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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Regarder une bonne amie
C’est à la fois se rapprocher
Et tout à la fois se distancier
À défaut d’intimité physique.
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Pas d’ambiguïtés pour le désir,
Rien que pur instant de plaisir,
D’être ensemble, et d’en jouir,
Et copain et copine … pour finir.
Éclats, de rire, et éclats, de voix,
Sont tous des éclats d’existence».
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Passer d’amitié à amour passion,
Reste, toujours, secrète tentation,
À en souffrir parfois de n’être pas
L’élu qu’elle cajolera en ses bras.
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Quand je te regarde, je t’imagine
Et quand je t’imagine, je te vois,
C’est comme cela à chaque fois,
À présent que tu es ma copine.
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Il arrive que ma raison vacille
Et me dise, tu es gentille fille,
Puis, mes yeux, se décillent :
Rien que fantôme, coquille !
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J’écoute ta voix : pur délice,
Chantante et d’accent coloré,
Lors moi, te parler : supplice,
Pour trouver le mot «aimer».
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Je sais, je suis un bel imbécile,
Que de croire cette chose facile
Plus un crétin doublé d’un idiot
Que d’écrire aujourd’hui ce mot.
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Ça soulage, le cœur, la conscience
Mais cela augmentera ta défiance,
Comprenant, en bonne intelligence,
Que statu quo garde bonne distance.
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Entre nous, au-delà d’attraits… désirs
Nous restons en contact, à en souffrir,
Sans avoir moindre occasion du plaisir,
Que la chair peut donner à … s’évanouir.
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J’écris, je crie, je n’en aurai … jamais fini,
D’espérer, qu’un jour, nous soyons réunis,
Par un beau projet et qui nous tient à cœur
Qui deviendrait le début d’un vrai bonheur !
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Extensions
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Quand je te regarde, je t’imagine :
Toute une série de portraits
Passent devant mes yeux
Avec tes expressions qui
N’appartiendraient qu’à toi,
Mais que moi et moi seul je vois.
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Lors, j’entends, par intermittences,
Tes cris, ou tes rires, en abondance,
Soupirs, comme autant résonnances,
Si ce n’est tes murmures à mes oreilles,
Qui me gratifieront de leurs espérances.
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Me remémore instants passés avec toi,
À faire les fous, à faire un peu tout
Ce qui nous passait par la tête,
Nous procurait un air de fête,
Avec des tonnes de chansons bêtes.
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Et puis, surtout, quand tout s’arrête,
Lors fête est finie, je me suis vidé la tête
Mais je l’ai remplie de toi pour un jour
Deux, trois, une semaine, jusqu’à
La prochaine fois où je te vois.
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L’imagination, comme chacun sait, est la folle du logis
Mais au sujet d’une fille qu’on aime, elle est plus ravie,
Que ce soit pour partager écriture empreinte de poésie,
Pour examiner au microscope, les secrets de la biologie,
Pour une autre activité et qui, par passion, nous réunit.
On peut projeter n’importe quoi, sur l’être que l’on aime
Sauf des pensées ou des actes qui l’humilie ou le sacrifie.
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On ne regarde sa chérie,
Qu’avec les yeux du corps transi,
Les yeux du cœur et de l’esprit, aussi.
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On ne regarde ce qu’elle est, elle fait, dit :
On regarde l’ensemble comme une holographie,
Et on gomme ses défauts autant par-là que par-ci.
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Si fait que les fantasmes, les désirs, les imaginaires,
Iront plus loin, plus haut, que de s’envoyer en l’air,
Même si cela conserve toute chose, extraordinaire.
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Quand je t’imagine, je te regarde les yeux fermés
J’imprime ton portrait sur intérieur paupières
Comme si tu demeurais présente face à moi.
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Fragments
Lors je regarde quelqu’un,
Je le perçois avec mes yeux
Et aussi, avec mon cerveau,
Qui le catalogue et dévisage.
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Mais, parfois, il va plus loin :
Il l’imagine comme ceci, cela
Et il lui brode un personnage,
Collant, selon lui … à sa peau !
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Lors je te regarde, fais de même
Avec bienveillance et bienséance,
J’imagine mouvements et danses,
Sans compter mimiques suprêmes
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On appelle cela faire des projections
Comme en utilisant une bombarde :
Instrument joyeux ou mélancolique,
Elle créée notes au plus fort, plus loin.
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Je te bombarde de qualités que tu as,
J’y rajoute défauts que tu n’aurais pas
Et ainsi je dresse, et de toi, un portrait
Qui n’est pas parfait mais qui me plait.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Regarder une bonne amie
C’est à la fois se rapprocher
Et tout à la fois se distancier
À défaut d’intimité physique.
Pas d’ambiguïtés pour le désir,
Rien que pur instant de plaisir,
D’être ensemble, et d’en jouir,
Et copain et copine … pour finir.
Éclats, de rire, et éclats, de voix,
Sont tous des éclats d’existence».
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J E T E R E G A R D E,
Passer d’amitié à amour passion,
Reste, toujours, secrète tentation,
À en souffrir parfois de n’être pas
L’élu qu’elle cajolera en ses bras.
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Quand je te regarde, je t’imagine
Et quand je t’imagine, je te vois,
C’est comme cela à chaque fois,
À présent que tu es ma copine.
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Il arrive que ma raison vacille
Et me dise, tu es gentille fille,
Puis, mes yeux, se décillent :
Rien que fantôme, coquille !
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J E T ’ I M A G I N E,
J’écoute ta voix : pur délice,
Chantante et d’accent coloré,
Lors moi, te parler : supplice,
Pour trouver le mot «aimer».
.
Je sais, je suis un bel imbécile,
Que de croire cette chose facile
Plus un crétin doublé d’un idiot
Que d’écrire aujourd’hui ce mot.
.
Ça soulage, le cœur, la conscience
Mais cela augmentera ta défiance,
Comprenant, en bonne intelligence,
Que statu quo garde bonne distance.
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C O M M E U N E A M I E !
Entre nous, au-delà d’attraits… désirs
Nous restons en contact, à en souffrir,
Sans avoir moindre occasion du plaisir,
Que la chair peut donner à … s’évanouir.
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J’écris, je crie, je n’en aurai … jamais fini,
D’espérer, qu’un jour, nous soyons réunis,
Par un beau projet et qui nous tient à cœur
Qui deviendrait le début d’un vrai bonheur !
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Forme
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Évocation
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Colonne de sustentation
Ou empilement de livres
Peut-être une bombarde
Avec un garçon musicien.
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Bombarde, et air, et tempo
De musicien et d’imagination,
Qui galope pour créer nombreux
Scénarios, amoureux, gratuits !
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Symbolique
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Connues dès
La plus haute
Antiquité, Moyen âge,
Cornemuse et bombarde
Ont très vite pris racine
Dans les pays bretons.
Au gré des évolutions
Techniques, modes musicales,
Pressions sociales, et des
Grands évènements historiques,
Couple bombarde-biniou devenu,
L’expression d’une certaine
Culture populaire, culture puisant
Sa force dans la tradition orale,
Rayonnant des cours de ferme
Au cœur des bourgs,
Des grèves à la lande, de la
Basse Bretagne à toute la péninsule.
mesgenealogies.blogspot.com/2013/07/la-bombarde.
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Fond
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Évocation
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Bombarde, et air, et tempo
De musicien et d’imagination,
Qui galope pour créer nombreux
Scénarios, amoureux, gratuits.
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Symbolique
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Créé en 1985, le Festival
De Kleg-Bombarde & Cie
Sera devenu le symbole
Des musiciens bretons,
Résolument contemporains
Et très ouverts sur le Monde.
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Car la bombarde aurait nombre
De cousines partout sur la planète,
Et toutes se retrouveront de nouveau
En famille à Cléguérec (près de Pontivy)
Letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?
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Fond/forme
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Bombarde provient du latin bombus
Signifiant bourdonnement, bruit sourd
Il projette tellement de sons forts, même
Quelqu’un, de sourd, l’entendrait de loin.
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Le son peut être joyeux ou mélancolique,
Passant de l’un à l’autre, comme usage
Comme pour amie tendre et espiègle.
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Elle peut être joué en solo ou couple
Avec une cornemuse ou un biniou
Tout comme un bagad entier
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