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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
La corde, l’arc, la flèche, cible,
L’énergie, précision, fait mouche,
Tout est dit dans cette métaphore
De l’amour qui soudainement touche
Point sensible … jusqu’à lui succomber
Avant même d’avoir ouvert … la bouche.
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Mais cela ne marche pas à tous les coups,
Ce serait trop simple et trop conditionné,
Où serait notre libre arbitre, de décider,
Si la flèche nous atteint, passe par trou,
Si amour est parfois un gruyère éventé
Ou que Cupidon est bien trop pressé,
De nous toucher, se moque de nous
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Et puis certains ont une carapace,
Fendre l’armure n’est pas donné,
Aucune flèche ne pourra percer
Quelqu’un qui chasse en rapace.
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Quand il vous manque une corde à votre arc,
Vous ne pouvez le tendre, décochez flèches :
Votre bois n’est pas assez souple, il est rêche
Car vous ne serez pas sûr de prendre marque.
Pour vous introduire, en cœur même de cible,
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Et y rester planté comme à demeure en place,
Si la cible parfois se tord, bouge… se déplace,
C’est qu’elle a un cœur, trop fragile, sensible
Cupidon, que l’on sait, d’un amour sans nom,
Tire à bout pourtant à la moindre inclination,
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Et, il rate, une fois sur deux : il est trop pressé,
S’il s’occupe du suivant, qu’il vient observer.
Certains ont un carquois, un arc, trois flèches
La nuit et le jour s’en servent comme mèches,
Pour allumer tout feu, là où il devient brûlant,
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Pour qu’en partant, cible fasse de vous amant.
Mais il existe de ces flèches, qui rebondissent
Et ne perforent jamais leur cible, les rejettent
Comme si, impénétrable à vos tirs trop précis,
Déjà vous disent adieu ni sans vous dire merci.
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Extensions
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La corde, l’arc, flèche et cible, force, trajectoire :
Autant de mots accouplés et qui vont de pair
Avec un but à atteindre, la mort ou l’amour,
Tout comme deux côtés d’une même pièce
Sur laquelle l’amour sera au sens figuré.
La cible est vue passive, dans la mort :
Celui qui la reçoit ne la voit pas venir
Lors elle est vue active, dans l’amour :
Celui qui la reçoit, la fait rebondir vers
L’archer, pour signifier qu’il l’a acceptée.
Métaphore, pour sûr, que ce messager que
L’on ne peut plus fort, et, des flèches, comme
Celles-là, l’on en espère encore, et … en corps,
Jusqu’à la fin de ses jours, la fin de ses amours.
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Arc, flèche, cible, archer, intention, centre, but, tension, décochage
Tout un vocabulaire, balistique, sportif, mais souvent guerrier
Accompagne la corde qui se tend et se détend brusquement
Si la flèche n’atteint pas son but c’est la faute à Zénon
Soutenant que l’évidence des sens est fallacieuse
Et donc que le mouvement est impossible
Ce qui a été résolu en mathématique
Par résultats sur suites infinies
Ceux portant sur l’analyse.
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Une corde représentera ici, l’adresse au tir.
En tout, même en amour, il faut s’exercer,
Et ce d’autant qu’il n’existe pas de manuel
Expliquant comment toucher à tous coups.
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Il n’y a que Cupidon, à qui l’on aura attribué,
Un tel talent, hélas… il ne se manifesterait guère
De nos jours où rien n’est plus aussi manipulatoire
Et lors s’adresser à lui n’est pas cibler, crier, victoire.
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Il n’empêche qu’on parle du coup de foudre amoureux
Comme de flèche qui vous frappe, touche en plein cœur
Et qu’on ne pourrait retirer, sans mourir sur le champ
En finissant à bout de souffle et vidé de son sang !
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Fragments
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Quand il manque corde, à votre arc :
On peut fort bien rater cœur de cible.
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De quel arc et de quelle corde s’agit-il :
Il s’agit ici d’un choix d’une métaphore
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En l’occurrence, de qualité, compétence,
Signant l’arrêt d’un amour ou d’alliance.
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On le dit, le voit bien pour une profession,:
N’avez pas le bon profil, bonne motivation.
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En amour un petit détail peut vous écarter :
La taille, poids, visage, manque de vivacité.
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En amour, la cible est loin d’être fixe et stable :
Elle bouge, s’éloigne, se rapproche selon envies ;
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Un arc, une flèche, une cible, une corde, un archer,
Une intention, tension, un but, décochage, parcours.
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Autant de paramètres qui entrent en ligne de compte,
Comme autant de critères pour rencontrer son conjoint
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Ce peut demander nombre d’essais-erreurs et du temps,
Comme, cas de coup de foudre, réussir du premier coup.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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La corde, l’arc, M la flèche, cible,
L’énergie, précisi A on, fait mouche,
Tout est dit dans N cette métaphore
De l’amour qui sou Q dainement touche
Point sensible … jus U qu’à lui succomber
Avant même d’avoir E ouvert … la bouche.
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Mais cela ne marche C pas à tous les coups,
Ce serait trop simple O et trop conditionné,
Où serait notre libre R arbitre, de décider,
Si la flèche nous atte D int, passe par trou,
Si amour est parfois E un gruyère éventé,
Ou que Cupidon est * bien trop pressé,
De nous toucher À se moque de nous
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Et puis certains A ont une carapace,
Fendre l’armure R n’est pas donné,
Aucune flèche ne C pourra percer
Quelqu’un qui chas * se en rapace.
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Quand il vous manque une corde à votre arc,
Vous ne pouvez le tendre, décochez flèches :
Votre bois n’est pas assez souple, il est rêche >
Car vous ne serez pas sûr de prendre marque.
Pour vous introduire, en cœur même de cible,
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Et y rester planté comme à demeure en place,
Si la cible parfois se tord, bouge… se déplace,
C’est qu’elle a un cœur, trop fragile, sensible >
Cupidon, que l’on sait, d’un amour sans nom,
Tire à bout pourtant, à la moindre inclination,
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Et, il rate, une fois sur deux : il est trop pressé,
S’il s’occupe du suivant, qu’il vient observer.
Certains ont un carquois, un arc, trois flèches >
La nuit et le jour s’en servent comme mèches,
Pour allumer tout feu, là où il devient brûlant,
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Pour qu’en partant la cible fasse de vous amant.
Mais il existe de ces flèches, qui rebondissent
Et ne perforent jamais leur cible, les rejettent >
Comme si, impénétrable à vos tirs trop précis,
Déjà vous disent adieu ni sans vous dire merci !
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Forme
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Évocation
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En haut, un bel arc, tendu
Et en bas, un lot de flèches
Disponibles à cible, tirer
Et jusqu’en plein cœur !
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Sans corde, arc ne peut lancer de flèche,
Atteindre une cible
Et on aura beau avoir plusieurs flèches :
Paradoxe de Zénon !
Un arc bien tendu avec quatre flèches
Ne manquera que choix cible à toucher,
Cible sans doute de quel qu’amoureuse,
Si fait que forme épouse bien le fond.
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Symbolique
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En tant qu’outil ou instrument,
Et non plus seulement en tant que signe,
La flèche, symbole pénétration,
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La flèche symbolise aussi la pensée,
Qui introduit la lumière et l’organe créateur.
La flèche est l’objectivation, le choix,
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Symbole aussi de la pointe acérée
Qui vole pour surprendre et tuer sa victime.
Symbolise la mort foudroyante.
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G. Bachelard : vitesse et droiture.
Comme celles des dieux, les flèches de l’amour
Sont infaillibles, comme un éclair.
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Fond
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Évocation
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Changer l’image ici
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Sans corde, arc ne peut lancer de flèche,
Atteindre une cible
Et on aura beau avoir plusieurs flèches :
Paradoxe de Zénon !
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Symbolique
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L’arc symbolise l’adresse.
En effet, c’est une arme qui
Nécessite de la concentration,
Mais aussi de la force pour
Atteindre cible en plein cœur.
Dans la mytho logie, les flèches
Que Cupidon tire avec son arc,
Sym-boli-sent le coup de foudre.
D’ailleurs, la foudre reste associée
Aux flèches de l’arc chez les indiens.
En effet, pour ces derniers la flèche
Envoyée par l’arc est comparée à
Un éclair qui perce l’obscurité,
C’est-à-dire l’ignorance.
1001symboles.net/symbole/sens-de-arc.html
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Fond/forme
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On dit parfois de quelqu’un
Ce n’est pas une flèche … celui-là >>>
Il ne termine pas vite projet.
Et ce qui est vrai au travail
L’est encore davantage en amour >>>
Remettre est perdre toujours.
Quatre éléments interviendront
Arc, flèche, cible, en tant qu’objets >>>
Le tireur et son adresse autant.
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