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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Ah ces madériens,
Qu’on les aime bien
Sur leur rocher, isolés
De tout, sauf d’amitiés.
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Leur vie est encore rude,
Moins que siècle dernier
Ils ont dû creuser lévadas
Pour irriguer, les cultures,
Comme personne d’autres,
Pour faire du bon vin doux.
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Habitants entre montagne et mer,
De leur madère, ils s’en disent fiers,
Même ils font concurrence au Porto,
Font du pain dénommé : caco de bolo.
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Que dire, d’autre sinon qu’ils font la fête
Qu’ils accueillent les touristes en cousins
Et non les parquent en des cités fermées.
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Leur ile et eux, ont pour devise : partage,
On peut les voir comme, humains, sages,
Ce qui ne se dément, lors fréquentations.
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Certes, tempérament d’iliens malgré tout,
Les distinguera de la proche … Métropole
Ils sont, à la fois, dépendants, autonomes,
Pour ce qui est du tourisme agriculture.
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Quant à nous, pour les avoir fréquentés
Par deux fois, pendant pleine quinzaine
Faut dire que leur joie de vivre entraine
À y revenir souvent, et le cœur content
Contents d’y être, et non d’y paraitre,
Bien qu’éloignés de française société.
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Extensions
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L’île de Madère est comme une
Chaine de montagne en pleine mer,
Loin de tout, et un peu loin du continent.
Le climat est changeant, la terre plutôt aride,
Sauf en quelques endroits autorisant des cultures.
Dans l’ensemble c’est vert du moins au versant ouest
Car, autant à l’est qu’au nord, ça l’est beaucoup moins.
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En tant que portugais, les résidents seront accueillants
Ont le sens de la fête, plus encore que sur le continent
Bien sûr, il se peut tourisme oblige, mais pas que.
Et nous avons eu, pendant nos deux séjours,
Huit jours de pluie, autant de beau temps :
C’est normal, après tout : le climat est
Comme le temps : hebdomadaire !
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Drapeau explorateurs, lévadas agriculteurs, maisonnettes de cœurs :
Trois emblèmes connus mais que ne résume pas l’identité de cette ile,
Où il fait bon vivre et faire des randonnées, ou bien, faire les marchés,
Les fêtes y sont nombreuses durant saison, l’été et surtout sur le port,
Au point qu’on ne dort guère avant minuit, et presque tous les jours !
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Pour visiter pays montagneux, volcanique,
On est servi : l’aéroport a dû être construit
Pour moitié sur la mer : impressionnant !
Cela dit : pas d’avantage que leurs lévadas,
Sillonnant île, à flanc de côtes d’est en ouest.
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Les gens restent aussi affables et accueillants,
Que ceux que l’on a fréquentés sur le continent,
Moins de visiteurs mais encore plus de chaleur.
Pour avoir participé aux fêtes et ventes locales,
On sait ce que l’autarcie aura signifié, pour eux !
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Fragments
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Une semaine à Madère se dit hebdomadaire,
Ah oui, c’est vrai, calendrier : hebdomadère,
Ils ne s’en vexeront pas, du moins je l’espère
Semaine est trop court, tant île est prospère.
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Déjà y venir en voilier témoigne d’un intérêt
Autre que touristique car bien plus culturel,
Ça nous donne occasion de visiter l’archipel,
Pour qu’on ne cesse de parler de lui et d’elle.
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Traditions iliennes ne manquent pas, vivantes,
Bien authentiques loin du folklore commercial
Pour y avoir participer : pouvons y témoigner,
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Le madère coule à flot, originellement sucré,
En vue mieux supporter voyages en bateaux
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Ici et là, en des caves, quantité de tonneaux.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Ah ces madériens,
Qu’on les aime bien
Sur leur rocher, isolés
De tout, sauf d’amitiés.
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Leur vie est encore rude,
Moins que siècle dernier
Ils ont dû creuser lévadas
Pour irriguer, les cultures,
Comme personne d’autres,
Pour faire du bon vin doux.
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Habitants entre * montagne et mer
De leur madère S ils s’en disent fiers
Même ils font T concurrence au Porto,
Font du pain É dénommé : caco de bolo.
R ………….
Que dire, d’autre É sinon qu’ils font la fête
Qu’ils accueillent les O touristes en cousins
Et non les parquent en T des cités fermées.
.
Leur ile et eux, ont pour Y devise : partage,
On peut les voir comme, P humains, sages,
Ce qui ne se dément, lors E fréquentations.
S
Certes, tempérament d’iliens * malgré tout,
Les distinguera de la proche M Métropole :
Ils sont à la fois dépendants, A autonomes,
Pour ce qui est du tourisme D agriculture.
É
Quant à nous, pour les R avoir fréquentés
Par deux fois, pendant I pleine quinzaine
Faut dire que leur joie E de vivre entraine
À y revenir souvent, N et le cœur content
S
Contents d’y être, * et non d’y paraitre,
Bien qu’éloignés * de française société.
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Forme
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Évocation
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Flacon de parfum avec diffuseur
Un piédestal pour un buste, déco,
Une bouteille de vin de madère,
Provenant de caves autochtones.
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Comment visiter Ile de Madère
Sans gouter le vin dans les caves
Résidents accueillants et détendus
Vivants sur ile, loin du continent !
Les madériens restent autant connus
Pour leur lévadas que pour leur… vin,
Bien que moins consommé que le porto
Et ainsi la forme converge vers le fond !
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Comment visiter Ile de Madère
Sans gouter le vin dans les caves
Résidents accueillants et détendus
Vivants sur ile, loin du continent !
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Symbolique
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Le vin de Madère
Est un vin liquoreux,
Originaire du Portugal
Mais produit au cœur
De l’archipel de Madère.
À l’origine, il était déjà enrichi en alcool
Par mutage (une technique pour préserver
Une partie du sucre, dans le vin, en vue de
de supporter les plus longs voyages dans
Les soutes chaudes et humides des navires
Qui accélère son processus de vinification.
Un hasard, poussant les Madériens à mettre
Au point dès le XVIème siècle la technique de
Maturation permettant d’obtenir vin liqueur.
academiedugout.fr/ingrédients/madere_278
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Fond
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Évocation
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Comment visiter Ile de Madère
Sans gouter le vin dans les caves
Résidents accueillants et détendus
Vivants sur ile, loin du continent !
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Symbolique
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Comment se fait-il que
Mon subconscient m’ait
Envoyé un rêve de cave ?
Il veut me dire quelque chose.
Des autorités du monde onirique
Affirment que, rêver d’un baril indique
Que nous serions des personnes patientes
Que nous ne perdons pas souvent les nerfs
Et dès lors que nous visiterons une cave.
Nous y verrons de nombreux tonneaux,
Fûts ou barils empilés et renfermant
Des boissons qui peuvent parfois
Y rester plus de 20 ans, ce qui
Indique tranquillité intérieure.
lefrontal.com/fr/signification-des-reves-
de-barils-de-tonneaux-ou-de-futs
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Fond/forme
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L’ile de Madère, ainsi que celles les Acores,
Feront partie des iles les plus accueillantes
Que nous ayons connu en toutes croisières,
Leur trait commun, toutes sont portugaises
De madère on ne connait souvent que le vin
Or tous les habitants demeurent aussi divins.
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Il faut dire qu’ils ont eu du travail, du mérite
Pour transformer, leur rocher, en terre fertile
En construisant bon nombre lévadas, en vue
De survivre, pendant des siècles, en autonomie
Et, aujourd’hui, accueillir les touristes, en amis.
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