1028 – A chaque jour, ses joies, ses peines

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Et si, à chaque jour, suffirait sa peine,

Que dire, alors, de joie, quotidienne :

Qui peut  la compenser, la sublimer,

Lui permettant de se  rééquilibrer !

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Mais, parfois, trop occupé  à foncer

Dans des activités diverses variées,

On a pas le temps de penser, rêver,

On fait tout trop vite, mal et crevé.

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Nous sommes mortels et fragilisés,

Par tout ce qui pourra nous arriver

Autant en bien, qu’en mal, certifié :

Un jour de joie est un jour de gagné.

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À  chaque jour  …. ses joies et peines

En se  levant, travaillant, se couchant,

À ne regarder  que  le temps  qui  passe

Si rien ne vous délasse, ….  il vous lasse.

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Grande  mode : aujourd’hui, c’est  faire

Plusieurs choses à la fois, hyper-occupé,

Nous sommes pour ne plus avoir à penser

Que nous sommes  êtres mortels, fragilisés.

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La réussite, avant tout,  avec le prix à payer,

Pour y arriver  et mettre le turbo et le garder,

Y compris pour faire l’amour : temps compté,

D’être  efficace en tout et ne rien se reprocher.

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Aucune peine  ne dure, aucune joie, non plus :

Parfois elles reviennent, mais l’on en peut plus,

De passer de l’une à l’autre  comme déboussolé

En monde qui va trop vite  sans jamais s’arrêter.

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À chaque jour,  ses peines, chaque jour, ses joies :

Il n’y a pas que soi à jouir    ni à souffrir, ce jour-là ;

Le bonheur se joue à  deux  et même parfois, à trois.

Le capter reste un art où rien ne serait dû au hasard.

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Extensions

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L’imprévu, l’inattendu, le malvenu

Font irruption dans notre vie et qui plus est,

De temps en temps, au mauvais endroit, au mauvais moment.

Par définition, on ne peut les prévoir, les anticiper, les éviter :

Le risque zéro n’existant pas, en dépit d’assurances multiples

Et variées, la sagesse pousserait à les digérer et à s’en relever

Si c’est la peine,  c’est la défaite ; et, si c’est la joie,  la fête !

Et s’il n’y avait pas l’une, l’on n’apprécierait moins l’autre.

Supporter sa peine, à deux, ne la diminue pas de moitié,

Mais d’un peu alors que la partager la double aisément.

Nos  émotions  nous conditionnent  avec  les nouvelles

Que l’on nous serine sur les radios, télés ou journaux

Toujours les mêmes une journée, du matin au soir.

Notre humeur en ferait de même et jusqu’à que

Le sommeil transforme, annule, ou relativise

De même d’une semaine, mois, saison.

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Je peine à profiter de ma joie, tant elle est passagère

À prendre la distance de ma peine, tant elle est austère :

Changer d’air, changer de manière, changer d’atmosphère

Me fait du bien car quel que soit l’auteur ou la cause, je gère

Et, je ne demande, alors, rien d’autre, ni au ciel, ni à la terre !

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L’enfant  passe, facilement, du rire  aux larmes,

L’adulte passe difficilement de la peine à la joie,

Il y a comme un chemin parcouru,  un contrôle,

Qui fait que ses émotions seront moins directes.

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On n’est pas à l’abri d’une variation d’humeurs,

Pour un oui, un non,   n’importe quelle raison :

Les hypersensibles en sauraient quelque chose

Eux qui sont des écorchés vifs ou  exubérants.

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Puis il y aura l es cyclothymiques, bipolaires,

Qui seront tout excité, et puis, tout déprimé,

Et les sages ou les stoïciens, dures à la peine

Qui font taire toute émotion, jugée inutile.

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Fragments

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Les jours de joie, où l’on est inspiré,

Les jours de peine où l’on est soupiré

Comme après la pluie, le beau temps,

La joie venait toujours après la peine.

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Apollinaire aurait entièrement raison,

Pour chacun sans cesse se succèderont

Joies, peines comme grandes émotions,

Qui se transforment en pleurs, chanson.

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S’il n’y avait pas mal, n’y aurait pas bien,

S’il n’y avait pas peine, n’y aurait pas joie,

Les joies parviennent à occulter les peines,

On ne les oubliera pas, juste, les relativise.

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L’encre noire, se trouvant dans un encrier,

Écrit joies comme peines sur papier blanc,

Toute plume ne rit ni ne pleure, elle colore

Les mots, les idées, phrases, paragraphes !

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Chaque jour je crie ma joie, crie ma peine

Tout en gardant en moi, mon âme sereine

Écrivant, je fixe ma joie, guérit ma peine,

Je garde en moi l’amour, renie ma haine.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

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Et si, à chaque jour, suffirait sa peine,

Que dire, alors, de joie, quotidienne :

Qui peut  la compenser, la sublimer,

Lui permettant de se  rééquilibrer !

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Mais, parfois, trop occupé  à foncer

Dans des activités diverses variées,

On a pas le temps de penser, rêver,

On fait tout trop vite, mal et crevé.

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Nous sommes mortels et fragilisés,

Par tout ce qui pourra nous arriver

Autant en bien, qu’en mal, certifié :

Un jour de joie est un jour de gagné.

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À  chaque jour,  …….  ses joies et peines

En se  levant, en travaillant, se couchant,

À ne  C regarder  que  le temps  qui  * passe

Si rien H   ne vous délasse, il vous     R   lasse.

Grande  A    mode aujourd’hui     U    c’est faire

Plusieurs  Q   choses à la fois    O  hyper-occupé,

Nous sommes  U   pour ne  J    plus avoir à penser

Que nous sommes   E      *  êtres mortels, fragilisés.

.

La réussite avant     *    tout,     *    avec le prix à payer,

Pour y arriver   S        et mettre le    S  turbo et le garder,

Y compris     E     pour faire l’amour,    E     temps compté,

D’être          S     efficace en tout et ne rien   N   se reprocher.

Aucune         *     peine ne dure, aucune joie   I           non plus,

Parfois elles   J       reviennent, mais l’on      E        en peut plus,

De passer de     O         l’une à l’autre           P comme déboussolé

En monde qui     I          va trop vite         * sans jamais s’arrêter.

À chaque jour,      E        ses peines    S   chaque jour, ses joies :

Il n’y a pas que soi   S    à jouir    E   ni à souffrir, ce jour-là ;

Le bonheur se joue à  * deux  S    et même parfois, à trois.

Le capter reste un art     *        rien n’est dû au hasard.

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Forme

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Évocation 

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Un  vase  pour des fleurs,

Une tasse à café ou thé,

Ou encore  un encrier

Pour écrire poèmes ?

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On ne sait pas, vraiment, ce qu’il y aura

Dans ce petit encrier :

Moitié de joie, moitié peine, chaque jour,

Mais toujours même plume.

Un vase ou une tasse s’éloignent,

un encrier s’en rapproche, si fait

qu’on peut écrire  joies et peines,

ainsi la forme évoquera le fond.

 .

Symbolique

 .

Encriers se trouvent dès

L’Égypte          Antique

Les scribes spécialisés

Dans  l’écriture  utilisant

Des godets  doubles  pour

Couleurs  rouge  et  noire !

Les encriers  se  seront  sans

Doute répandus  dès diffusion

 D’écriture à l’encre manifestant

Une grande  diversité de formes

Et de tailles   tout  en  partageant

Comme point commun, ouverture 

 Réduite pour limiter évaporation.

Modifié, source : Wikipédia

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Fond

 .

Évocation 

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Changer l’image ici

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On ne sait pas, vraiment, ce qu’il y aura

Dans ce petit encrier :

Moitié de joie, moitié peine, chaque jour,

Mais toujours même plume.

 .

Symbolique 

 .

Tantôt

Objet d’art

Tantôt  objet

 De collection,

Stylo plume est l’instrument

D’écriture par excellence,

Qu’il soit utilisé pour l’art

De la calligraphie, ou écriture quotidienne,

Stylo plume envoie un message symbolique fort.

C’est pourquoi il tient une place d’honneur

Dans les professions les plus nobles :

Avocats, docteurs, professeurs.

troisarchers.com/blog/

ecriture/ecrire-stylo-plume

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Fond/forme 

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Tremper ma plume dans l’encrier,

Pour écrire une lettre amourachée

Qui, j’espère, la lisant, te fera  crier

De joie plus que de peine, arrachée.

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L’on ne saura jamais quand on écrit,

Comment va être lue, reçue, répondue

Ou simplement non ouverte, retournée,

Ou voire perdue et en ce cas, non livrée !

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