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La mer sait se faire douce
Avant que se faire grosse,
Le vent sait nous pousser,
Avant qu’il ne nous drosse,
Et la houle nous chahuter,
Et avant de nous renverser.
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À chaque fois gitera bateau,
À mettre chandeliers en l’eau.
Et il se redresse grâce à son lest
Et, la vague suivante, de l’eau,
Le fait, du coup, se coucher,
Tout de travers dans le flot.
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Mais, toujours, il repartira
En serpentant, louvoyant,
Prendra, parfois, des coups
Et s’il avancera par à-coups
Ce ne sont pas… contrecoups
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Il tangue… il roule … il oscille,
Il enfourne… il déhale… il vrille,
Terme de mer dédié et approprié,
À votre service, pour décrire enfer,
Lors tout va mal faites votre prière.
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Maintenir
Vitesse constante,
Ne pas devenir alarmante
Sinon, ne vous reste qu’à prier,
Quand horizon, ciel, votre cerveau,
Tout est bouché, à cent mètres du bateau
De mauvaises rencontres pourraient se produire.
Dans une lessiveuse, le sombre ne vous fera pas reluire
Il deviendra impossible d’avancer lors traitresse déferlante
Celle-ci vous emporte comme fétu tronc bois, sur pente.
Tant, combien de marins… combien de capitaines,
Rapporte Victor Hugo, malgré leurs peines,
Ont fini par payer lourd tribut au flot
Avec, pour tombe fond des eaux.
Vaut-il mieux rester sur terre,
Qui est plus nourricière
Que sur toutes mers,
Et pourtant toute
Première mère
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Et je ne vous parle pas de couleurs du temps,
Ni de celle des vagues, des violences du vent,
Ni des bruits sur la coque et dans les drisses,
À devenir sourd, comme un pot qui dévisse !
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Extensions
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Voilà bien un poème évoqué
Qui vous atterre, la longueur de ses vers
Changeant chaque fois que houles
Chahutent les foules des mots que l’on voit.
Un voilier, ça bouge tout le temps,
Un peu, beaucoup, fortement.
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Y a qu’au port où c’est pas du tout
Et encore … pas toujours :
Il suffira que la houle y entre
Ou que le ressac se fasse sentir.
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En forte houle, il est bouchon sur l’eau.
C’est la vitesse qui le stabilise, sur un flanc,
Et lui permet de franchir la vague en négociant.
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Le barreur a son mot à dire, pour lisser les à-coups,
Quand le vent et le courant se contrarie,
Sinon il tape et il tosse et le confort à bord s’en ressent:
Il faut prévoir où on va mettre le pied
Avant de le lancer au risque de se faire déséquilibrer !
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Houle, houle … houle, là là … elle ne s’arrête pas,
Elle se répète, à l’infini, comme une onde stable
Elle tosse et tape le voilier qui freine et repart
La franchissant droit devant : faut négocier
Pas toujours facile, avec une voile au vent
Et voilà-t-il pas qu’un mascaret se forme
Prend de la hauteur et court vers nous
Pourquoi la vague est-elle différente,
Pourquoi elle ne … s’effondre pas ?
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La houle reste un mouvement constant,
De mer qui roule, montant, descendant.
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La houle vous met le bateau, de travers,
Et le fait tanguer, rouler, tout à sa guise
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La houle quand elle est courte, cassante
Vous met voilier, à l’ancre, en tous sens.
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La houle les flancs du bateau, frappant,
Vous claque bruits de clapots éclatants.
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La houle vous berce en vous endormant,
Ou elle vous fait vivre un enfer dément !
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216 – Calligramme
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La mer sait …………… V ..………. se faire douce
Avant que ………….… O ……… se faire grosse,
Le vent sait …………. I ……… nous pousser,
Avant qu’il …………. L ….. ne nous drosse,
Et la houle ….….… I ..… nous chahuter,
Et avant de ……… E .. nous renverser.
À chaque fois …. R … gitera bateau,
À mettre chan * deliers en l’eau.
Et il se redresse R grâce à son lest
Et, la vague sui E vante, de l’eau,
Le fait du coup S se coucher,
Tout de travers S dans le flot.
Mais toujours E il repartira
En serpentant N louvoyant
Prendra parfois T des coups
S’il avancera * par à-coups
Ce ne sont pas * contrecoups
.
Il tangue il H roule, il oscille,
Il enfourne O il déhale, vrille,
Terme de mer U dédié, approprié,
À votre service L pour décrire enfer,
Lors tout va mal E faites votre prière.
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Maintenir
Vitesse constante,
Ne pas devenir alarmante
Sinon, ne vous reste qu’à prier,
Quand horizon, ciel, votre cerveau,
Tout est bouché, à cent mètres du bateau
De mauvaises rencontres pourraient se produire.
Dans une lessiveuse, le sombre ne vous fera pas reluire
Il deviendra impossible d’avancer lors de traitresse déferlante
Celle-ci vous emportera comme fétu tronc de bois sur pente.
Tant, combien de marins… combien de capitaines,
Rapporte Victor Hugo, malgré leurs peines,
Ont fini par payer lourd tribut au flot
Avec, pour tombe fond des eaux.
Vaut-il mieux rester sur terre,
Qui est plus nourricière
Que sur toutes mers,
Et pourtant toute
Première mère
.
Et je ne vous parle pas de couleurs du temps,
Ni de celle des vagues, des violences du vent,
Ni des bruits sur la coque et dans les drisses,
À devenir sourd, comme un pot qui dévisse !
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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En haut, ce n’est pas une voile,
Et en bas, ce n’est pas une coque
Ça ressemble à une lampe à huile
Ou alors un feu de signalisation !
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Que ce soit lampe au feux, rien à voir
avec quelques fortes houles en mer
et lors forme se distingue du fond.
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Chacun aura reconnu une lampe à huile,
De style de celle d’Aladin :
Mais à quoi pourrait-elle bien ressembler
la forme du haut : une flamme ?
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Symbolique
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La lampe, qu’elle soit électrique,
À huile ou à pétrole représente toujours
Une lumière intérieure, une énergie,
Des capacités et talents que nous maîtrisons.
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C’est l’homme qui maîtrise la lumière
Avec un certain pouvoir d’allumer et d’éteindre.
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La lumière est le symbole de la connaissance,
Tu apprends de jour en jour à mieux te connaître,
Tu évolueras grâce à ces informations et à ce savoir.
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Descriptif
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216 – Un voilier ressent de fortes houles
Alignement central / Titre serpentin / Thème bateau
Forme en ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : feu-signal
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Fond
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Évocation
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Feu de signalisation vert, pour tribord
Qu’on peut déplacer
Installer en feu de secours ou permanent
Selon besoins du bord.
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Symbolique
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Les feux de navigation
Permettent, pendant la nuit
Ou lorsque visibilité est réduite
D’apercevoir de loin la présence
D’un navire ou de communiquer
Votre position, en cas de détresse.
Ils faciliteront donc la navigation
Et préviennent les accidents en mer.
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Feux tribord / bâbord s’installent
Aux deux côtés du bateau :
À droite le vert /tribord,
À gauche le rouge/bâbord
En lumière ininterrompue.
Ils permettent de déterminer
De quel côté provient le bateau
Qui se dirige vers vous et donc,
Ils aident à déterminer la priorité.
Orange-marine.com/content/
97-feux-de-navigation
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Corrélations
Fond/forme
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Au repos, en mer, c’est la houle
Permanente, régulière qui fait
Tanguer, et d’avant en arrière
Ou rouler, d’un côté à l’autre !
Quand elle est forte, un voilier
Dansera, comme un bouchon,
Sans qu’on puisse le stabiliser !
Seule, la vitesse, le déplacement,
Permettra de la contrer, de l’étaler
Encore que cela n’évite pas tangage
Lors le courant viendra juste de face !
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La vraie, longue, forte houle
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Scénario
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Houle très longue, et de surface, prenant la forme d’un mascaret.
Représentation déséquilibre voilier tiré sur un bord par ses voiles.
Voilier en posture de danger si voilure et cap se mettent à dériver.
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