.
Chacun garde espoir d’améliorer
Sa condition humaine par solution.
Les suicidaires ne perdent pas la vie,
Mais, bien avant tout espoir… en elle !
Les suicidés ont perdu les deux bien que
«Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. »
.
C’est vrai, et faux gens continuent à vivre,
Alors qu’ils n’ont aucun espoir d’évolution !
Un pauvre d’Afrique d’Asie … ou d’ailleurs,
N’a pas d’espoir non seulement devenir riche
Mais de s’en sortir survivre au lendemain,
Ni de con-cevoir de nombreux enfants.
.
Rester immobile, passif à ne rien faire
Ne changera condition, de misérable
Il peut se résigner à son mauvais sort
S’indigner de n’en avoir de meilleur,
Mais s’il continuera à se désespérer,
Sait que dès demain il serait mort.
.
Dire, je préférerais être mort que,
Est une affirmation d’un non-être :
Chacun sait que la vie ne vaut plus
Rien si elle a perdu tout son sens,
Dès lors qu’on nous impose, d’être,
Tout le contraire de qu’on veut, est.
.
Dire il est impossible de s’en sortir
Est une phrase assassine s’il en est,
Mais qui laisse malgré ça chance
À l’espoir, à l’avenir des fois que :
Or très peu de gens y sont arrivé,
Ça ne veut pas dire être condamné.
.
Moralité, il faut garder de l’espoir
Jusqu’à sa fin son dernier souffle.
.
.
Extensions
.
Souffle pour soi, les autres,
Communicatif, voire contagieux :
L’espoir fait vivre et l’on vit d’espoir.
Il y a des philosophes qui ont récusé
La force de l’espoir en mensonge éhonté.
L’espérance n’est pas une valeur ni vertu,
Déficience de l’homme à supporter la mort.
Espérance et déni vont de pair, c’est possible
Mais pas certain, le déni ne voit pas la réalité
Alors qu’espérance s’appuie justement dessus
Pour mieux s’en accommoder et progresser.
On dit « j’espère que tout va bien pour toi »
Avant de prendre congé de quelqu’un.
.
Garder l’espoir d’améliorer sa vie même quand elle décrépit
Ou tout au moins de la garder en bonne santé, non en survie.
Quand on parle d’espoir et de condition on parle aussi mental
Et par voie de conséquence, tout autant d’humeur et de moral
Quant à la mort, pour sûr et sans exception, elle sera… fatale.
.
Faut garder l’espoir quoiqu’il arrive
Et même si tout le reste fout le camp,
Celle du fond de la Boite de Pandore,
Que femme par curiosité aura ouverte.
.
Pourquoi une femme, on se le demande,
Pourquoi responsable de tous nos maux,
Pourquoi pas un dieu qui dans sa colère,
A laissé échapper des misères sur Terre.
.
L’espoir d’aller mieux, ou tout au moins,
De revenir en un état où tout allait bien :
Voilà ce qui mène le monde aujourd’hui
Qui le fait travailler au delà du besoin.
.
.
1042 – Calligramme
.
Chacun garde E espoir d’améliorer
Sa condition hu S maine par solution.
Les suicidaires P ne perdent pas la vie,
Mais, bien avant O tout espoir… en elle !
Les suicidés ont I perdu les deux bien que
«Tant qu’il y a de R la vie, il y a de l’espoir. »
* ……
C’est vrai, et faux D gens continuent à vivre,
Alors qu’ils n’ont au ‘ cun espoir d’évolution !
Un pauvre d’Afrique A d’Asie … ou d’ailleurs,
N’a pas d’espoir non M seulement devenir riche
Mais de s’en sortir É survivre au lendemain,
Ni de con-cevoir L de nombreux enfants.
I ….
Rester immobile, O passif à ne rien faire
Ne changera con R dition, de misérable
Il peut se résigner E à son mauvais sort
S’indigner de n’en R avoir de meilleur,
Mais s’il continuera * à se désespérer,
Sait que dès demain S il serait mort.
A
Dire, je préférerais * être mort que,
Est une affirmation C d’un non-être :
Chacun sait que la O vie ne vaut plus
Rien si elle a perdu N tout son sens,
Dès lors qu’on nous D impose, d’être,
Tout le contraire de I qu’on veut, est.
. T
Dire il est impossible I de s’en sortir
Est une phrase assas O sine s’il en est,
Mais qui laisse mal N gré ça chance
À l’espoir, à l’avenir * des fois que :
Or très peu de gens * y sont arrivé,
Ça ne veut pas dire être condamné.
.
Moralité, il faut garder de l’espoir
Jusqu’à sa fin son dernier souffle.
.
.
Forme
Réduction
.
.
Évocation
.
.
Pas simple de déceler forme :
Je vois une très belle canne
Pommeau doré, prothèse
En idéal pour marcher ?
.
(forme pleine, rimes libres,
le fond s’approche de la forme)
.
Canne et prothèses sont des aides
externes ou internes pour marcher
elles améliorent condition humaine,
et de ce fait, elle évoqueront l’espoir.
.
Canne : entre pommeau en bois et en or,
Belle différence :
Mais cela n’en reste pas moins une canne,
Support, prothèse.
.
Symbolique
.
Au plus loin que l’on remonte
Dans le temps, la canne fut
Jadis associée aux images
Du patriarche (Moïse),
Du pouvoir (crosse de
L’évêque, monarque),
Du berger, du pèlerin
Puis à celle du maître.
.
Elle s’identifie à l’image
De la vieillesse, magicien
Puis à celle du randonneur,
Retrouvant, ainsi, son utilité
Première pour la promenade.
Modifié, source : Wikipédia
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
Canne : entre pommeau en bois et en or,
Belle différence :
Mais cela n’en reste pas moins une canne,
Support, prothèse.
.
Symbolique
.
L’usure du cartilage
Est irréversible et l’arthrose
Ne guérirait pas spontanément.
Lors, l’évolution naturelle se fait
Vers une dégradation progressive
De l’articulation, une limitation de plus
En plus importante des mobilités et une
Marche de plus en plus difficile.
.
Les anti-inflammatoires et
Antidouleurs qui peuvent
Suffire au départ, finissent
Par ne plus être efficaces.
C’est à ce moment que se
Posera la question d’une
Prothèse chirurgicale.
Et le but de l’opération sera
Le soulagement de la douleur,
La récupération des mobilités
Et la reprise normale de la marche.
chirurgie-orthopedique-de-la-hanche/
prothese-totale-de-la-hanche
.
.
Corrélations
.
Fond/forme
La canne est un support pour tenir debout
Et comme un troisième pied pour avancer.
Lors s’appuyer sur quelqu’un pour réfléchir
Redonne de l’espoir, et de l’énergie, perdus.
Si, seul, n ne pourra améliorer sa condition,
À deux ou plusieurs, cela est rendu possible
Quel que soit son statut, sa religion, état.
Cela reste vrai autant pour les pauvres
Les émigrés, les malades ou les vieux.
.
.
Débat porteur d’espoir
.
Scénario
.
Par des valeurs et par des croyances parfois toutes immatérielles ;
par des instants de répit, dans la dure vie, d’handicapé moteur ;
en se contorsionnant de tous côtés pour toujours se transformer.
.