245 – Parmi les stéréotypes de Madériens

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Ah ces madériens,

Qu’on les aime bien

Sur leur rocher, isolés

De tout,  sauf d’amitiés.

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Leur vie est encore rude,

Moins que   siècle dernier

Ils ont dû  creuser lévadas

Pour  irriguer, les cultures,

Comme personne d’autres,

Pour faire du bon vin doux.

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Habitants entre montagne et mer,

De leur madère, ils s’en disent fiers,

Même ils font concurrence  au Porto,

Font du pain dénommé : caco de bolo.

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Que dire, d’autre sinon qu’ils font la fête

Qu’ils accueillent les touristes en cousins

Et non les parquent en des cités fermées.

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Leur ile et eux, ont pour devise : partage,

On peut les voir comme,  humains, sages,

Ce qui ne se dément, lors fréquentations.

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Certes, tempérament d’iliens malgré tout,

Les distinguera de la proche … Métropole

Ils sont, à la fois, dépendants, autonomes,

Pour ce qui est du tourisme    agriculture.

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Quant à nous, pour les avoir fréquentés

Par deux fois, pendant pleine quinzaine

Faut dire que leur joie de vivre entraine

À y revenir souvent,  et le cœur content

Contents d’y être,  et non d’y paraitre,

Bien qu’éloignés de française société.

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Extensions

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L’île de Madère est comme une

Chaine de montagne en pleine mer,

Loin de tout, et un peu loin du continent.

Le climat est changeant, la terre plutôt aride,

Sauf en quelques endroits autorisant des cultures.

Dans l’ensemble c’est vert du moins au versant ouest

Car, autant à l’est qu’au nord, ça l’est beaucoup moins.

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En tant que  portugais, les résidents seront accueillants

Ont le sens de la fête, plus encore que sur le continent

Bien sûr, il se peut tourisme oblige, mais pas que.

Et nous avons eu, pendant nos deux séjours,

Huit jours de pluie, autant de beau temps :

C’est normal, après tout : le climat est

Comme le temps : hebdomadaire !

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Drapeau  explorateurs, lévadas agriculteurs, maisonnettes de cœurs :

Trois emblèmes connus mais que ne résume pas l’identité de cette ile,

Où il fait bon vivre et faire des randonnées, ou bien, faire les marchés,

Les fêtes y sont nombreuses durant saison, l’été et surtout sur le port,

Au point qu’on ne dort guère avant minuit, et presque tous les jours !

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 Pour visiter pays montagneux, volcanique,

On est servi : l’aéroport a dû être construit

Pour moitié  sur  la mer : impressionnant !

Cela dit : pas d’avantage  que leurs  lévadas,

Sillonnant île, à flanc de côtes d’est en ouest.

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Les gens restent aussi affables  et accueillants,

Que ceux que l’on a fréquentés sur le continent,

Moins de visiteurs  mais encore plus de chaleur.

Pour avoir participé  aux fêtes  et ventes locales,

On sait ce que l’autarcie aura signifié, pour eux !

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Fragments

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Une semaine à Madère se dit hebdomadaire,

Ah oui, c’est vrai, calendrier : hebdomadère,

Ils ne s’en vexeront pas, du moins je l’espère

Semaine est trop court, tant île est prospère.

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Déjà y venir en voilier témoigne d’un intérêt

Autre que touristique car bien plus culturel,

Ça nous donne occasion de visiter l’archipel,

Pour qu’on ne cesse de parler de lui et d’elle.

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Traditions iliennes ne manquent pas, vivantes,

Bien authentiques loin du folklore commercial

Pour y avoir participer : pouvons y témoigner,

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Le madère coule à flot, originellement sucré,

En vue mieux supporter voyages en bateaux

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Ici et là, en des caves, quantité de tonneaux.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

 .

Ah ces madériens,

Qu’on les aime bien

Sur leur rocher, isolés

De tout,  sauf d’amitiés.

.

Leur vie est encore rude,

Moins que   siècle dernier

Ils ont dû  creuser lévadas

Pour irriguer, les cultures,

Comme personne d’autres,

Pour faire du bon vin doux.

.

Habitants entre    *     montagne et mer

De leur madère      S       ils s’en disent fiers

Même ils font      T         concurrence au Porto,

Font du pain        É        dénommé : caco de bolo.

R ………….

Que dire, d’autre        É       sinon qu’ils font la fête

Qu’ils accueillent les       O        touristes en cousins

Et non les parquent en        T       des cités fermées.

.

Leur ile et eux, ont pour        Y      devise : partage,

On peut les voir comme,          P    humains, sages,

Ce qui ne se dément, lors         E   fréquentations.

                           S

Certes, tempérament d’iliens      *    malgré tout,

Les distinguera de la proche      M    Métropole :

Ils sont à la fois dépendants,     A     autonomes,

Pour ce qui est du tourisme    D      agriculture.

                      É

Quant à nous, pour les        R  avoir fréquentés

Par deux fois, pendant       I   pleine quinzaine

Faut dire que leur joie    E    de vivre entraine

À y revenir souvent,     N   et le cœur content

S

Contents d’y être,    *     et non d’y paraitre,

Bien qu’éloignés    *    de française société.

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Forme

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Évocation

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Flacon de parfum avec diffuseur

Un piédestal  pour un buste, déco,

Une bouteille  de  vin de madère,

Provenant  de  caves   autochtones.

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Comment visiter Ile de Madère

Sans gouter le vin dans les caves

Résidents accueillants et détendus

 Vivants  sur ile,  loin du continent !

Les madériens restent autant connus

Pour leur lévadas que pour leur… vin,

Bien que moins consommé que le porto

Et ainsi la forme converge vers le fond !

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Comment visiter Ile de Madère

Sans gouter le vin dans les  caves

Résidents accueillants et détendus

 Vivants sur ile, loin du continent !

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Symbolique 

 .

Le vin de Madère

Est un vin liquoreux,

Originaire du Portugal

Mais  produit  au  cœur

De l’archipel de Madère.

 

À l’origine, il était déjà enrichi  en  alcool

Par mutage (une technique pour préserver

Une partie du sucre, dans le vin,  en vue  de

de  supporter  les plus longs  voyages   dans

Les soutes chaudes  et  humides  des navires

Qui  accélère  son processus  de vinification.

Un hasard, poussant les Madériens à mettre

Au point dès le XVIème siècle la technique de

Maturation permettant d’obtenir vin liqueur.

academiedugout.fr/ingrédients/madere_278

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Fond

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Évocation 

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245 6.

Comment visiter Ile de Madère

Sans gouter le vin dans les  caves

Résidents accueillants et détendus

 Vivants sur ile, loin du continent !

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Symbolique 

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Comment se fait-il que

Mon  subconscient  m’ait

Envoyé  un  rêve  de  cave ?

Il veut  me  dire  quelque chose.

 

Des  autorités  du  monde  onirique

Affirment que, rêver d’un baril indique

Que nous serions des personnes patientes

Que nous ne perdons pas souvent les nerfs

Et dès lors que  nous visiterons  une cave.

 

Nous y verrons de nombreux tonneaux,

Fûts ou barils empilés et renfermant

Des boissons qui  peuvent  parfois

Y rester  plus  de  20 ans,  ce qui

Indique tranquillité intérieure.

lefrontal.com/fr/signification-des-reves-

de-barils-de-tonneaux-ou-de-futs

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Fond/forme 

 .

L’ile de Madère, ainsi que celles les Acores,

 Feront partie des iles  les plus accueillantes

Que nous ayons connu en toutes croisières,

Leur trait commun, toutes sont portugaises

De madère on ne connait souvent que le vin

Or tous les habitants demeurent aussi divins.

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Il faut dire qu’ils ont eu du travail, du mérite

Pour transformer, leur rocher, en terre fertile

En construisant bon nombre lévadas, en vue  

De survivre, pendant des siècles, en autonomie

Et, aujourd’hui, accueillir les touristes, en amis.

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