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Qui sait si, de nous, travers,
Elles ne s’en moquent d’autant,
Prétendant être mieux qu’elles
Serait, pour nous, discriminant
Et puis, ce serait se complaire,
Sur propre nombril, obnubilé.
Fut un temps, dans la France,
Où de belles femmes rondes
Étaient très recherchées
Lors où, femmes minces
Demeuraient pudibondes.
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Le problème des grosses, au fond,
Ne serait-il pas, à voir, tout autour,
Entre, celles qui assumeront, ou non,
Existences de leurs généreux contours !
Portraits resteraient incomplets si les rondes,
On les peignait, en très grincheuses, à la ronde.
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Lors, il n’en est rien, au contraire de nature joviale,
Elles sont et aiment communiquer sourire non trivial
Et si c’est leur manière de paraitre qui nous choquent,
C’est que, l’on devient intolérant, aux gens…différents
De nous : laissez les canariennes comme elles sont.
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Marchant dans les rues canariennes,
On croise des jeunes, des mûres, vieilles,
Parmi elles, on en cherche des merveilles,
On en trouve des nombreuses, telluriennes.
Volcaniques ou éteintes mais sans complexes,
Elles étalent, et bien, leurs rondeurs convexes,
Sans souci de vous plaire ni de vous déplaire,
Le corps n’étant destiné qu’à se complaire
En famille, entre amis ou en entourage
Jusqu’à trouver un compère en mariage.
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En marchant dans les rues canariennes
Croisons grandes, moyennes t petites
Arborant, sur elles, faciès d’iliennes,
On se demande ce qu’on est pour eux,
Étrangers trop mal nourris pire qu’eux.
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En outre, pour bien des filles difformes,
Vêtements ne cachent rien de leurs formes
Dont iliens s’accommodent ou en profitent.
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Le monde est ce qu’il est normes trompeuses,
Parfois pareilles et parfois différentes des nôtres.
De nos minceurs, pourquoi s’en ferait-on l’apôtre.
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Leur santé n’est pas menacée elles sont heureuses,
Mais, l’endroit où, le plus souvent leur bât les blesse,
Est le regard des autres sur elles sans vraie tendresse
Comme marginales perçues ou énormes anormales
Qu’on n’inviterait pas aux fêtes, même pas au bal.
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Extension
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Grosses et difformes,
Cliché suscitant le rejet,
Et au mieux l’indifférence.
Des mannequins anorexiques
Et cachexiques nous sont imposés
En modèles de femmes à admirer :
Las, elles n’auront que leurs os
À vous offrir dans votre lit.
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Grosse est un adjectif qu’on veut péjoratif pour une femme
Mais tout dépend des époques ou de leurs canons de beauté !
Il fut un temps où les rondeurs étaient signes de bonne santé,
Sans parler de sensualité charnelle ou aptitude à la maternité.
Tout serait en fait, affaire de courbes, d’équilibre, d’harmonie.
Après, il est vrai que certains abusent de nourritures grasses,
Et que d’autres se laissent aller sans jamais faire d’exercices
Et que ce serait pour certaines une question de génétique.
Grosse est donc un adjectif à employer avec parcimonie.
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Il faut distinguer grosses et grosses,
Des anorexiques se trouvent grosses,
Des boulimiques se trouvent maigres,
Il y a les regards des autres et le sien,
Qui soit, convergent, soit s’opposent.
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Il y a ceux qui en sont bien malades,
Il y a ceux qui en font un complexe,
Il y a ceux qui font régime ou pas,
Il y a ceux qui n’en auront cure,
Ceux qui redeviendront minces !
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Dire à partir de quel surpoids,
On devient grosse, est difficile.
Même si l’indice IMC, calcule,
Le déni peut être le plus fort,
Grosse c’est aussi en la tête.
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247 – Calligramme
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Qui sait si de nous, travers,
Elles ne s’en moquent autant.
Dire ô être mieux ô qu’elles
Serait, pour nous, discriminant.
Et puis, ce serait se complaire,
Sur propre ==== nombril !
Il fut un temps en la France
Où, belles femmes rondes
Étaient recherchées
Ou femmes minces
Rien pudibondes.
.
Le problème des grosses, au fond,
Ne serait-il pas, à voir, tout autour,
Entre, celles qui assumeront, ou non,
Existences de leurs généreux contours !
Portraits resteraient incomplets si les rondes,
On les peignait, en très grincheuses, à la ronde.
Lors, il n’en est rien, au contraire de nature joviale,
Elles sont et aiment communiquer sourire non trivial.
Et si c’est leur manière de paraitre qui nous choquent,
C’est que, l’on devient intolérant, aux gens… différents
De nous : laissez les canariennes comme elles sont.
Marchant dans les C rues canariennes,
On croise des jeunes, R des mûres, vieilles,
Parmi elles, on en cher O che des merveilles,
On en trouve des nomb Q reuses telluriennes.
Volcaniques ou éteintes U mais sans complexes,
Elles étalent et bien, leurs I rondeurs … convexes,
Sans souci de vous plaire S ni de vous déplaire,
Le corps n’étant destiné qu’à se complaire
En famille, entre amis G ou en entourage
Jusqu’à trouver un com R père en mariage.
En marchant dans les O rues canariennes
Croisons grandes, mo S yennes et petites
Arborant, sur elles, S faciès d’iliennes,
On se demande ce E qu’on est pour eux,
Étrangers trop mal nourris pire qu’eux.
En outre, pour bien C des filles difformes,
Vêtements ne cachent A rien de leurs formes,
Dont iliens s’accommo N dent ou en profitent.
Le monde est ce qu’il est A normes trompeuses,
Parfois pareilles et parfois R différentes des nôtres.
De nos minceurs, pourquoi I s’en ferait-on l’apôtre !
Leur santé n’est pas menacée E elles sont heureuses,
Mais, l’endroit où, le plus souvent N leur bât les blesse,
Est le regard des autres sur elles sans N vraie tendresse
Comme marginales perçues ou énormes E anormales
Qu’on n’inviterait même pas aux fêtes et même pas au bal.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une silhouette qui,
N’étant pas enrobée,
N’est pas disharmonieuse
Avec des seins et fesses partout.
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Enrobées, voire disharmonieuses
c’est parfois question de cultures
toujours est-il que cette forme
conjoint parfaitement au fond.
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On peut être enrobée, fière de l’être,
Bien en sa tête, sa peau :
Tout est une question d’équilibre,
D’harmonie, et de bien-être !
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Symbolique
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Aucune femme n’a les mêmes jambes qu’une autre,
Rassurez-vous, chaque point faible à sa solution.
Pour affiner les cuisses et obtenir les résultats
Les plus probants possibles et durables,
Il faut d’un côté faire fondre le gras
Et, de l’autre, affiner les muscles.
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Les sports pour la santé des jambes
Et drainage sont les activités de fond
Comme le vélo, ou la marche à pied,
La natation, l’aquagym, le ski de fond,
Sinon, elles risquent de rester enrobées.
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Descriptif
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247 – Croquis de grosses canariennes
Alignement central / Titre serpentin / Thème portrait
Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : enrobée / Symbole de fond : harmonie
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Fond
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Évocation
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On peut être enrobée, fière de l’être,
Bien en sa tête, sa peau :
Tout est une question d’équilibre,
D’harmonie, et de bien-être !
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Symbolique
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Votre manière de vous vêtir, de vous coiffer,
Votre silhouette, les traits de votre visage,
Taille, poids, jeunesse, voire harmonie,
Sachez que toutes ces facettes de votre
Personne, sont analysées par recruteurs.
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Mais alors en quoi l’apparence physique,
Jouerait-elle au moment de l’embauche ?
Etre beau ou belle vous ouvrira des portes ?
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On prête de nombreuses qualités aux beaux :
Ils seraient plus intelligents, plus compétents,
Plus équilibrés, avenants, sociables, ambitieux.
helloworkplace.fr/beaute-et-carriere
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Corrélations
Fond/forme
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Femmes fortes, enveloppées, bien en chair,
Avantageuses, voire même confortables,
Que d’épithètes on affuble les rondeurs
Qui feront bien des charmes des unes
Pas des autres, question harmonie.
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Que d’argent dépensé pour maigrir
Que de méthodes pour créer illusion
À l’époque Renaissance, les rondeurs
Étaient appréciées en canons de beauté.
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De nos jours ce sont les plates, platitudes
En réalité on aura toujours fait de la femme
Un objet de désir tout autant que de plaisir !
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S
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Grosse, sans complexe
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Scénario
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Jeunes mais déjà charpentées : folklore ou concours de beauté ?
Mariage s’impose : la mariée est plutôt prometteuse de stabilité.
Une fois rendue à la retraite, n’a pas changé, juste un peu ridée !
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