216 – Un voilier ressent fortes houles

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La mer sait se faire douce

Avant que se faire grosse,

Le vent sait nous pousser,

Avant qu’il ne nous drosse,

Et la houle  nous  chahuter,

Et avant de nous  renverser.

.

À chaque fois gitera bateau,

À mettre chandeliers en l’eau.

Et il se redresse grâce à son lest

Et, la vague suivante, de l’eau,

Le fait, du coup, se coucher,

Tout de travers dans le flot.

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Mais, toujours, il repartira

En  serpentant, louvoyant,

Prendra, parfois, des coups

Et s’il avancera par à-coups

Ce ne sont pas… contrecoups

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Il tangue… il roule … il oscille,

Il enfourne… il déhale… il vrille,

Terme de mer dédié et approprié,

À votre service, pour décrire enfer,

Lors tout va mal faites votre prière.

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Maintenir

Vitesse constante,

Ne pas devenir alarmante

Sinon, ne vous reste qu’à prier,

Quand horizon, ciel,  votre cerveau,

Tout est bouché,  à cent mètres du bateau

De mauvaises  rencontres  pourraient  se produire.

Dans une lessiveuse, le sombre ne vous fera pas reluire

Il deviendra impossible d’avancer lors traitresse déferlante

Celle-ci vous emporte comme fétu tronc bois, sur pente.

Tant, combien de marins…  combien de capitaines,

Rapporte Victor Hugo, malgré leurs peines,

Ont fini par payer lourd tribut au flot

Avec, pour tombe fond des eaux.

Vaut-il mieux rester sur terre,

Qui est plus nourricière

Que sur toutes mers,

Et pourtant toute

Première mère

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Et je ne vous parle pas de couleurs du temps,

Ni de celle des vagues, des violences  du vent,

Ni des bruits sur la coque et dans les drisses,

À devenir sourd, comme un pot qui dévisse !

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Extensions

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Voilà bien un poème évoqué

Qui vous atterre, la longueur de ses vers

Changeant chaque fois que houles

Chahutent les foules des mots que l’on voit.

Un voilier, ça bouge tout le temps,

Un peu, beaucoup, fortement.

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Y a qu’au port où c’est pas du tout

Et  encore … pas  toujours :

Il suffira que la houle y entre

Ou que le ressac se fasse sentir.

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En forte houle, il est bouchon sur l’eau.

C’est la vitesse qui le stabilise, sur un flanc,

Et lui permet de franchir la vague en négociant.

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Le barreur a son mot à dire, pour lisser les à-coups,

Quand le vent et le courant se contrarie,

Sinon il tape et il tosse et le confort à bord s’en ressent:

Il faut prévoir où on va mettre le pied

Avant de le lancer au risque de se faire déséquilibrer !

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Houle, houle … houle, là là … elle ne s’arrête pas,

Elle se répète, à l’infini, comme une onde stable

Elle tosse et tape le voilier qui freine et repart

La franchissant droit devant : faut négocier

Pas toujours facile, avec une voile  au vent

Et voilà-t-il pas qu’un mascaret se forme

Prend de la hauteur et court vers nous

Pourquoi la vague est-elle différente,

Pourquoi elle ne … s’effondre pas ?

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La houle reste un mouvement constant,

De mer qui roule, montant, descendant.

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La houle vous met le bateau, de travers,

Et le fait tanguer, rouler, tout à sa guise

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La houle quand elle est courte, cassante

Vous met voilier, à l’ancre, en tous sens.

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La houle les flancs du bateau, frappant,

Vous claque bruits de clapots éclatants.

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La houle vous berce en vous endormant,

Ou elle vous fait vivre un enfer dément !

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216 – Calligramme   

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La mer sait …………… V ..………. se faire douce

Avant que ………….… O ……… se faire grosse,

Le vent sait …………. I ………  nous pousser,

Avant qu’il …………. L ….. ne nous drosse,

Et la houle  ….….… I ..… nous  chahuter,

Et avant de ……… E .. nous  renverser.

À chaque fois …. R … gitera  bateau,

À mettre chan    *    deliers en l’eau.

Et il se redresse  R  grâce à son lest

Et, la vague sui  E  vante, de l’eau,

Le fait du coup  S       se coucher,

Tout de travers  S     dans le flot.

Mais toujours    E   il repartira

En serpentant    N    louvoyant

Prendra parfois    des coups

S’il avancera      *  par à-coups

Ce ne sont  pas  *     contrecoups

 .

Il tangue il         H roule, il oscille,

Il enfourne           il déhale, vrille,

Terme de mer     U  dédié, approprié,

À votre service    L   pour décrire enfer,

Lors tout va mal  E       faites votre prière.

 .

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Maintenir

Vitesse constante,

Ne pas devenir alarmante

 Sinon, ne vous reste qu’à prier,

Quand horizon, ciel,  votre cerveau,

    Tout est bouché,  à cent mètres du bateau

         De mauvaises  rencontres  pourraient  se produire.

       Dans une lessiveuse, le sombre ne vous fera pas reluire

        Il deviendra impossible d’avancer lors de traitresse déferlante

        Celle-ci vous emportera comme fétu tronc de bois sur pente.

     Tant, combien de marins…  combien de capitaines,

  Rapporte Victor Hugo, malgré leurs peines,

Ont fini par payer lourd tribut au flot

Avec, pour tombe fond des eaux.

  Vaut-il mieux rester sur terre,

Qui est plus nourricière

Que sur toutes mers,

Et pourtant toute

Première mère

.

Et je ne vous parle pas de couleurs du temps,

Ni de celle des vagues, des violences  du vent,

Ni des bruits sur la coque et dans les drisses,

À devenir sourd, comme un pot qui dévisse !

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Forme

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Réduction

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216 4

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Évocation 

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En haut, ce n’est pas une voile,

 Et en bas, ce n’est pas une coque 

Ça ressemble à une  lampe à huile

Ou alors un feu de signalisation !

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Que ce soit lampe au feux, rien à voir

avec quelques  fortes houles en mer

et lors forme se distingue du fond.

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Chacun aura reconnu une lampe à huile

De style de celle d’Aladin :

Mais à quoi pourrait-elle bien ressembler

la forme du haut : une flamme ?

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Symbolique

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La lampe, qu’elle soit électrique,

À huile ou à pétrole représente toujours

Une  lumière intérieure, une énergie,

Des capacités et talents que nous maîtrisons.

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C’est l’homme qui maîtrise la lumière

Avec un certain pouvoir d’allumer et d’éteindre.

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La lumière est le symbole de la connaissance,

Tu apprends de jour en jour à mieux te connaître,

Tu évolueras grâce à ces informations et à ce savoir.

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Descriptif

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216 – Un voilier ressent de fortes houles 

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  bateau

Forme en ovale  / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe  /  Symbole de fond : feu-signal

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Fond

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Évocation 

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216 6

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Feu de signalisation vert, pour tribord

Qu’on peut déplacer

Installer en feu de secours ou permanent

Selon besoins du bord.

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Symbolique

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Les feux de navigation

Permettent, pendant  la nuit

Ou lorsque visibilité est réduite

D’apercevoir de loin la présence

D’un navire  ou de communiquer

Votre position, en cas de détresse.

Ils  faciliteront  donc  la navigation

Et préviennent les accidents en mer.

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Feux tribord / bâbord  s’installent

Aux deux côtés du bateau :

À droite le vert /tribord,

À gauche le rouge/bâbord

En lumière ininterrompue.

Ils permettent de déterminer

De quel côté provient le bateau

Qui se dirige vers vous  et   donc,

Ils aident à déterminer la priorité.

Orange-marine.com/content/

97-feux-de-navigation

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Corrélations

Fond/forme 

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Au repos, en mer, c’est la houle

Permanente, régulière qui fait

Tanguer, et d’avant en arrière

Ou rouler, d’un côté à l’autre !

Quand elle est forte, un voilier

Dansera, comme un bouchon,

Sans qu’on puisse le stabiliser !

Seule, la vitesse, le déplacement,

Permettra de la contrer, de l’étaler

Encore que cela n’évite pas tangage

Lors le courant viendra juste de face !

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La vraie, longue, forte houle

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Scénario

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Houle très longue, et de surface, prenant la forme d’un mascaret.

Représentation déséquilibre voilier tiré sur un bord par ses voiles.

Voilier en posture de danger si voilure et cap se mettent à dériver.

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