238 – Damien et Anne-Laure sur Nabucco (II)

Visuels et textuels  >>  

.

Ils nous ont tenus au courant,

Mensuellement de leurs péripéties

Lorsqu’ils étaient ou non naviguant,

Vers le sud d’abord, Cap vert devant

Avant de traverser,  enfin,  l’océan !

.

 On a appris  qu’ils avaient franchi,

Le Pot au Noir  et sans histoires,

Autre que pétole, grand calme,

Sans vent trois jours durant

Tout en implorant Éole.

.

Et

Oui

Après

Des hauts

 Quelques bas

Et des frayeurs

Vivre, surmonter

Et les voici arrivés

À Bahia, côte Brésil,

Port accueillant, facile.

.

De là, ils  seront  repartis

À frontière  de  Patagonie,

Pour  accoucher  d’une fille,

Un pied  sur terre, autre, mer

C’est ainsi  qu’elle  aura débuté

Toute première  année  de sa vie.

.

Puis, remontant jusqu’aux Antilles,

Progressivement prenant leur temps

Ils ont pris soin  de  leur  petite fille,

 Ravis de pouvoir voir grand-parent.

.

  Retour  maison, Sud de la France,

  Leur arrivée  fut  pure  délivrance

   Après quatre ans de joies, galères,

  Ils se sont posés sur coin de terre

     Et  là, devinez : ils se sont mariés !

.

     Lors on se supporte, avec le bébé,

     Sur un voilier : l’on s’est vacciné,

      L’or ne coulera pas  avec Damien

      Mais il en aurait déjà avec Laure.

.

        Depuis nous les avons perdus de vue

        Or ils sont encore prêts à nous revoir

          Histoire de réactiver très bon souvenir

           Ou s’en créer d’autres et à n’en plus finir

.

   Il est vrai qu’un grand voilier de douze mètres, et bien moderne

Est un beau transport pour aller presque jusqu’au bout du monde

Même s’il ne va pas très vite, on a le temps, il est tient lieu d’habitation,

Avec le plaisir en plus d’être sur l’eau, au milieu de nulle part et tranquille.

.

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Extension

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J’ai un peu de mal à m’imaginer

Avec  nouveau-né à nord du voilier

Et plus encore à naviguer avec lui,

Même si c’est de port en port !

 .

Quant à faire la traversée d’Atlantique,

Pour ma part,  je ne m’y risquerais pas,

Mais après tout pourquoi pas.

 .

Je présume que d’autres couples l’ont fait

Avant  eux, peut-être  même  d’accoucher

En cours de navigation.

 .

Chacun prend les contraintes  et risques,

Qu’il veut, ou qu’il peut, et avec les joies

Et bonheurs allant avec

.

C’est une façon, comme une autre,

De conforter dès les premiers jours

L’Adn navigateur ou navigatrice,

Qui coule dans ses veines.

 .

Ils ont poursuivi leur route, sans nous, navigateurs infatigables,

Et de leurs nouvelles sensations, émotions, actions, insatiables !

Arrivés à Bahia, au Brésil, ils nous ont annoncé  leur conception,

Non de la traversée, mais de prendre soin du bébé, sur le bateau.

Voilà un petit marin qui gardera toujours, un œil et pied, sur lui.

Nous espérons que nous les reverrons un jour, mais Dieu sait où.

C’était un rêve fou de le faire, mais une folie de ne pas le réaliser.

.

Je ne m’imagine pas en train de traverser

L’Océan Atlantique avec petit bébé à bord.

D’autres l’ont déjà fait  et d’autres le feront,

Ce n’est pas une grande performance en soi,

Mais tout de même : s’il se rendait malade !

.

De découvrir une mère sur une mer immense

Avec les mouvements et les bruits du bateau,

Le marquera certainement  un long moment,

Pour autant, deviendra-t-il marin ou terrien,

Il est bien trop jeune encore pour son destin.

.

Nous les avons revus en autre port canarien

Et nous avons continué à échanger avec eux

Le récit de leurs pérégrinations, en témoins

D’une belle rencontre comme il y en a peu

Qui laisse comme du baume en nos yeux.

.

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238 – Calligramme (II)

 .

Ils nous ont tenus au courant

Mensuellement de leurs péripéties

Lorsqu’ils étaient ou non naviguant,

Vers le sud d’abord, Cap vert devant

Avant de traverser,  enfin,  l’océan !

 On a appris  qu’ils avaient franchi,

Le Pot au Noir  et sans histoires,

Autre que pétole, grand calme,

Sans vent trois jours durant

Tout en implorant Éole.

 .

Et…..

Oui……

Après…….

Des hauts…..

Quelques bas…

Et des frayeurs…

Vivre, surmonter…

Et les voici  arrivés…

À Bahia,  c ôte Brésil…

Port accueillant, facile…

Et de là, ils seront repartis

À  frontière      D   Patagonie,

Pour accoucher  A    d’une fille,

Un pied sur terre M    autre, mer

C’est ainsi qu’elle    I     aura débuté

La toute première  E année de sa vie.

Puis, remontant  N  jusqu’aux Antilles,

Progressivement   *   prenant leur temps

Ils ont pris soin     T     De leur petite fille,

 Ravis de pouvoir    O       voir grand-parent.

  Retour maison        U            sud de la France

  Leur arrivée fut         T               pure  délivrance

   Après quatre ans         *                 de joies, galères,

  Ils se sont posés           S                sur coin de terre.

     Et là, devinez :              U                 ils se sont mariés !

     Lors on se sup                R                    porte avec le bébé

     Sur un voilier :                 *                       l’on s’est vacciné.

      L’or ne coulera                  L                          pas avec Damien

      Mais  pourra en                 E                           avoir avec Laure.

        Depuis les avons                  *                                perdus  … de vue

        Or ils sont encore                  M                                prêts nous revoir

          Lors pour réactiver                A                                    très bon souvenir

           Ou s’en créer d’autres              T                                    et à n’en plus finir.

   Il est vrai qu’un grand voilier     *     de douze mètres, et bien moderne

Est un beau transport pour aller  *      presque jusqu’au bout du monde

Même s’il ne va pas très vite, on a   le temps, il est tient lieu d’habitation,

Avec le plaisir en plus d’être sur l’eau,  au milieu de nulle part et tranquille.

.

.

Forme

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Réduction

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238 4

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Évocation 

.

La grand-voile  ou  le  génois

Bien hissés, étarqués, souqués

Et avec le minimum de creux

Pour avancer au vent, rêver.

 .

Un blanc nuage, en haut du mât,

semble s’être dessiné, bien installé

pour les accompagner et protéger

et ainsi la forme s’accorde au fond.

 .

Avec un tel voilier bien affuté,

Bien armé, idéal pour

Naviguer à deux, sur Nabucco

Leur donne à rêver.

 .

Symbolique 

 .

Mettre les voiles,

Est une expression

Illustrant le symbole.

La voile se gonfle se lève,

Se tend, s’étarque,  se réduit,

Se baisse, s’abat  …  se remplit,

Se vide, se courbe… flotte au vent.

Reflète le besoin du départ imaginé.

.

Invitation à quitter terme ferme pour

L’élément liquide Il faut se rappeler

Que l’on ne quittera pas le port

Sur un simple coup de tête,

Qu’un voyage se prépare

En prenant  en compte

Les conditions météo.

.

Descriptif

 .

238 – Damien, Anne-Laure, sur Nabucco (II)

Alignement central / Titre  droit / Thème  amitié

Forme en triangle / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voiles  /   Symbole de fond : rêve

.

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Fond

.

Évocation 

.

238 6

.

Avec un tel voilier bien affuté,

Bien armé, idéal pour

Naviguer à deux, sur Nabucco

Leur donne à rêver.

 .

Symbolique 

.

Rêver serait, selon certains,

Oublier le temps pesant,

Avec toute pesante matérialité,

Son anxiété, des sentiments

Partagés, de vivre ses espérances,

D’être ce qu’il voudrait être.

.

Il sert de décompression  aux trop

Grandes fatigues psychiques.

Lors on rêve au lieu d’agir, on rêve

Parce qu’on ne peut pas agir.

.

Tandis qu’autres se prélassent dans

Une multitude de songes creux

Ou ils demeurent comme endormis

Dans leur confort ou misère

L’inconscient et le conscient sont

Alors parfaitement complices.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ils ont mis et le paquet, et les voiles

Vendant tous leurs biens et quittant

Parents, amis, confort,  pour avenir

Incertain, quand on aime à ce point

On ferait le tour du Monde, joyeux,

Et c’est ce qui leur arrive de mieux,

Que de passer du rêve à sa réalité

Et de partir sans rien regretter.

 .

.

Touchante image de maman bébé

.

Scénario

.

Nous les avons revus deux fois en deux iles canariennes différentes,

romantiques, demeuraient, dans leurs âmes et leurs comportements,

et même dans leur carré, leur couchette, où tout respirait le bonheur.

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