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Cela fera bientôt sept ans
Qu’ils voguent sans galère,
Sur leur voilier « Mantalo »
Faisant quarante-trois pieds
Et qu’ils ont, eux-mêmes, bâti
Sur très grand naval chantier.
Pour trouver leur équilibre,
Entre les terres et les mers,
Ils vont d’escale en escale,
Autour de Méditerranée
Pour bien s’amariner,
Profiter des congés.
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Sur le voilier, le temps, s’écoule différemment
Naviguant d’iles en terres depuis et quatre ans
Avec leur dernier enfant, ont traversé l’océan,
Ici et là-bas, avec cours par correspondances,
Et le bateau lui pesant, parvenu à l’adolescence
Ils naviguent depuis, seuls la plupart du temps.
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Nous les avons rencontrés à Las Palmas, Canaries,
Le soir de notre arrivée, à Santa Cruz … de Tenerife
Et de suite le contact s’est fait, comme par affinités
S’étant confirmées, le jour suivant, comme invités.
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Puis nous avons échangé nos parcours navigation,
Ainsi que nos profils familiaux et nos projets à venir
Et nos journaux de bord en buvant vin blanc canarien
Bach et autres, orchestrant belle humeur satisfaction.
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C’est ainsi que, petit à petit vu la philosophie de vie,
Nous paraissant, proche de la nôtre, nous a conquis,
Tout quitter pour naviguer pour vivre sur le bateau,
Certains le font, lors jeunes ou vieux, tel grand saut.
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Le lendemain, avons diné à six et dans notre carré,
Gwen et Marie, en invités, autre profil, autre projet
Vivant au port sur Silence depuis trois ans passés,
En arrivant ici, comme au paradis se sont installés.
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En vacances, sur Ar-Kilé, en itinérance, sur Mantalo,
Ou en résidence sur Silence chacun réalisant son rêve
Avec les contraintes que la vie, sur un bateau, impose,
Mais au final, rapport à terre, leurs esprits, ils reposent.
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Avion, voiture et randonnée, en compléments du bateau.
Avion, pour faire un saut dans la famille ou pour les visiter,
Voiture pour parcourir les iles, randonnées, pour y marcher :
Les reverrons-nous, qui sait, un jour : soit sur terre, sur l’eau.
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Extension
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Passer sept années à bourlinguer,
Ce n’est pas rien, une tranche de vie :
Et comment faire, après telle coupure,
Pour revenir à terre, y rester longtemps !
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Il est vrai que voilier de quatorze mètres,
Avouons, c’est plus que confortable, à deux
Pour y vivre à bord en marge, toute l’année/
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Lors comme ils ont une très bonne retraite,
De quoi tout assurer, mais, c’est courageux
Quand même et on en serait à les envier !
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Un couple, autour d’un peu plus de la cinquantaine :
Qui a décidé ne pas mettre leur vie en quarantaine,
S’est acheté un voiler qu’ils ont, depuis sept années
À voguer de port en port, atlantique, méditerranée.
Nous aurions pu être eux, et cela mis à part qu’eux,
Ils naviguent toute, l’année, et nous, seulement l’été.
Qu’importe cette différence, ils se disent être heureux !
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Un couple, fin de cinquantaine, qui aura tout vendu,
Pour s’offrir un grand voiler, du temps pour naviguer
Avec bonne réserve d’agent pour voir venir longtemps
On pourrait presque croire qu’ils ils ont gagné au loto.
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Mais ce n’est pas le cas, ce n’est que fruit d’entreprise
Un nouveau choix de vie et lors donc leur nouvel élan,
Vers une liberté dont ils jouissent comme ils veulent,
Naviguant d’ile en ile, avec les enfants, en vacances.
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240 – Calligramme
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Cela fera bientôt sept ans
Qu’ils voguent sans galère,
Sur leur voilier G « Mantalo »
Faisant quaran I te-trois pieds
Et qu’ils ont eux S mêmes, bâti
Sur un très grand L naval chantier.
Pour trouver A leur équilibre,
Entre les terres I et les mers,
Ils vont d’esca N le en escale,
Autour de Mé E diterranée
Pour bien s’amariner,
Profiter des congés.
.
Sur le voilier, le temps, pour eux, s’écoule différemment
Naviguant d’iles en terres depuis bientôt quatre ans
Avec leur dernier enfant, auront traversé l’océan,
Ici et là-bas, avec cours E par correspondances,
Mais le bateau lui pesant T parvenu à l’adolescence
Ils naviguent depuis seuls ou la plupart du temps.
.
Nous les avons rencontrés D à Las Palmas, Canaries,
Le soir de notre arrivée, à O Santa Cruz … de Tenerife
Et de suite le contact s’est M fait, comme par affinités
S’étant confirmées, le jour I suivant, comme invités.
N
Puis nous avons échangé I nos parcours navigation,
Ainsi que nos profils fami Q liaux et nos projets à venir
Et nos journaux de bord en U buvant vin blanc canarien
Bach et autres, orchestrant E belle humeur satisfaction.
.
C’est ainsi que, petit à petit S vu la philosophie de vie,
Nous paraissant, proche de U la nôtre, nous a conquis,
Tout quitter pour naviguer R pour vivre sur le bateau,
Certains le font, lors jeunes ou vieux, tel grand saut.
.
Le lendemain, avons diné M à six et dans notre carré,
Gwen et Marie, en invités A autre profil, autre projet
Vivant au port sur Silence N depuis trois ans passés,
En arrivant ici, comme au T paradis se sont installés.
A
En vacances, sur Ar-Kilé, en L itinérance, sur Mantalo,
Ou en résidence sur Silence O chacun réalisant son rêve
Avec les contraintes que la vie, sur le bateau, impose,
Mais au final, par rapport à terre, l’esprit, ils reposent.
Avion, voiture et randonnée, en compléments du bateau.
Avion, pour faire un saut dans la famille, ou pour les visiter,
Voiture pour parcourir les iles, randonnées, pour y marcher !
Les reverrons-nous, qui sait, un jour : soit sur terre, sur l’eau.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Deux corps en couple
Avec leurs deux têtes qui
Se confondent comme une
Seule en une preuve amour !
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Face à face, et tête contre tête,
un couple ne se la prendra pas,
tant qu’ils ont partage d’amour,
et ainsi la forme épouse le fond.
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En couple, une circumnavigation,
C’est partir à l’aventure :
Ce dans tous les sens du terme et ce
Aussi jusqu’à son terme.
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Symbolique
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Quel sens …. pour quel couple ?
Se sentir à l’unisson du partenaire
Sur les questions les plus profondes,
Et les plus brûlantes, n’adviendra pas
Cela est certain, du jour au lendemain.
Tant, d’explorer ces questions, ensemble,
Est processus continu, à échelle d’une vie.
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But ne doit pas être de se mettre d’accord
Sur ce qui compte pour vous mais de vivre
Au sein d’une union, où chacun, est ouvert
Aux convictions les plus chères de l’autre.
Modifié, source : sexologues.canalblog.com
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Descriptif
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240 – Gislaine, Dominique, sur Mantalo
Alignement central / Titre droit / Thème amitié
Forme anthropo /Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : couple / Symbole de fond : amour
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Fond
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Évocation
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En couple, une circumnavigation,
C’est partir à l’aventure :
Ce dans tous les sens du terme et ce
Aussi jusqu’à son terme.
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Symbolique
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L’amour relève
De la symbolique de
L’union des opposés.
Il est la pulsion fondamentale de l’être,
La libido qui pousse chacun à se réaliser dans l’action.
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Ce passage à l’acte ne se produit que par le contact
Avec l’autre, par une suite d’échanges matériels,
Sensibles, spirituels qui sont autant de chocs.
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L’amour tend à surmonter antagonismes,
À assimiler des choses différentes,
Les intégrer en une même unité.
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Corrélation
Fond/forme
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De vieux routiers, si l’on peut dire,
Des mers et des escales et mouillages
Sept ans qu’ils naviguent avec enfants
Leurs enfants, devenus grands, ils ont
Continué à deux, toujours amoureux,
De la mer et ses rencontres mystères
Et nous avons été des plus heureux
De partager avec eux expérience
Qui par des côtés nous semble,
Presque identique à la nôtre
À quelque différence d’âge près,
C’est la mer qui nous a rapprochés.
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Avec un si bel horizon
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Scénario
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Couple d’âge mûr, comme nous, partis pour une année sabbatique,
sur un beau bateau qu’ils ont aménagé, eux-mêmes et à leur goût,
donnant impression de fusion en leur vie d’aventure amoureuse.
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