.
Originaux : poème, extensions, fragments
.
Poème
.
Un afflux de sang et qui monte aux joues
Les faisant rosir, ou rougir, malgré soi,
De honte, de gêne, de désir, de plaisir,
Parfois plaisant, souvent embêtant.
.
S’il est de sang, n’est pas innocent
Dépend pourquoi, dépend de qui.
Entre femmes juste événement,
Avec homme, c’est déclaration.
.
Afflux de sang augmente encore,
En proportion d’un corps à corps,
Qu’emprunte, qu’affronte, qu’effronte
L’émotion vers la joie, ou vers la honte,
Lors tel afflux de sang, atteint le cerveau,
Il est trop tard pour espérer le contrôler.
.
Un afflux de sang n’est, jamais, innocent,
Qu’il soit aux joues au ventre ou partout,
Il en résulte la cause, l’effet, d’émotions,
Que l’on ne contrôlera et d’aucune façon.
.
Celui-ci enflamme bien corps, fille, partout,
La mettant en embarras et cause son tracas,
Comme si, elle s’avouait en être … touchée,
Choquée par ce que vous avez dit, ou fait !
.
Celui-ci monte aux lèvres, petites et grandes
Les rosissent sans fards ni rouges artificiels,
Lui fait sentir quel qu’antichambre d’un ciel
Quand homme, en son sein, l’habite, la hante.
.
Il arrive que ce soit de peur ou voire de honte
Qu’il s’agisse de son front, subissant affronts,
Rougir d’avoir été insulté, parfois malmené
Quand en les yeux s’éteint sa pudeur salie.
.
Un afflux de sang n’est jamais innocent
Surtout pendant l’effort très important
Pour le contrôler, ne pas s’épancher,
Avant qu’il soit tard pour l’éponger.
.
Allumer, en ses yeux, une lumière
Qui scintille, sous un flux de sang
Parvenant à illuminer en cerveau,
Cet arbre de noël des plus beaux,
Affolant ses nerfs, et ses humeurs,
Tout autant sinon plus que son sang
Pour les retrouver comme innocents,
D’interdits partagés venant de tomber.
.
Extensions
.
Un afflux de sang ne serait jamais innocent,
En quel qu’endroit du corps qu’il arrive,
Rougir de plaisir après rugir de désir :
Nos sensations, des plus animales
Conditionnent à se sentir bien, mal,
Femelle, mâle, terne, original.
Est-ce mieux d’avoir sang chaud
Que d’avoir du sang-froid.
.
Le sang chaud démarre
Au quart de tour quand
Le sang-froid demande un temps
À monter en température.
Le sang chaud se doit de garder
Son sang-froid pour ne pas
Partir avant que l’autre n’atteigne
Son plateau pour que tous deux
Montent encore ensemble au plus haut.
.
Vasodilatation et vasoconstriction ont racine commune avec vase
Par remplissage ou par gonflement ou par conjugaison les deux
Mais pour autant que le sang afflue aux joues, ne les gonfle pas,
Il indique seulement fort état émotionnel inconscient qui se voit
Et qui est le fruit d’une certaine timidité maladive, incontrôlée.
Le pire serait de le faire remarquer, provoquant honte ou gène
Et en contrepartie un rejet de celui qui l’a dit, comme goujat !
.
Le sang étant rouge, dès lors que la peau
Sur les joues se teinte de la même couleur,
De façon innocente, inconsciente, incontrôlée
On peut parier apparition très fortes émotions
.
Il peut aussi bien s’agir d’une joie très intense,
Que de timidité maladive sous effet de surprise
Ou encore conséquemment à une humiliation,
Culpabilité ou honte suite à une réprimande.
.
Bien qu’ici il s’agirait plutôt d’un amour
Que quelqu’une cherche à dissimuler
Afin de ne pas trahir ses émotions,
De se trouver en vulnérabilité.
.
Comme quoi un cœur
Pas qu’un muscle :
Est le modérateur
De flux sanguin
Amoureuse
Transie.
.
Fragments
.
Un afflux de sang est souvent bienveillant,
Quand on accentue émotions et sentiment.
.
Afflux de sang devient, parfois, perturbant,
Lors on aura fini long parcours, en courant.
.
Notre cœur est un muscle pompant notre sang
Pas un vase, et encore moins, un vase battant.
.
.
Peut-être un vase qui se contracte, se rétracte,
Si ce n’est un vase qui se fendille et se détracte.
.
Quand même un tant soit peu, ce dernier émule
Le cœur, avec ses oreillettes, ventricules, valvule.
.
On pourrait y mettre cœur gros en appropriance
Voire le porter sur soi, en externe, avec ses anses.
.
Un cœur en forme de vase, vase en forme de cœur
Voilà qui sait la meilleure promesse d’un bonheur.
.
Il y en a qui rougissent dès leur moindre émotion,
Sur laquelle ils n’auront de contrôle avec la raison.
.
Après son sport, un visage rouge reste en réactivité
Naturelle du corps, pour, sa température, réguler.
.
Graphiques : calligramme, forme et fond
.
Calligramme
.
Un afflux de sang et qui monte aux joues
Les faisant rosir, ou rougir, malgré soi,
De honte, de gêne, de désir, de plaisir,
Parfois plaisant, souvent embêtant.
S’il est de sang, n’est pas innocent
Dépend pourquoi, dépend de qui.
Entre femmes juste événement,
Avec homme, c’est déclaration.
Afflux de sang augmente encore,
En proportion d’un corps à corps,
Qu’emprunte, qu’affronte, qu’effronte
L’émotion vers la joie, ou vers la honte,
Lors tel afflux de sang, atteint le cerveau,
Il est trop tard, pour espérer le contrôler.
.
Un afflux de sang n’est, jamais, innocent,
Qu’il soit aux joues A J au ventre partout,
Il en résulte la cause F A l’effet d’émotions,
Que l’on ne contrôlera F M et d’aucune façon.
Celui-ci enflamme bien L A corps, fille, partout,
La mettant en embarras U I et cause son tracas,
Comme si, elle s’avouait X S en être … touchée,
Choquée par ce que vous * * avez dit, ou fait !
Celui-ci monte aux lèvres D I petites et grandes
Les rosissent sans fard ni E N rouges artificiels,
Lui fait sentir quel qu’anti * N chambre d’un ciel
Quand homme, en son sein S O l’habite, la hante.
Il arrive que ce soit de peur A C ou voire de honte,
Qu’il s’agisse de son front N E subissant affront,
Rougir d’avoir été insulté G N parfois malmené
Quand en les yeux s’éteint * T sa pudeur salie.
.
Un afflux de sang n’est jamais innocent
Surtout pendant l’effort très important
Pour le contrôler, ne pas s’épancher
Avant qu’il soit tard pour l’éponger
Allumer, en ses yeux, une lumière
Qui scintille, sous un flux de sang
Parvenant à illuminer en cerveau,
Cet arbre de noël des plus beaux,
Affolant ses nerfs, et ses humeurs,
Tout autant sinon plus que son sang
Pour les retrouver comme innocents,
D’interdits partagés venant de tomber.
.
Forme
.
.
Évocation
.
Vase ancien, décoré
Peut-être période étrusque
Mais qui est de toute beauté
Avec comme cœur en corps !
.
.
Quel rapport entre un vase ancien
Et un afflux de sang :
Aucun, bien qu’il ressemblerait un peu
À un cœur qui bat !
Vase ancien, avec ou sans anse
Manipulé toujours avec aisance
Se comporte comme cœur qui bat,
Et évoquera dès lors afflux de sang.
.
Symbolique
.
L’assimilation
Symbolique
Du cœur au
Vase ancien
À la coupe remonterait
Assez loin dans le passé.
Déjà, en ancienne Égypte,
Il serait hiéroglyphe cœur.
En druidisme, existait, aussi
Quelque chose de tel et la coupe
Présentée par la jeune fille à
Celui qu’elle avait choisi,
Pendant son repas
De fiançailles,
Signifiait très
Clairement
Un don du cœur.
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
Quel rapport entre un vase ancien
Et un afflux de sang :
Aucun, bien qu’il ressemblerait un peu
À un cœur qui bat !
.
Symbolique
.
Dans les traditions modernes,
Le cœur est devenu le symbole
De l’amour profane, de la charité
De l’amour, amitié et de la droiture.
Cœur, l’organe central de l’individu,
Correspondra à la notion de centre.
L’occident en aura fait le siège des
Sentiments tandis que toutes les
Civilisations viendront ajouter
L’intelligence puis ’intuition
Tant culture traditionnelle,
Connaissance, n’excluent
Pas toutes valeurs
Affectives.
.
.
Fond/forme
.
Un vase en forme de cœur
Un cœur en forme de vase :
Il est plus fréquent d’évoquer
Un utérus en forme de vase
Mais le cœur y sera autant,
Vase peut contenir sang
Qui coule, se répand
Pour quelqu’un,
En vous
Oui
.