.
Originaux : poème, extensions, fragments
.
Poème
.
Tu n’es
Ni meilleure,
Ni pire, que les
Autres … femmes !
Enfin … presque,
Lors je t’aime
Lors ta taille,
Silhouette,
Je trouve
Chouette.
.
Une femme très commune,
Femme comme il me faut
Pour monter plus haut
Plus haut que tous
Deux en fortune.
.
Lors c’est pour ce que tu es,
Plus que pour ce que tu fais
Que je t’aime, pour de bon :
À t’en demander … pardon.
.
Me lasser, me passer de toi,
N’y ai encore jamais pensé.
C’est chose qui peut arriver,
Épargne-moi telle destinée.
.
Tu n’es ni pire ni meilleure,
Qu’une autre mais à tout faire
C’est encore toi que je préfère
Afin de réaliser mon bonheur.
.
Tu n’es pas grande et pas petite,
Tu es dans la moyenne, en taille,
Tu n’as rien de mannequin, pépite
Mais l’important est que tout t’aille.
.
Ta silhouette, tu n’es ni grosse, mince,
Plutôt bien balancée, et, bien équilibrée,
Mais si d’autres te ressemblent et à égalité
Ce ne sera jamais que pour toi que j’en pince.
.
Girouette, tu ne l’es pas et, ni trop ni moins,
Qu’une autre, jalouse du tout, tu ne l’es point
Sauf de mon temps, mon esprit libre,
Lors de jouir de ma passion, je vibre.
.
Chouette, tu l’es, lors le souhaites
Et ça fait cent fois que je te répète :
On aime pas un être pour ce qu’il fait,
On aime quelqu’un pour ce qu’il est !
.
Toi tu n’es rien et tu es tout, pour moi,
Et moi, de même, et, ce qui m’embête :
Est que je ne pourrai me passer…de toi
Même si, d’une autre me mets en quête.
.
Extensions
.
Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre
Mais tu es tout pour moi,
Qui t’ai choisie, légère vêtue, lors tu marches,
Sur tes talons hauts, dans la rue.
.
Muette, tu l’es, quand je t’aborde,
Non par des mots communs, par des sentiments
Et je sens pourtant comme une onde,
Troubler pensée, rien qu’à te regarder.
.
Mouette rieuse, tu t’échappes comme une invitation
À te suivre ou une obligation à me fuir,
Je ne saurais le dire car ton pas en devient vacillant,
Couettes, tu n’en a plus depuis longtemps,
.
Tu n’es plus une enfant : tu es une femme
Accomplie qui suscite bon nombre de fantasmes
Masculins, comme ce n’est pas permis.
Pour finir, serait-ce une simple fixation sur toi
.
Qui m’ôte de la tête ce choix délibéré,
Presque raisonné, pour lequel je suis prêt
À tout sacrifier en épreuve de vérité,
Pour tirer cela au clair une fois pour toutes.
.
«Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre»
Jugement fatidique et loin d’être idyllique,
Qui laissera un goût amer, après la passion,
Et dont on aura la volonté de s’en satisfaire,
Au mieux et cela jusqu’à preuve du contraire.
.
«Tu n’es ni pire ni meilleure qu’une autre»
Qui voudrait entendre une chose pareille :
«Tu es bien meilleure en tout que les autres»
Voilà qui entre bien et fait chaud à l’oreille.
.
Quant au pire, comme le dit Ann Williams
Et d’autres avec elle : l’enfer peut attendre :
Il est de toute façon en germe dans l’amour
Comme un beau virus dans tout corps sain.
.
Peut-être y aurait-t-il des façons d’être pire
Pour la gent masculine et la gent féminine :
Lors la haine succède à l’amour, on se doute
Qu’il n’y a plus de limites pour s’affranchir !
.
Fragments
.
Difficile, de peindre, de dresser
À partir de silhouette un portrait
On le fait, abandonne, on le refait,
Le tout n’a rien de net, on le rejette.
.
Il se trouve que la tienne, je l’ai gardé,
J’ai affiné ses traits, ai mis de la lumière,
Touches de couleurs et un enfant, ai rajouté
Pour faire de toi, enfant, fille, femme et mère.
..
J’ai découvert nos différences… nos convergences,
Gommé traits trop saillants, couleurs trop seyantes,
Pour approcher, au delà de ton cops, l’âme aimante
Transparaissant dans tes yeux, émotions pétillantes.
.
Comment quelqu’une qui semblait des plus ordinaires
Peut-elle se transformer avec l’amour en vie commune,
Défiant les temps, les âges, la succession d’anniversaires
Pour devenir argent, or, diamant, une véritable fortune.
.
D’être, ou d’avoir été, ni meilleure ni pire qu’une autre,
Est loin d’être en soi un compliment mais si la balance
Du côté du meilleur, c’est qu’on aura fait le bon choix,
Reste à savoir si on y est pour quelque chose, ma foi !
.
Graphiques : calligramme, forme et fond
.
Calligramme
.
Ni meilleure, pire
Que toute autre femme
Enfin presque,
Lors je t’aime
Lors Ô + Ô ta taille,
Lors, ta + silhouette,
La trouve + chouette,
Tournant « ==== » girouette
Une femme très commune,
Est femme comme il me faut
Pour monter plus haut
Plus haut que tous
Deux en fortune.
.
¤¤¤¤¤¤ Lors c’est pour T ce que tu es, ¤¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤ Plus que pour U ce que tu fais ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤ Que je t’aime, * pour de bon : ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤ À t’en deman N der pardon. ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤ Me lasser, me * passer de toi, ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤ N’y ai encore E jamais pensé. ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤ C’est chose qui S peut arriver, ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤ Épargne-moi * telle destinée. ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤ Tu n’es ni pire N ni meilleure, ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤ Qu’une autre I mais à tout faire ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤ C’est encore * toi que je préfère ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤ Afin de réa P liser mon bonheur. ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤¤ Tu n’es pas I grande et pas petite, ¤¤¤¤¤¤
¤¤¤¤¤ Tu es dans la R moyenne, en taille, ¤¤¤¤¤
¤¤¤¤ Tu n’as rien de E mannequin, pépite ¤¤¤¤
Mais l’important * est que tout t’aille !
Ta silhouette, tu n’es M . ni grosse, mince,
Plutôt bien balancée E et, bien équilibrée,
Mais si d’autres te I ressemblent et à égalité
Ce ne sera jamais que L pour toi que j’en pince.
Girouette, tu ne l’es pas L et, ni trop ni moins,
Qu’une autre, et jalouse E du tout, tu ne l’es point,
U
Sauf de mon temps R mon esprit libre,
Lors de jouir de ma E passion, je vibre.
Chouette, tu l’es, * lors le souhaites
Et ça fait cent fois Q que je te répète :
On aime pas un être U pour ce qu’il fait,
On aime quelqu’un ‘ pour ce qu’il est !
Toi tu n’es rien et tu A es tout, pour moi,
Et moi, de même, et, U ce qui m’embête :
Est que je ne pourrai T me passer…de toi
Même si, d’une autre R me mets en quête !
E
.
Forme
.
.
Évocation
.
Personnage de roman, histoire
Une tête, une robe : une femme.
Belle silhouette d’une femme,
Bien que paraissant commune !
.
.
Silhouette d’une femme parmi
Tant d’autres, toute ordinaire,
Et pourtant choisie et adoptée
Ni pire ni meilleure qu’autres
Rien de plus, mais rien de moins
Que toute personne, personnage,
Féminine, féminin, en silhouette :
Si fait que forme rejoint le fond.
..
Symbolique
.
On
Se projette
Sur silhouette
Femme qui nous plait,
Mais sans savoir
Pourquoi,
Son physique, sa démarche, sa posture,
Sa stature, son allure ; que sais-je encore
Et puis une fois marié, on se retrouve
Avec une toute autre silhouette,
Deux marmots, dans les bras :
Elle peut avoir grossi, ou maigri,
C’est la même mais simultanément
Une autre que l’on choisit à nouveau
Ou pas ou pour ce qu’elle est devenue
Et l’aventure continue ou s’arrête là…
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
Femme, avec enfant, parmi
Tant d’autres, toute ordinaire,
Mais, que l’on a choisi d’aimer
Avec ses qualités et ses défauts !
.
Symbolique
.
Les
Hommes
Et les femmes
Sont différents
Sur de nom
Breux points.
.
Couples arrivent à s’entendre,
S’unissent pour le meilleur et le pire.
Et au quotidien les femmes s’expriment
Par la parole, hommes par leurs silences.
.
Les femmes ont plus l’esprit de coopération,
Que les hommes ayant esprit compétition.
Les femmes disent «non» qui peut dire «oui»,
Hommes disent «non» voulant dire «non»
Les femmes se projettent dans l’avenir,
Hommes vivent au jour le jour.
.
.
Fond/forme
.
Que peut bien vouloir dire, signifier
Un homme ou une femme ordinaire.
Il y a bien là de quoi y mettre tout
Ce que l’on ne sait … et son contraire
Pour estimer quelqu’un il ne faut pas
Commencer par le juger comme tel :
Mieux vaut plutôt donner sa chance
De se révéler à vous, extraordinaire,
Et puis après, agissez à votre guise.
.