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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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En naviguant en bateau,
Vers très lointain horizon,
Imaginez-la en équivalence
En poursuite d’une évasion
De quelque ville, ou prison
Où vous tourniez en rond,
Jusqu’à en perdre votre âme,
Et ce, sans compter la raison.
Une vision factice, direz-vous,
Simple erreur, de point de vue.
Ils attrapent le «mal de mer»,
Vous diront, passionnés alpins,
S’ils respirent l’air des marins,
Alors que nombre de terriens,
En fiers citadins affirmeront
Que la mer bouge sans fin.
Programme itinérant,
Associant les trois
Est le meilleur
Qui soit
Soit
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En bateau, la côte, vue de la mer
Ne ressemble en rien, vue de terre :
En mer vous êtes sur immensité plate,
À terre un promontoire est croche-patte.
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En bateau, la ville est un port comme abri
Où marin descend, et traine, dans ses rues :
Il s’y sent, comme étranger, de liberté, épris,
Ça grouille de trop de partout, trop ça remue.
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En bateau, la montagne, devient inaccessible
Est, comme une barrière, pour leurs horizons
Marins s’habituent à le voir plus loin, profond
Affrontant des montagnes d’eau submersible.
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Que ce soit la mer, la ville, ou la montagne :
En vos pensées partout vous accompagnent
Votre nature serait portée, divertissement
Entre mer et terre : plage vous attend.
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Quand une ville vous assomme,
Ou qu’elle se met à faire peur
Vous avez envie de la fuir,
Prenez de la hauteur,
En grimpant sur un
Des sites majeurs
Admirez toits,
Montagne
Port.
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Extensions
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On pourrait y ajouter la campagne qui peut,
À certains endroits, comme en Beauce ou Brie,
S’étendre aussi à perte de vue ou d’une diversité
Infinie en bocages normands, collines bretonnes.
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Il existe bien des marinas en plein cœur de ville,
Comme à la périphérie ou en bordure de côte,
Dans la campagne ou voire dans la forêt,
En bref, en n’importe quel plan d’eau,
Au bord d’un lac ou d’un cours d’eau.
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Y a des gens que montagne angoissera,
Et d’autres qui ne supportent pas les villes,
À chacun ses goûts, plaisirs, peurs, résistances.
Des terriens du centre Bretagne ou d’ailleurs,
Paysans d’origine bien campé terre ferme
Deviennent de bons et fiers marins.
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Il est vrai que contraire est plus rare :
On est en droit de se demander pourquoi !
À certains, c’est plus que vital, d’aller en mer,
Chercher solitude, exotisme, dépaysement,
La pèche, détente et que sais-je encore…
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Difficile choix entre la mer, la montagne et la ville,
On peut associer les trois, en vivant dans une île,
Montagneuse, avec un port, et une grande ville,
Histoire de tout avoir tout en étant tranquille.
Il y a de nombreux endroits sur notre planète
Où ce rêve est possible, où il restera en tête !
Où, tous les jours, on sera comme à la fête,
En montagne : chalet, ville, appartement,
Résidence marine, pour liberté sur mer.
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J’aime la mer, déclare un résident côtier
Moi la montagne, un habitant des Alpes,,
Moi la campagne, amoureux des champs,
Moi la ville et sans elle, je me sens perdu. !
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Toutefois on pourra aimer la mer et la terre
Un marin n’est pas cantonné à sa seule mer,
Même si de loin, celle qu’il pratique, préfère,
Tous les espaces sont pourvus d’imaginaires !
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Pour sûr, on ne grimpera pas une montagne,
Avec un bateau, moins encore avec un voilier,
On ne va pas, non plus, sur la mer, en voiture.
À chacun son transport adapté à son milieu !
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Fragments
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Et mer et ville et montagne,
Auxquels ajouter campagne
Et cela fait trois compagnes.
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En mer, solitude vous gagne,
Mais ce ne sera pas le bagne,
Loin de tout lors de Bretagne.
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En ville, du monde, partout,
Bruits constamment, surtout,
Mais la culture est son atout.
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En montagne, air est très pur,
Des monts et vallées, pour sûr,
Grimper sommet peut être dur
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En campagne, quels objectifs :
Agriculture et élevage intensif,
Et toujours, il faut rester actif.
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Quatre paysages et habitations,
Bateau, appart, chalet, maison,
À chacun vivre selon sa passion.
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On peut avoir maison … bateau,
On peut avoir bateau … maison,
Un chalet ou un appart … sinon.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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En naviguant M en bateau,
Vers très loin E tain horizon
Imaginez-la R équivalence
En poursuite * d’une évasion
De quelque ville V ou prison
Où vous tourniez I en rond,
Jusqu’à en perdre vo L tre âme,
Et ce, sans compter la L raison.
Une vision factice, direz E vous,
Simple erreur, de point * de vue.
Ils attrapent le «mal M de mer»,
Vous diront, passion O nés alpins,
S’ils respirent l’air N des marins,
Alors que nombre T de terriens,
En fiers citadins A affirmeront
Que la mer bou G ge sans fin.
Programme N itinérant,
Associant E les trois
Est le meilleur
Qui soit
Soit
.
En bateau, la côte, vue de la mer
Ne ressemble en rien, vue de terre :
En mer vous êtes sur immensité plate,
À terre un promontoire est croche-patte.
.
En bateau, la ville est un port comme abri
Où marin descend, et traine, dans ses rues :
Il s’y sent, comme étranger, de liberté, épris,
Ça grouille de trop de partout, trop ça remue.
.
En bateau, la montagne, devient inaccessible
Est, comme une barrière, pour leurs horizons
Marins s’habituent à le voir plus loin, profond
Affrontant des montagnes d’eau submersible.
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Que ce soit la mer, la ville ou la montagne :
En vos pensées partout vous accompagnent
Votre nature serait portée, divertissement
Entre mer et terre : plage vous attend.
.
Quand une ville M vous assomme,
Ou qu’elle se met A à faire peur
Vous avez envie R de la fuir,
Prenez de la I hauteur
En grimpant N sur un
Des sites S majeurs
Admirez toits,
Montagne
Port.
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Forme
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Évocation
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Petite coque de bateau, en haut,
Une plus grande coque, en bas,
Ou deux paysages différents
Qui se suivent ou se côtoient.
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Évocation
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Pour ce qui est de la coque, deux coques
On est bien en son concordance avec mer
Idem pour paysages de mer et montagne,
Si fait que forme évoque assez bien le fond.
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La coque d’un bien petit bateau,
Avec voiles bien étarquées,
Avec, cependant, ligne bien effilée,
Proue fendant bien l’eau.
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Symbolique
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La coque a pour
Caractéristique d’être
Plus légère que la masse d’eau
Correspondant à son volume, jauge,
Et cela afin que la poussée d’Archimède
Lui permette de flotter : elle peut prendre
Plusieurs formes, de simples rondins de bois
Assemblés, ensemble, pour faire un radeau,
Aux coques composite, voiliers compétition.
Il peut y avoir une coque (monocoque),
Deux (catamaran), trois (trimaran)
Wikipédia Conception d’un bateau
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Fond
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Évocation
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Deux, paysages, activités, rencontres
Et tous, très différents :
Faudra en choisir un, à défaut de pouvoir
Les embrasser tous deux.
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Symbolique
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Un paysage fournit une vue d’une portion de
L’espace terrestre, perçue par les sens humains,
Arts visuels représentée, observée, majorité cas
À l’horizontale, photographiquement, par un
Observateur, il implique donc un point de vue.
Et lors, son caractère résulte de l’action et de
L’interaction de facteurs naturels et/ou humains.
La notion de paysage a sa dimension esthétique
Forte, et picturale, littéraire, en représentation.
Source : Wikipédia
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Fond/forme
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Un paysage représentera un espace physique,
Qu’on ne peut percevoir que par points de vue :
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Tout est affaire de représentation/interprétation
Mais on saurait toujours s’il s’agit que de la mer,
D’une partie seulement avec montagne, campagne
Voire des trois à la fois sur n’importe quelle photo,
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Et l’on peut rajouter, mixer, une petite ville, nichée
Dans un creux et se fondant bien dans un tableau.
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