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Un homme extraordinaire,
Le moins qu’on attend d’artiste,
Fait Lanzarote, dont il est originaire,
Une terre de curiosité pour les touristes.
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Sa maison-musée abrite cinq cheminées
Naturelles avec des dômes de laves noires
Et ils sont grands ouverts à ciel bleu étoilé,
Il les a entoilés, en tableaux de désespoirs.
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L’homme est, comme ici avec un sol plissé,
Torturé comme le basalte, ici mis en scène
Et pourtant il ne l’aura et en rien, modifier,
Juste symbiose de la terre avec un mécène.
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Dans son genre, son habitation est unique,
Étant moitié jardin-salon et moitié couloir
Où tous les blancs purs contrastent noirs
Préservant la couleur volcan authentique.
.
De l’eau, coulant, en fontaine, en piscine,
Est un vrai luxe pour cette ile très aride,
Rafraichissant les yeux, remplissant vides,
On est ailleurs, nulle part tant on hallucine
Ses mobiles tournent et, sans cesse, au vent,
Et qui d’autre, que lui, y a pensé, auparavant :
.
Calder cet autre artiste de l’aérien mouvement
Mais lui il peint la lave pour bien capter le vent
Grand champ, de laves, ceint sa maison-musée,
Venue du fond des âges comme une terre brûlée
Contraste est frappant, d’une ile en plein océan
Qui lui ressemble et a inspiré, formé, ce géant.
.
Manrique, Lanzarote, convoque son nom, ile
Architecte, le volcan, le métier, destination,
.
Là où l’homme sert de repère de création,
Constant, en choix, n’étant jamais futiles
De plus, il s’efface derrière ses œuvres,
On peine à savoir qui il est, son histoire.
.
On appréciera l’artiste à pied d’œuvre,
Tant dans celle-ci circule, sans le voir,
César Manrique destin peu commun
Tant ses œuvres sur volcan, nature,
Nous rendrons bien plus humain !
.
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Extensions
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César Manrique est homme volcanique
Sur une terre ne l’étant pas moins, se refuse
À la couleur pour privilégier du noir et blanc
Et cela dans la grande majorité de ses œuvres.
Il aura su capté, magnifié, les quatre éléments
L’eau est présente autour d’ile, autant dessus,
Air dans ses mobiles qui tournent avec le vent.
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Pour sûr, c’est le feu et la terre qui dominent
Mais, toujours, reliés aux autres éléments.
Et de faire, de sa propre maison, un musée,
Que faut-il en penser : qu’il a un super ego,
Qu’il reste cohérent avec message délivré,
Qu’il fait corps avec demeure, demeure
Tout entier même après sa mort :
À chacun de se prononcer !
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De l’extérieur, de la Maison–musée de César Manrique,
On ne voit que long mur, tagué, dont on cherche la porte ;
Entré, on passe un couloir, voûté, menant à une autre porte,
Qui débouche sur une pièce vide et donnant sur champ de lave
Et ainsi, par un seul mouvement, on passe d’un monde à l’autre.
On se dit que l’architecte a raté la réalisation de la porte fenêtre !
Non, c’est voulu, c’est exprès et c’est provocateur d’émotions brutes
D’un côté, une construction humaine, ex nihilo ; de l’autre, le volcan.
La lave a envahi cet espace, comme si la Nature avait repris ses droits.
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Ce n’est pas un tableau,
Pas plus un monument :
Quelque chose d’hybride,
Qui fait partie de réalité !
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Il n’y a que deux couleurs :
Le noir de lave, à l’extérieur
Qui aurait enduit le plafond,
Blanc immaculé, au plancher.
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Ce n’est pas une maison, habiter,
Ce n’est pas, non plus, vrai musée :
Ni tableaux, œuvres d’art, aux murs :
C’est la maison, elle-même qui s’expose.
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259 – Calligramme
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Un homme extraordinaire,
Le moins qu’on M attend d’artiste,
Fait Lanzarote dont A il est originaire,
Une terre de curiosité I pour les touristes.
. S
Sa maison-musée abrite O cinq cheminées
Naturelles avec des dômes N de lave noire.
Et ils sont grands ouverts à * ciel bleu étoilé
Il les a entoilés, en tableaux D de désespoirs.
. E
L’homme est, comme ici avec * un sol plissé,
Torturé comme le basalte, ici M mis en scène.
Et pourtant il ne l’aura et en A rien modifier.
Juste symbiose de la terre N avec un mécène.
. R
Dans son genre, son habi I tation est unique,
Étant moitié jardin-salon Q et moitié couloir,
Et tous les blancs purs con U trastent les noirs
Préservant une couleur vol E can authentique.
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De l’eau, coulant en V fontaine et piscine
Est un vrai luxe pour I cette ile, très aride,
Rafraichissant les yeux S remplissant les vides
On est ailleurs et nulle I part tant on hallucine
Ses mobiles tournent T et, sans cesse, au vent,
Et qui d’autre, que lui, E y a pensé, auparavant :
.
Calder cet autre artiste * de l’aérien mouvement
Mais lui il peint la lave V pour bien capter le vent
Grand champ, de laves, A ceint sa maison-musée,
Venue du fond des âges U comme une terre brûlée
Contraste est frappant T d’une ile en plein océan
Qui lui ressemble et a * inspiré, formé, ce géant.
.
Manrique, Lanzarote, L convoque son nom, ile
Architecte, le volcan, E le métier, destination,
.
Là où l’homme sert * de repère de création,
Constant, en choix, D n’étant jamais futiles,
De plus, il s’efface É derrière ses œuvres,
On peine à savoir T qui il est, l’histoire :
On appréciera l’ar O tiste à pied d’œuvre,
Tant dans celle-ci, U circule, sans le voir.
César Manrique a R destin peu commun
Tant ses œuvres sur volcan, nature, nous rendent plus humain.
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Certainement une porte
Dans un mur comme porche
Mur d’entrée, probablement,
Dans l’imaginaire d’artiste ?
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Une ouverture de salle sur l’extérieur
comme une sortie d’un tunnel blanc :
l’œuvre de grand artiste, évidemment,
dès lors la forme converge vers le fond.
.
Manrique est un remarquable artiste
De style simple… épuré :
Peignant toute en blanc et noir, porte
Donnant sur même paysage.
.
Symbolique
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Un artiste est
Un individu faisant
Une œuvre, cultivant
Ou maîtrisant un art,
Un savoir, une technique,
Et dont on remarque entre
Autres la créativité, la poésie,
L’originalité de sa production,
De ses actes, voire de ses gestes
Et dont ses œuvres sont source
D’émotions, et de sentiments,
De réflexion, de spiritualité
Ou de transcendances.
fr.wikipedia.org/wiki/Artiste
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Descriptif
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259 – Maison-musée de César Manrique
Alignement central / Titre droit / Thème monument
Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : artiste / Symbole de fond : porte
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Fond
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Évocation
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Manrique est un remarquable artiste
De style simple… épuré :
Peignant toute en blanc et noir, porte
Donnant sur même paysage.
.
Symbolique
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Portes symbole d’ouverture et de passage.
Elles permettent la bonne communication
Entre nos espaces extérieurs, intérieurs.
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Une porte qui s’ouvre vers l’extérieur
Met en communication avec le monde..
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Une porte qui s’ouvre vers l’intérieur
Est un accès vers une compréhension
Plus grande de votre nature profonde.
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Tous les rêves de portes qui s’ouvrent,
Sont relatifs à un passage accompli.
Modifié, source : Catharsis.ch
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Corrélations
Fond/forme
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Qu’une lave épaisse et noire
Coule à l’intérieur d’une maison
Donne, de la folie, la dimension
D’un volcan, partout, s’insinuant
La même où la blancheur s’étend,
En reprenant la possession brute,
De tout artifice comme une hutte,
Où le noir de la voute de passage
Répond au blanc porte, nuage.
Maison Manrique est un lieu.
Où nature sauvage prend vie,
Lui redonne toute sa noblesse.
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Face mer Lanzarote
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Scénario
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L’extérieur est graffité par une fresque colorée sur mur blanc,
l’intérieur est accessible par un tunnel de lave en noir et blanc,
qui débouche sur la chambre où une coulée de lave s’est invitée !
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