217 – Un voilier vous tangue et…roule

Visuels et textuels   >> 

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Tan

Ga-ge,

Et   roulis,

Vers   l’avant,

Et vers   l’arrière,

De bâbord à tribord,

Bateau bouge, toujours,

Avançant, en   serpentant,

Si ce n’est au repos, autant.

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Ce n’est pas la peine d’espérer

Que cela s’arrêtera par miracle,

Ce sera à vous, de vous y adapter,

Tant vous êtes en terrain mouvant

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Lors qu’étant rendus plus mouvant

Vous perdrez  équilibre  facilement,

Ce n’est pas vous, c’est  votre oreille,

Mais c’est, parfois, vos jambes aussi,

Impression : sol se dérobe sous pied,

Il faudra  vous  forcer à ré-anticiper,

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Comme  pour apprendre  à  marcher.

Lors il faut vous imaginer  qu’en mer,

Qu’un bateau, ça tangue,  et  ça roule,

Et les vagues et les vents, vous soûlent

Bien des choses et des plus ordinaires

Deviennent un pensum pour les faire.

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Pas  facile,  déjà,  de  faire  la  cuisine,

Bien difficile, de lire  bien  longtemps,

Difficile  autant, d’écrire,  en ancrant,

Il vous reste à naviguer voire dormir.

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Tout cela  peut  vous paraitre gênant,

Ennuyeux et parfois même, obsédant

Mais pour les passionnés  du bateau,

Rien n’est fatiguant en  soi, sur l’eau.

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Engouement effacera bien des effets

De contraintes et voire de masques

Par compensation  plaisir intense,

D’affronter  mer  forte, immense.

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Paradoxe tout en contradiction,

Pour gens gardant pied à terre

Que rêver  de prendre la mer,

Lors y être comme en enfer.

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Extension

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Évidemment, sujet au mal de mer,

On aimerait bien y échapper  mais,

C’est comme pour le cas du vertige,

Son cousin,  on n’en est pas maitre,

Il ne nous entend pas de cette oreille,

À n’en pas croire ses yeux se brouillant.

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Ses yeux,  justement,  qu’il faut toujours

Fixer à l’horizon pour se donner du champ

Au lieu de s’enfermer dans une cabine étroite,

Sans air,  bas de plafond, vomir à n’en plus finir.

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Il existe des voiliers plus stables les uns que les autres,

Mais même un catamaran, calé sur su bord, au grand large

Ou au près, restera sensible au mouvement des vagues.

Cela ne signifie nullement une allure inconfortable

Car le voilier, bien mené, se met à « galoper »

Selon l’expression consacrée, s’appuyant

Sur les vagues au lieu de les contrarier.

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Cette allure sera mieux  que «trotter»,

Qui, chacun sait, créera  des secousses

Sur lesquelles qu’il faudra compenser

Cheval de mer, analogie tient la route,

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Tanguer et non pas tango,

Rouler  mais pas rouleaux,

Faut un peu mais pas trop,

Sinon faire gaffe aux bobos

Le bateau se gardera  à flot,

Si on ne le couche pas trop !

En s’approchant des rochers,

Une forte houle  nous déhale,

Attention, ça peut faire mal !

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Tenir un cap lors la houle vous roule,

Est un exercice qui doit se rendre réflexe

Sinon vous vous fatiguerez, vous dériverez.

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La manœuvre est des plus simples sur papier

Vous voyez la vague arriver  sur votre travers :

Pointer légèrement l’avant pour monter dessus.

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Le voilier en haut, pour éviter de chasser l’arrière

Rectifiez le cap pour compenser dans la descente,

Et maintenez tout droit  dans le fond de la vague.

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Et ainsi de suite, c’est comme un saut en ciseau

Un coup de barre à droite, à gauche, au milieu,

Au bout d’un temps, vous faite naturellement.

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Épilogue

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Adieu le plat pays des vaches, comme on dit,

Sur un bateau, de nouveaux réflexes : acquis,

Sinon on se sent comme toujours contrecarré,

On hésite à bouger de peur d’être déséquilibré.

***

Chacun sait que nombre voiliers tanguent, roulent

Et que si vous n’êtes pas adapté, vite, vous saoulent

Ce d’autant que la mer vous gratifie de fortes houles,

 Qui si elles sont en plus,  hachées, vous met en boule !

***

Cela dit une fois bien amarinés, vous n’y pensez plus,

Compensations d’assiettes, équilibres, automatisées

Néanmoins prudence, anticipation, restent de mise

Une main pour soi, l’autre pour le bateau, dit-on !

***

Début, on a tendance à cogner un peu partout

Et petit à petit, on y fait, a u mieux,  son trou,

Mais il arrive que le bateau saute, enfourne

Et là, je ne vous dit pas : accrochez-vous !

***

Y a des voiliers plus tangueurs, rouleurs

Que d’autres qui tiennent mieux la corde

Avec plus de vitesse et de rappel de quille :

Un bonheur que déjauger plus qu’enfourner.

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217 – Calligramme

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Tan

Ga-ge,

Et   roulis,

Vers     l’avant,

Et vers     l’arrière,

De bâbord   à tribord,

Bateau bouge Y  toujours

Avançant, en   *    serpentant,

Si ce n’est au  A   repos, autant.

Ce n’est pas   *    la peine d’espérer

Que cela      P   s’arrête par miracle,

Ce sera à     A  vous de vous y adapter

Tant vous     S      êtes terrain mouvant

*  ……………..

Lors qu’étant    Q     rendus plus mouvant

Vous perdrez        U     équilibre facilement

C’est pas vous           E        c’est votre oreille,

Mais c’est parfois          *       vos jambes aussi,

Impression que sol          E        se dérobe pied,

Il faudra vous forcer à        N         ré-anticiper,

                 *

Comme pour apprendre         V          à marcher.

Lors il faut vous imaginer        O          qu’en mer,

Qu’un bateau, ça tangue,           I              ça roule,

Les vagues et vents vous             L             soûlent,

Et toutes choses des plus             I        ordinaires

Deviennent un pensum               E        à les faire.

Pas facile,  déjà,  de faire            R        la cuisine,

Et bien difficile, de lire                *      longtemps,

Difficile autant, d’écrire             E     en ancrant,

Il vous reste à naviguer             N     ou dormir.

                              *

Tout cela peut vous paraitre    P           gênant,

Ennuyeux et parfois même    A        obsédant

Mais, pour les passionnés    D      du bateau,

Rien n’est fatiguant en     D      soi sur l’eau.

Engouement effacera    L     bien des effets

Des contraintes ou    E         bien masques

Par compensation  *        plaisir intense,

D’affronter     A     mer forte, immense.

Paradoxe     U  tout en contradiction,

Pour gens   S   gardant pied à terre,

Que rêver   S    de prendre la mer,

Lors y être  I    comme en enfer.

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Forme

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Évocation  

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Une planche de surf

Une coque de voilier

  Et des plus affutées,

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La planche étale la houle en se couchant

Ou elle plonge dans l’eau:

Tout dépend de son cap au vent, sa vitesse,

Et de son surf !

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Symbolique 

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Avant l’invention

De la planche à voile

Telle que nous la connaissons,

Conçue  pour  naviguer debout,

Avec  un  gréement   libre  monté

Sur  cardan, Planche  à voile  était

Utilisé pour petits dériveurs de plage,

Très plats, à l’accastillage minimaliste,

Parfois sans cockpit équipés d’un

Gréement simplifié, comme le Sunfish

Américain et son prédécesseur

Un peu plus petit, le Sailfish  ou le

Beachcomber britannique.

Wikipédia : planche à voile

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Descriptif

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217 – Un voilier vous tangue, vous roule !

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  bateau

Forme en ovale  / Rimes variées / Fond accordé  à forme

Symbole de forme : planche/  Symbole de fond : coque

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Fond

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Évocation 

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La coque  étale la houle sur son franc-bord

Où elle plonge dans l’eau :

Tout dépend de son cap au vent, sa vitesse,

Et de son surf !

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Symbolique 

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La coque supporte différentes contraintes :

Contraintes hydrostatiques dès lors qu’elle doit

Supporter le poids du bateau inégalement réparti ;

Contraintes hydrodynamiques des chocs des vagues.

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La coque est construite dans certains chantiers navals

En bois, navires anciens et vieux bateaux de plaisance,

En acier, pour  la  majorité  des navires  de  commerce,

En aluminium, pour les navires rapides et sécurisants,

En plastique, pour de nombreux bateaux de plaisance

En composite pour voiliers considérés ultra rapides.

Source : Wikipédia

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Vagues successives sont d’égales directions,

D’égales forces, formes, sans oublier actions

Droit devant, vous aurez surtout le tangage ;

Tout le long, le roulis, et de travers, les deux ;

Plus on prend de vitesse, plus tangage, haut ;

Plus on la réduit et plus le roulis vous couche,

Quoiqu’il en soit, pour maintenir votre cap,

Faut travailler barre sinon vous dérivez.

 .

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Roulis, tangage, comme l’avion

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Scénario 

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En haut, il tangue, monte, descend ; en bas, roule d’un bord à l’autre.

Voilier est soumis au tangage, roulis et lacets, et lors, il peut stopper.

Représentation roulis, tangage, lacets par rapport à l’axe du voilier.

 . 

Visuels et textuels   >> 


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