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Quand on ne sait pas aimer,
On n’y parviendrait pas bien.
C’est à l’autre de tout accepter,
Et, de son côté, l’on ne fera rien.
Au bout de plusieurs négociations
Au bout de plusieurs changements,
On finit par se faire bonne raison :
La vie en couple est un châtiment.
Rester seul plutôt que de souffrir,
À deux, reprocher mutuellement
Un désaccord de tempérament,
Plutôt partir, plutôt mourir.
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Bien des gens, et parfois bien jeunes,
Disent que c’en est assez, finissons-en,
J’ai tant souffert d’amour déçu…perdu,
Que désormais, rideau je n’en peux plus.
Ce sont, des passionnés, amoureux fous,
Qui vivent l’amour exclusif, pour la vie,
Si ce n’est celui-ci, personne ne pourra
Le remplacer, être son égal ou sa moitié.
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Ce terrible aveu, si l’en est, sans appel,
Je l’ai connu aussi, et, je m’en rappelle :
Ma joie a fini par l’emporter sur la peine,
Souffrance et je me suis à nouveau marié.
Car, vouloir aimer sans jamais en souffrir,
Est comme de vouloir voler, sans ses ailes,
L’amour n’est pas printemps… d’hirondelle,
Il puise ses racines en une source profonde.
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Cette source se remplit de joie, et se tarira
Dès que l’aimé s’en va, et s’il ne revient pas,
Assoiffé, l’on devient, en un désert de… mort
Où tout a disparu, où tout n’est que désastre.
Désarmé, déprimé, dépressionné, tous les dés
Sont jetés avec trois fois rien à se raccrocher,
Qui s’appelle l’espoir de voir briller en le noir,
Cœur qui bat pour vous, prêt à vous consoler !
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Consolation n’est pas raison, n’est pas passion :
Il arrive qu’elle fasse effet, et prenne le dessus :
Les bleus en cicatrices et blessures se referment,
De paralysées, vos jambes se mettent à marcher.
Marcher vers un nouvel amour, nouvelle liberté,
Qui ajoutera ses joies, souffrances aux premiers,
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Jusqu’à ce que mort, définitivement vous sépare
D’amants successifs dont vous en aviez … marre
Je ne veux plus aimer, je ne veux plus … souffrir.
Comment rester fermer, comment ne pas s’ouvrir
Quand la vie n’a de sens que dans l’élan d’autrui
À faire de vous, un ange réjoui, démon de minuit
La souffrance d’aimer mérite en soi, récompense,
Son énergie vous pousse plus haut qu’on y pense.
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Extensions
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C’en est assez, finissons-en :
Le rideau tombe, la pièce
De théâtre est terminée,
On passe à autre chose,
On en écrira une autre,
Très bientôt en tenant
Compte des erreurs
Toutes précédentes ;
Erreurs de casting,
Et même histoires,
Ou mise en scène !
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Comment peut-on finir avec le sexe, quel que soit l’âge
Surtout s’il englobe en lui, la sensualité et la tendresse.
Toute pratique du sexe : oui ; toute pensée : j’en doute !
Les sexes, pris pour eux-mêmes, sont interchangeables,
C’est le reste : corps, cœur, esprit, âme, qui ne l’est pas
Abstinence complète : faire vœu de chasteté supposée,
Car qu’en est-il au juste, dans les faits, dans la réalité ?
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Il ne faut pas confondre nous dit Sigmund Freud,
Le sexe et la sexualité qui est bien plus englobante
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L’on ne pourrait guère échapper à cette dernière,
Du fait qu’elle est plus dans notre tête que corps.
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Sa sensualité et libido sont représentations de soi
Et à la fois énergie vitale pour vivre avec d’autres.
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Lors même en refusant tout plaisir d’ordre sexuel,
Si le désir n’est pas sublimé on en est prisonnier !
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Il peut en découler désordres de comportements,
Que la loi réprime, comprime, et voire supprime !
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1027 – calligramme
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G E N S D I S A N T :
Quand on ne sait pas aimer,
On n’y parviendrait pas bien.
C’est à l’autre de tout accepter,
Et de son côté, l’on ne fera rien.
Au bout de plusieurs négociations
Au bout de plusieurs changements,
On finit par se faire bonne raison :
La vie en couple est un châtiment.
Rester seul plutôt que de souffrir,
À deux, reprocher mutuellement
Un désaccord de tempérament,
Plutôt partir, plutôt mourir.
J’ E N A I A S S E Z,
Bien des gens, et parfois bien jeunes,
Disent que c’en est assez, finissons-en,
J’ai tant souffert d’amour déçu…perdu,
Que désormais, rideau je n’en peux plus.
Ce sont, des passionnés, amoureux, fous,
Qui vivent l’amour exclusif, pour la vie,
Si ce n’est celui-ci, personne ne pourra
Le remplacer, être son égal ou sa moitié.
Ce terrible aveu, si l’en est, sans appel,
Je l’ai connu aussi, et, je m’en rappelle :
Ma joie a fini par l’emporter sur la peine,
Souffrance et je me suis à nouveau marié.
Car, vouloir aimer sans jamais en souffrir,
Est comme de vouloir voler, sans ses ailes,
L’amour n’est pas printemps… d’hirondelle,
Il puise ses racines en une source profonde.
Cette source se remplit de joie, et se tarira
Dès que l’aimé s’en va, et s’il ne revient pas,
Assoiffé, l’on devient, en un désert de… mort
Où tout a disparu, où tout n’est que désastre.
Désarmé, déprimé, dépressionné, tous les dés
Sont jetés avec trois fois rien à se raccrocher,
Qui s’appelle l’espoir de voir briller en le noir,
Cœur qui bat pour vous, prêt à vous consoler !
Consolation n’est pas raison, n’est pas passion :
Il arrive qu’elle fasse effet, et prenne le dessus :
Les bleus en cicatrices et blessures se referment,
De paralysées, vos jambes se mettent à marcher.
A L O R S O U I F I N I S S O N S – E N !
Marcher vers un nouvel amour, nouvelle liberté,
Qui ajoutera ses joies, souffrances aux premiers,…
Jusqu’à ce que mort, définitivement vous sépare,…
D’amants successifs dont vous en aviez … marre…..
Je ne veux plus aimer, je ne veux plus … souffrir,…….
Comment rester fermer, comment ne pas s’ouvrir……….
Quand la vie n’a de sens que dans l’élan d’autrui,………..
À faire de vous, un ange réjoui, démon de minuit…………..
La souffrance d’aimer mérite en soi, récompense,……………..
Son énergie vous pousse plus haut qu’on y pense………………..
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Forme
Réduction
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Évocation
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Homme, ou femme,
Tous deux la tête altière,
Sexe en bandoulière :
Allez, du balai !
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(forme pleine, rimes égales,
le fond s’approche de forme)
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Du balai, du balai, allez oust,
C’est fini, désormais, dehors, du vent :
Le couple, le sexe, c’est fini, pourtant
J’aurai tout essayé mais en vain.
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Symbolique
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Je sens que j’ai besoin
D’un ménage personnel,
D’un bon coup de balai
Comme on dit parfois.
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Un ménage en mes émotions,
Un ménage dans ma profession
Mes relations, et mes actions, etc.
Je sens que j’ai besoin d’un balai
Pour chasser les éléments qui
Encombrent mes émotions,
Mes pensées et mes gestes,
Et voire même mes rêves.
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Mes mains seront-elles
Assez fortes rudes pour
Faire un tel nettoyage.
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Fond
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Évocation
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Du balai, du balai, allez oust,
C’est fini, désormais, dehors, du vent :
Le couple, le sexe, c’est fini, pourtant
J’aurai tout essayé mais en vain.
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Symbolique
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La déchirure d’amour,
Au-delà de la souffrance,
Douleur d’amour, comporte
Souvent comme corollaire la haine.
Après l’amour, pourquoi tant de haine ?
Les blessés de l’amour souffrent d’un mal
Lié à leur objet d’amour. Sans l’objet,
Ils se sentent seuls abandonnés,
Délaissés, voire désespérés,
Ou simplement déprimés.
Le sujet est ainsi en crise
Dans une blessure du
Souvenir et mémoire.
Les destins de l’amour
Divergent entraînant
Retentissements fini.
Cairn.info/revue-cliniques-
mediterraneennes-2004-2-page-147
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Corrélations
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Fond/forme
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Ça ressemble fort à faire le vide en soi,
Trier ce qu’on garde et jette à la poubelle.
La mode est au recyclage : si rien n’est bon
Pourquoi vider son grenier dans sa cave,
Si ce n’est après tout ça, réciproquement !
Faire table rase du passé est un vœu pieu,
On ne bâtira nouvelle histoire que sur lui.
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Nombre pensent que ça l’est
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Scénario
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Finissons-en avec le sexe par abstinence totale, par sécurité,
je ne suis pas seul, des femmes auront choisi la même voie,
et choisir qui, pourquoi, comment les satisfaire longtemps.
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