222 – Mer, ville, montagne et marins

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème

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En naviguant en bateau,

Vers très lointain horizon,

Imaginez-la en équivalence

En poursuite d’une évasion

De quelque ville, ou prison

Où  vous tourniez en rond,

Jusqu’à en perdre votre âme,

Et ce, sans compter  la raison.

Une vision factice, direz-vous,

Simple erreur, de point de vue.

Ils attrapent  le «mal de mer»,

Vous diront, passionnés alpins,

S’ils respirent l’air des marins,

Alors que nombre de terriens,

En fiers citadins affirmeront

Que la mer bouge sans fin.

Programme itinérant,

Associant les trois

Est le meilleur

Qui soit

Soit

.

En bateau, la côte, vue de la mer

Ne ressemble en rien, vue de terre :

En mer vous êtes sur immensité plate,

À terre un promontoire est croche-patte.

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En bateau, la ville est un port comme abri

Où marin descend, et traine, dans ses rues :

Il s’y sent, comme étranger, de liberté, épris,

Ça grouille de trop de partout, trop ça remue.

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En bateau, la montagne, devient inaccessible

Est, comme une barrière,  pour leurs horizons

Marins s’habituent à le voir plus loin, profond

Affrontant des montagnes d’eau submersible.

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Que ce soit la mer, la ville, ou la montagne :

En vos pensées partout vous accompagnent

Votre nature serait portée, divertissement

Entre mer et terre : plage vous attend.

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Quand  une ville  vous assomme,

Ou qu’elle se met à faire peur

Vous avez envie de la fuir,

Prenez  de  la  hauteur,

En grimpant sur un

Des sites majeurs

 Admirez toits,

Montagne

Port.

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Extensions 

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On pourrait y ajouter la campagne qui peut,

À certains endroits, comme en Beauce ou Brie,

S’étendre aussi à perte de vue ou d’une diversité

Infinie en bocages normands, collines bretonnes.

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Il existe bien des marinas en plein cœur de ville,

Comme à la périphérie ou en bordure de côte,

Dans la campagne ou voire dans la forêt,

En bref, en n’importe quel  plan d’eau,

Au bord d’un lac ou d’un cours d’eau.

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Y a des gens que montagne angoissera,

Et d’autres qui ne supportent pas les villes,

À chacun ses goûts, plaisirs, peurs, résistances.

Des terriens du centre Bretagne ou d’ailleurs,

Paysans d’origine bien campé terre ferme

Deviennent de bons et fiers marins.

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Il est vrai que contraire est plus rare :

On est en droit de se demander pourquoi !

À certains, c’est plus que vital, d’aller en mer,

Chercher solitude, exotisme, dépaysement,

La pèche, détente et que sais-je encore…

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Difficile choix entre la mer, la montagne et la ville,

On peut associer les trois, en vivant dans une île,

Montagneuse, avec un port, et une grande ville,

Histoire de tout avoir tout en étant tranquille.

Il y a de nombreux endroits sur notre planète

Où ce rêve est possible, où il restera en tête !

Où, tous les jours, on sera comme à la fête,

En montagne : chalet, ville, appartement,

Résidence marine, pour liberté sur mer.

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J’aime la mer, déclare un résident côtier

Moi la montagne, un habitant des Alpes,,

Moi la campagne, amoureux des champs,

Moi la ville et sans elle, je me sens perdu. !

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Toutefois on pourra aimer la mer et la terre

Un marin n’est pas cantonné à sa seule mer,

Même si de loin, celle qu’il pratique, préfère,

Tous les espaces sont pourvus d’imaginaires !

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Pour sûr, on ne grimpera pas  une  montagne,

Avec un bateau, moins encore  avec un voilier,

On ne va pas, non plus, sur la mer, en voiture.

À chacun son transport adapté à son milieu !

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Fragments

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Et mer et ville et montagne,

Auxquels ajouter campagne

Et cela fait trois compagnes.

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En mer, solitude vous gagne,

Mais ce ne sera pas le bagne,

Loin de tout lors de Bretagne.

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En ville,  du monde,  partout,

Bruits constamment, surtout,

Mais la culture est son atout.

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En montagne,  air est très pur,

Des monts et vallées, pour sûr,

Grimper sommet peut être dur

.

En campagne, quels objectifs :

Agriculture et élevage intensif,

Et toujours, il faut rester actif.

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Quatre paysages et habitations,

Bateau, appart,  chalet, maison,

À chacun vivre selon sa passion.

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On peut avoir maison … bateau,

On peut avoir bateau … maison,

Un chalet ou un appart … sinon.

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme

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En naviguant  M  en bateau,

Vers très loin  E  tain horizon

Imaginez-la    R    équivalence

En poursuite    *  d’une évasion

De quelque ville    V     ou prison

Où  vous tourniez      I     en rond,

Jusqu’à en perdre vo   L    tre âme,

Et ce, sans  compter  la  L     raison.

Une vision factice, direz  E        vous,

Simple erreur, de point    *     de vue.

Ils attrapent  le «mal    M    de mer»,

Vous diront, passion   O   nés alpins,

S’ils respirent  l’air    N  des marins,

Alors que nombre    T   de terriens,

En fiers citadins   A   affirmeront

Que la mer bou  G  ge sans fin.

Programme   N   itinérant,

Associant E   les trois

Est le meilleur

Qui soit

Soit

.

En bateau, la côte, vue de la mer

Ne ressemble en rien, vue de terre :

En mer vous êtes sur immensité plate,

À terre un promontoire est croche-patte.

.

En bateau, la ville est un port comme abri

Où marin descend, et traine, dans ses rues :

Il s’y sent, comme étranger, de liberté, épris,

Ça grouille de trop de partout, trop ça remue.

.

En bateau, la montagne, devient inaccessible

Est, comme une barrière,  pour leurs horizons

Marins s’habituent à le voir plus loin, profond

Affrontant des montagnes d’eau submersible.

.

Que ce soit la mer, la ville ou la montagne :

En vos pensées partout vous accompagnent

Votre nature serait portée, divertissement

Entre mer et terre : plage vous attend.

.

Quand une ville M vous assomme,

Ou qu’elle se met  A  à faire peur

Vous avez envie   R  de la fuir,

Prenez  de la      I   hauteur

En grimpant  N   sur un

Des sites    S majeurs

 Admirez       toits,

Montagne

Port.

.

Forme

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Évocation

 .

Petite coque de bateau, en haut,

Une plus grande coque, en bas, 

Ou  deux  paysages  différents

Qui se suivent ou se côtoient.

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Évocation

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Pour ce qui est de la coque, deux coques

On est bien en son concordance avec mer

Idem  pour paysages de mer et montagne,

Si fait que forme évoque assez bien le fond.

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La coque d’un bien petit bateau,

Avec voiles bien étarquées,

Avec, cependant, ligne bien effilée,

Proue fendant bien l’eau.

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Symbolique 

 .

La coque a pour

Caractéristique d’être

Plus légère que la masse d’eau

Correspondant à son volume, jauge,

Et cela afin que la poussée d’Archimède

Lui permette de flotter : elle  peut prendre

Plusieurs formes, de simples rondins de bois

Assemblés, ensemble, pour faire  un radeau,

Aux coques composite, voiliers compétition.

Il peut y avoir une coque (monocoque),

Deux (catamaran), trois (trimaran)

Wikipédia  Conception d’un bateau

.

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Fond

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Évocation 

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Deux, paysages, activités, rencontres 

Et tous, très différents :

 Faudra en choisir un, à défaut de pouvoir

Les embrasser tous deux.

 .

 Symbolique

 .

Un paysage  fournit une vue  d’une portion de

 L’espace terrestre, perçue par les sens humains,

 Arts visuels représentée, observée, majorité cas

À  l’horizontale,  photographiquement,  par   un

Observateur, il implique  donc  un  point de vue.

Et  lors, son  caractère résulte  de  l’action  et  de

 L’interaction de facteurs naturels et/ou humains.

La notion de paysage a sa dimension esthétique 

Forte, et picturale, littéraire,  en  représentation.

Source : Wikipédia

 . 

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Fond/forme 

 .

Un paysage représentera un espace physique,

Qu’on ne peut percevoir que par points de vue :

 .

Tout est affaire de représentation/interprétation

Mais on saurait toujours  s’il s’agit que de la mer,

D’une partie seulement avec montagne, campagne

Voire des trois à la fois sur n’importe quelle  photo,

 .

Et l’on peut rajouter, mixer, une petite ville, nichée

Dans un creux et se fondant bien dans un tableau.

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