien s’en remettre, tout de même :

Une tempête n’a rien d’une sinécure, d’un repos,

Difficile de dormir lors tout bouge, bruits d’enfer

Tête résonne, comme en tonneau, corps flageole !

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Épilogue

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Quand on évoque le calme

Après la tempête, ce n’est pas

Qu’une métaphore : une réalité,

La vie continue, émotions passées.

***

La première chose qu’on fait en voilier,

Est check-up de ce qui s’est cassé, déformé

Et si tel est le cas, songer de suite à réparer :

En pleine mer, tempêtes peuvent se succéder.

***

Mais s’il n’y a rien à faire en matière de sécurité

Pourquoi pas trinquer à nos âmes sauvegardées,

Le pire n’est pas une forte tempête : un incendie

Qui ravagerait le bateau, bien qu’entouré d’eau.

***

Plus de vent, plus de brusques mouvements,

Plus de bruits, plus d’angoisse : rendus zen

Les vagues nous bercent, un silence règne,

Le temps  est suspendu, un bon moment.

***

 Ce n’est pas qu’on se sente en gagnant,

La mer ne joue pas et n’a d’intention,

Simplement sentiment d’être vivant

Qui domine et persiste longtemps.

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208 – Calligramme

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Retour

 Gand calme,

Moment  attendu,

Comme temps de grâce

Après une tempête, vaincue !

Mais qu’est-ce une mer normale,

Serait-elle  une mer qui serait étale

Avec de temps à autre, tempête fatale,

Ou au contraire une petite brise banale.

La mer immobile  serait d’une platitude

Désespérante et ce  à tous points de vue,

Pour celui qui navigue, durant semaine,

Sans moindre souffle sans moindre vent

Tout autant  qu’une fureur, fort brutale,

Pour  celui qui la subirait un seul jour !

Retour à équilibre plus qu’à la normale

Comme pour les marées dites à l’étale,

Pression de la Lune, de l’atmosphère

Agissent comme leviers sur la mer.

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Qu’est-ce que c’est une mer normale,

Après une très  R   forte tempête.

Après avoir    E  eu peur mal.

Envie de re  T faire la fête

Assommé  O   par  vent,

Balloté   U   par le flot,

Envie   R   maintenant,

D’un    *  repos en cadeau,

En fin  À  de ce long vacarme

Qui vient  *   de déposer les armes

Que faire     U    d’autre, et de mieux,

Qu’admirer     N      la beauté des cieux.

Notre voilier ne   E     vibre plus son mat,

Ne claque plus ses    *    voiles, ses drisses

Et Poséidon s’en est   M   retourné là-bas

 Écouter le chant de  E    sirènes en lice.

J’ai, dans la tête   R      un tourbillon

Qui fait encore   *    bruit de fond

Mais,  le  cla  N  potis  de l’eau

Va le remp  O  lacer bientôt.

Était-ce    R   une illusion

Je ne le    M   croirai pas,

Tant fort    A   branle-bas,

Nous a fait   L    sensations.

Si trop de calme E nous ennuie

Trop forte tempête nous terrifie :

C’est une lutte se terminant parfois,

Au profit pleine mer où on se noie.

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Forme

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Réduction

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208 4

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Évocation 

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En bas, un pied de lampe

En haut, la coque de voilier,

Ou encore un vase avec fleurs

Ou piédestal, avec objet d’art

 .

Un pied de lampe s’éloigne, c’est sûr ;

une coque de voilier s’accord, aussi sûr,

au final, si l’on tente une approximation,

les deux formes s’approcheront du fond.

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Rien de commun entre un pied de lampe

Et une mer calme

La coque d’un voilier ne se renverse plus

 Même gitant très fort.

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Symbolique 

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Constituant un substitut au soleil,

Ou un dispositif de mise en valeur,

Les lampes sont très souvent objet

D’appropriations symboliques,

De coutumes et voire, de rituels.

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Soigner l’abat-jour reste une chose

Mais sans l’élégance du pied de lampe,

Sans son poids, son allure voire sa fonction,

L’abat-jour ne serait pas tout à fait ce qu’il est.

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C’est l’alliance des deux qui souligne un style,

Apportant la pointe de fantaisie recherchée

Ou au contraire se fondant avec discrétion

Dans une décoration déjà bien soulignée

Par les meubles et couleur des coussins.

Luminaire.ooreka.fr/comprendre/pied-de-lampe

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Descriptif

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208 – Le retour à une mer normale 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  météo

Forme en courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : voilier

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Fond

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Évocation 

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Rien de commun entre un pied de lampe

Et une mer calme

La coque d’un voilier ne se renverse plus

 Même gitant très fort.

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Symbolique 

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Le voilier symbolise les

Changements décors,

Les déplacements,

Les   découvertes

De   l’orientation,

Les pensées alertes,

Ou la vision intuitive,

La maîtrise de son destin,

Les décisions les changements

De cap avec les buts visé, révisés.

Dans son ensemble, la carte du voilier

Exprimerait toujours  une transformation

De notre orientation afin d’arriver à bon port.

communicationvisionnaire.com/cartes_intuition

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Corrélation

Fond/forme 

 .

Le pied serait comme coque du bateau

La lampe, le marin, qui s’allume, s’éteint,

Et l’abat-jour, la mature avec peu de voiles.

Avec des objets  qui paraissaient disparates,

On parvient à faire fond / forme qui se tient !

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Pourquoi d’ailleurs parler d’une mer normale

Quand les tempêtes, vagues le sont tout autant

Ce n’est que par rapport à notre interprétation

Qu’on juge qu’une mer reste praticable ou non.

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Mer calme, vent arrière, au spi

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Scénario

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Mer plate sans houle, sans roulis, sans tangage : on envoie le spi :

le soleil nous fait un éclat d’existence, flamboyant, son ciel, de rouge,

les nuages, annonciateurs de pluie, vent, obscurité, nous rattrapent.

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