226 – La nuit sans sommeil sur voilier !

Visuels et textuels >>  

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Il y avait une atmosphère

M’empêchant de bien dormir

À poings fermés et voire ouverts,

Comme les nourrissons, les bébés,

Après  avoir  tété  sein  de leur mère.

Mon voilier évoque la forme de ventre

Et dont j’en sors, au  tant que j’y rentre.

Chacun est séduit de jour comme de nuit,

En cockpit … en carré  voire  en  couchette,

Pour y faire, volontiers, un brin  de causette.

On y resterait, il est vrai, quelque peu à l’étroit

Lors on est plus  que deux, et encore plus, à trois.

Je me dis que j’aurais-je dû, pu, dormir sur le pont,

Or j’étais trop occupé, à tourner en mon lit en rond.

Et comme chacun sait, c’est le pire des cauchemars

Qu’on peut vivre en cabine très  basse de  plafond

Au point de s’y cogner en se retournant d’un bond

.

J’avoue, j’ai fort mal dormi

Cette nuit,

Ce n’est pas que j’étais fatigué

Ni stressé,

Mais il faisait chaud, et à crever

Et venté.

 .

Et mon voilier dans ma couchette,

Ne l’a pas été,

Et c’est alors, je me suis pris la tête,

À me retourner,

Comme un rat, malade, dans sa cage,

Fait prisonnier.

 .

J’ai fini par sommeiller au petit matin

Lors il fait plus frais

Avec plus  de vingt-cinq degrés, la nuit,

J’ai sensation d’un fou ;

La nuit m’a parue longue, une éternité,

Même si pour compenser

 .

Mes rêveries…durant toute l’insomnie,

Sont retournées vers toi

Encore cette fois mais ça n’a pas suffi,

Car tu aurais dû être là

Même en me contorsionnant esprit

Je ne t’ai fait apparaitre.

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Extension

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Les nuits sont longues en cas d’insomnie,

Qu’on soit  chez soi, des amis, ou à l’hôtel,

En bateau, caravane, camping, belle étoile,

Sont moins quand on peut lire un bouquin,

Bien moins encore si on dort avec quelqu’un.

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S’il fait trop chaud, ce ne sera plus la lecture

Ni même la compagnie qui nous fait défaut,

C’est juste la fraicheur, et, sur un voilier,

Pas de climatiseur installé à demeure

Et un voilier en aluminium accumule

En plus chaleur au lieu de la dissiper.

.

Bien que  tout nu, dans sa couchette,

On transpire sans moindre mouvement,

Ça ne donne bonne condition pour dormir.

Si ce n’est pas cauchemar, faut pas exagérer,

C’est un stress qui fatigue et le corps et l’esprit.

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Il m’est arrivé  de dormir  sur le pont  du bateau

Ou en le cockpit pour sentir un peu d’air circuler,

Il est vrai qu’on peut faire une sieste en journée,

Quand le vent  se prend à souffler, ne serait-ce

Qu’une brise légère mais l’horloge biologique

Réclame sommeil plutôt la nuit que le jour.

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Dormir dans une couchette de cabine de voilier : un rêve

Ou peut-être simplement un fantasme, ou désir, nécessité.

Temps est long quand on s’ennuie, les yeux grands ouverts,

À regarder un plafond bas, à cinquante centimètres de vous.

Il vaut peut-être mieux, en ce cas, choisir se remettre  debout

Et aller dans le cockpit puis sur le pont, prendre l’air et le frais,

Si le bateau, au mouillage, à quai, roule, claque, tosse et tangue,

Bruits, mouvements, contrariés, vous tiennent longtemps éveillés,

Lisez un livre, surtout s’il fait très chaud, et êtes  en pleine nudité !

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La nuit, votre sommeil est du domaine privé

Et lors, personne ne doit venir vous solliciter.

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La nuit est comme parenthèse… toute activité,

Lors il n’y a rien à faire qu’à vous laisser bercer

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La nuit sera un moment où l’on se reconstruira

Après toutes les fatigues accumulées en journée

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La nuit est temps des rêves assouvissant désirs

Comme celui vous empêchant de dormir… fuir.

La nuit, sans sommeil, vous laisse, las, étranger

À vous-mêmes comme un zombie sans identité.

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Épilogue

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La nuit, en mer, à rêver ou à cauchemarder,

Dépend de votre estomac, si vous  êtes fatigué.

Lors mer calme, je dors comme un nouveau-né,

Comme un diable dans une mer des plus agitées.

***

Je comprends marin qui boit  en grosse tempête

Une façon  comme une autre de se noyer la tête,

Pour dormir  en plein vacarmes indescriptibles,

En faisant confiance au capitaine, indéfectible.

***

Le pire ce sont les quarts même par mer belle

Réveillé  à deux heures du matin, en fanfare,

Il y avait comme ange, en vous, non rebelle,

Et un diable vient vous piquer de son dard.

***

Je poursuis ma nuit, comme en insomnie,

Au loin, j’aperçois lumières qui scintillent

Je descends en carré, fais le point : nenni,

Quand, en remontant mon ciel s’illumine.

Faut croire, être privé sommeil, hallucine

Confusions étoiles et bateaux : je distille !

***

Des fois, faut faire confiance instrument :

Il n’a pas d’yeux, d’oreilles, mais ne ment,

En pleine  mer il n’y a plus un seul repère,

Lors sans instrument, tout marin s’y perd.

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226 – Calligramme

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Il y avait une   N    atmosphère

M’empêchant     U  de bien dormir

À poings fermés    I    et voire ouverts,

Comme les nourri    T     ssons,   les bébés,

Après  avoir  tété        *      sein de leur mère.

Mon voilier évoque       S        la forme de ventre

Et dont j’en sors, au        A        tant que j’y rentre.

Chacun est séduit de          N         jour comme de nuit

En cockpit … en carré           S           voire  en  couchette,

Pour y faire volontiers             *             un brin de causette.

On y resterait, il est vrai,           S              quelque peu à l’étroit

Lors on est plus  que deux,          O              et encore plus, à trois.

Je me dis que j’aurais-je dû           M               pu, dormir sur le pont,

Or j’étais trop occupé, à tour            M                  ner en mon lit en rond.

Et comme chacun sait, c’est                 E                     le pire des cauchemars

Qu’on peut vivre en cabine                     I                         très  basse de  plafond

Au point de s’y cogner en se                      L                            retournant d’un bond

.

S    U    R      L E      V   O   I   L   I   E   R 

.

J’avoue, j’ai fort mal dormi

Cette nuit,

Ce n’est pas que j’étais fatigué

Ni stressé,

Mais il faisait chaud, et à crever

Et venté.

 .

Et mon voilier dans ma couchette,

Ne l’a pas été,

Et c’est alors, je me suis pris la tête,

À me retourner,

Comme un rat, malade, dans sa cage,

Fait prisonnier.

 .

J’ai fini par sommeiller au petit matin

Lors il fait plus frais

Avec plus  de vingt-cinq degrés, la nuit,

J’ai sensation d’un fou ;

La nuit m’a parue longue, une éternité,

Même si pour compenser

 .

Mes rêveries…durant toute l’insomnie,

Sont retournées vers toi

Encore cette fois mais ça n’a pas suffi,

Car tu aurais dû être là

Même en me contorsionnant esprit

Je ne t’ai fait apparaitre.

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Forme

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Réduction

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Évocation 

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Un abat-jour, un pied

En forme   d’ananas :

 Lampe  de  chevet,

Pour nuit de rêve.

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Une lampe de chevet n’est pas un luxe,

dans cabine pour couchette d’un voilier,

non seulement elle est utile pour lecture

mais agréable en prélude à nuit de rêve !

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 La lampe de chevet se trouve aussi

En couchette voilier,

Idéale pour lire un roman romantique

Pour une nuit de rêve.

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Symbolique 

 .

Le Symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm, la lumière chasse

L’amant caché de ….l’héroïne.

La lumière dans mythologies

Symbolise pleine conscience.

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Lumière de lampe représente

Particulièrement le conscient,

Qui est entre les mains  et sous

Plein contrôle de l’être humain,

Par contraste  avec autre lumière

Du soleil, nature divine et cosmique.

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Descriptif

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226 – Une nuit sans sommeil sur voilier 

Alignement  central  / Titre  droit  / Thème  sommeil

Forme conique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : lampe   / Symbole de fond : nuit

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Fond

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Évocation 

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226 6

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La lampe de chevet se trouve aussi

En couchette voilier,

Idéale pour lire un roman romantique

Pour une nuit de rêve.

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Symbolique 

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La nuit est identifiée à la peur,

À l’insécurité, voire aux démons

Toutefois les poètes romantiques

L’ont aussi chantée, voire exaltée

Pour son pouvoir très…onirique.

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Ciel étoilé invite à une spiritualité

Toute empreinte de vraie sérénité.

Sommeil même, apaise et inquiète.

.

Temps bien mérité de la relaxation

Qui nous permet d’échapper pour

Un moment à toutes les angoisses

Quotidiennes et de retrouver le

Contact physique avec l’être

Aimé, il est aussi une petite

Mort qui  nous  livre sans

Défense  aux  dangers de

La nuit, des cauchemars.

mythanalyse.blogspot.com/

2014/09/symbolique-de-la-nuit

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Corrélations

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Fond/forme 

 .

Ce n’est pas parce qu’on est en une couchette

Sur un voilier que le sommeil  s’invite de sitôt,

Selon l’état de la mer,  mouvements du bateau,

Le rêve qu’on avait démarré devient cauchemar

Et l’angoisse se pointe en une profonde obscurité

On se prend à respirer fort pour bien se relaxer :

Dieu que la nuit est longue à manquer de dormir.

 

.

Petit matin, sur le pont, dormir

.

Scénario

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Une couchette, pourtant des plus agréables d’accueil et de confort,

mais roulis et tangages et bruits, me seront parfois insupportables :

petit matin, délaisse, finalement, ma couchette pour dormir sur pont.

 .

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