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Vie, chacun sait
C’est le mouvement
De de sentir vivant
Cela nous plait
Content !
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Passons souvent
Du calme à tempête,
Si ce n’est ouragan
En trouble-fête
Ronflant !
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Voir monter crescendo
Vague montant à l’assaut,
Son, percutant tympan,
S’en allant mourant
Reste étonnant.
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Cela parait étonnant
Gerbe écume soulevant
Et, au-dessus, franchissant
Le flanc bord en l’ébranlant.
Force impose toujours respect,
Du calme, vite, l’on se repait
Quand tout va de travers
Que tout s’accélère.
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De faire marche arrière
Est impossible en prisonnier
Qu’on est dans l’action en cours.
Avec nous, contre nous, en recours,
Tous les tourbillons de nos actions
Nous impriment flot sensations
Qu’après coup nous digérons
Au calme ou à la maison.
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Entre grand calme
Et, grand mouvement,
La vie s’étire à grands pans
Sans qu’on voit passer le temps.
Dès que je bouge, m’agite, vocifère,
J’ai comme l’impression de changer l’air
De mon atmosphère, servir à quelque chose
Ou plus simplement, à quelqu’une, quelqu’un !
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Extension
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Quand j’écris, je ne bouge pas beaucoup,
Mis à part d’une touche à l’autre de mon clavier,
Déplacement plus ou moins rapide et précis de ma souris
Et en plus je tourne le dos à tout le monde et ne parle même pas.
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Je suis en bulle fermée, mouvement de ma pensée m’accompagne,
Je reste sensible aux bruits environnants, aux actions des voisins
Ceci grâce à mon attention flottante et ma vision périphérique.
Il est des animaux qui ne voient pas bien, tel l’ours, de loin
Mais qui perçoivent un objet, un corps en mouvement.
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Si vous ne bougez pas, il n’y a pas de vie pour vous,
Si vous bougez, la vie est en vous, ça change tout.
Vous devenez, soit une proie, soit un danger,
Soit une chose des plus familières pour lui.
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Le repos est l’arrêt de tout mouvement,
Je veux dire, volontaire, bien contrôlé
Car on peut dormir dans une voiture
En plein chemin cahoteux, balloté
Par les soubresauts suspensions.
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Mouvement extérieur, le plus souvent,
Mouvement intérieur, le plus distant,
Mouvement supérieur : le ciel, avant,
Chacun de ces mouvements éloigne,
Rapproche ou élèvera les passants.
J’ajouterais…qu’on ne peut guère
Rester sans bouger, longtemps,
Sans être considéré dormant.
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Le mouvement du temps est perpétuel
Lors celui des saisons est cyclique,
Celui des jours est conflictuel
Et en avant la musique.
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Pour autant, qu’arbres n’ont marché,
Cela ne les empêchera pas de pousser,
Pour autant, est-ce énergie immobile,
Qui ne produit que mouvement stérile.
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Dire : vie est mouvement
Évoque brownien mouvement
Étant partout, y compris matière,
Et jusqu’au plus haut d’atmosphère !
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Épilogue
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La vie, c’est le mouvement pour sûr,
Celui du sexe, celui du corps, du cœur,
Sans compter de l’esprit et voire de l’âme
Cinq éléments s’additionnant, se séparant,
Il ne peut s’agir que mouvement brownien,
L’on s’agite bien en tous sens mais pour rien
Dès qu’un but, une direction, seront trouvés,
L’on fonce, sans regarder derrière, hésitant !
***
J’en connais des casaniers et des solitaires,
Étant peu intéressés par autres, nouveauté,
Mais pour quelqu’un qui a l’esprit curieux,
Parait difficile de ne pas aller voir ailleurs :
Gens qui se croisent, parfois se rencontrent,
Pas que dans les musées : en les rues, cafés.
***
Mouvement a un avantage sur stagnation :
Le temps passe plus vite, semble plus dense
Puis quand on bouge, on voyage, séjourne,
Au retour, des choses à raconter, partager.
***
Il est vrai que se déplacer comporte risques
Pour sa santé, son humeur ou son intégrité.
***
Lors ne jamais bouger est comme être mort.
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253 – Calligramme
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Vie, chacun sait
C’est le mouvement
De de sentir vivant
Cela nous plait
Content !
.
Passons souvent
Du calme à tempête,
Si ce n’est ouragan
En trouble-fête
Ronflant !
.
Voir monter crescendo
Vague montant à l’assaut,
Son, percutant tympan,
S’en allant mourant
Reste étonnant.
LA VIE,
Cela parait étonnant
Gerbe écume soulevant
Et, au-dessus, franchissant
Le flanc bord en l’ébranlant.
Force impose toujours respect,
Du calme, vite, l’on se repait
Quand tout va de travers
Que tout s’accélère.
C’EST LE
De faire marche arrière
Est impossible en prisonnier
Qu’on est dans l’action en cours.
Avec nous, contre nous, en recours,
Tous les tourbillons de nos actions
Nous impriment flot sensations
Qu’après coup nous digérons
Au calme ou à la maison.
MOUVEMENT !
Entre grand calme
Et, grand mouvement,
La vie s’étire à grands pans
Sans qu’on voit passer le temps.
Dès que je bouge, m’agite, vocifère,
J’ai comme l’impression de changer l’air
De mon atmosphère, servir à quelque chose
Ou plus simplement, à quelqu’une, quelqu’un !
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Des pierres bien superposées
Qui sont au nombre de six
Et pour faire un cairn
Comme beau repère.
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Les tas de pierres, et ses élévations,
n’ont rien à voir avec le mouvement,
ne sont même pas en phase avec la vie
c’est dire que la forme diffère du fond !
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On ne pourra pas dire qu’un cairn
Est l’image même du mouvement.
Pourtant il en participe, souvent,
Comme point de repère connu.
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Symbolique
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Les cairns dolméniques sont
De grands monuments de pierre sèche
Du Néolithique circulaire ou quadrangulaire,
Recouvrant un ou plusieurs dolmens à couloir.
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Leurs chambres peuvent être : en pierre sèche
À voute en encorbellement ou mégalithiques.
Il peut désigner plusieurs types de collines,
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Ou amoncellements naturels de pierres :
Île Carn, Pors Carn, Carnac, Carnoët
source : wikipedia.org/wiki/Cairn
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Descriptif
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253 – La vie, c’est le mouvement
Alignement central / Titre absent / Thème vie
Forme droite /Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : cairns / Symbole de fond : repères
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Fond
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Évocation
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On ne pourra pas dire qu’un cairn
Est l’image même du mouvement.
Pourtant il en participe, souvent,
Comme point de repère connu.
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Symbolique
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À quoi correspondent
Tas pierres sur sentiers :
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A des repères laissés par
Les précédents randonneurs,
Permettant de baliser le chemin
Ou matérialiser un pic, et, dès lors,
Permettre de l’identifier clairement !
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Ils prennent la forme d’un tas ou monticule
De pierres en pyramide, et sont le plus souvent
Situés à des endroits où il est difficile d’entretenir
Un sentier délimité ou balisage couleurs peintures.
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Corrélations
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Fond/forme
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Le mouvement pour le mouvement
Sans but et sans terme bien défini,
Ressemble à l’idée de l’Art pour l’Art
Forme dénuée de message et contenu.
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Autant dire que les élévations de pierres
Auraient été faites pour la beauté du geste
C’est sûr elles demeurent fixes, sans mouvement
Mais témoignent de ce dernier à travers le temps.
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Déplacement en voyage, séjour, n’est pas que corporel
Il est aussi voire autant émotionnel, intellectuel, spirituel
On ouvrirait trois fois plus ses yeux, ses oreilles, attention.
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Vie est mouvement !
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Scénario
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Mouvement extérieur, en levant les bras et intérieur, en les baissant.
Mouvement naturel, perpétuel de marée, sur plage des plus dorées.
Mouvement d’engrenage mécanique ou automatique d’horlogerie.
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