1052 – Du point d’où je viens vers celui où je vais

Visuels et textuels  >>

.

D’où je viens et où je vais,

Restent points d’interrogation

Qui font appel  à mon imagination

Autant, et,  sinon plus, qu’à la raison.

.

Des raisons d’exister, il n’y en aurait pas

Et autant mille et une que l’on se fabrique

L’esprit humain  supporte  la contradiction

Parce qu’il n’a pas  d’autre choix  que d’être.

.

Lors en cours de sa vie, en cours du temps,

Ses raisons changent ou raisons évoluent

Enfant, on ne se presse pas d’en avoir,

Vieillard, on aimerait bien savoir.

.

Du point d’où je viens

Au point où… j’en suis,

Vers le point où je vais :

À quoi bon rester en vie !

.

Donnez-moi bonne raison

Encore exister,

Donnez-moi  bonne raison,

De vous aimer ;

Donnez-moi  bonne raison

De bien travailler ;

Donnez-moi bonne raison

De vous rencontrer.

 .

Raisons ne fusent ne tiennent pas

Car il n’y a que l’espoir qui fait vivre

Est insuffisant pour se faire une raison,

Une raison d’exister, le non-sens de la vie

Sont, resteront,  en parfaites contradictions.

.

Ma seule raison de vivre c’est toi, dit-on, parfois,

À son mari,  à son parent  à son enfant, à son amant

Mais on ne peut externaliser  une telle  interrogation,

Car si l’autre  advient à disparaître, on  le devra, aussi.

.

Il y a mille et une réponses à cette question et aucune,

Qui nous satisfasse, nous et convienne, durablement,

Enfant et vieillard, n’auront jamais mêmes raisons

De vivre par définition un commence, autre finit.

.

Raisons changent, ce qui compte est…la vôtre :

Au moment où vous doutez, vous prononcez,

Confiance en la survie de l’espèce humaine,

Parce que tous ne se pendront sans raison.

.

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Extensions

 .

La trajectoire  d’une vie,

D’une carrière, famille,

Ne sont pas inscrites

Ni  dans  leurs gènes

Ni dans leurs contextes.

Il y en a qui viennent d’en bas

De la société et finissant en haut

Malchance autant, réciproquement.

Il y a des trajectoires  qui se croisent,

Qui permutent ou se succèdent ou non.

Avant on était paysan, et de père en fils,

Aujourd’hui,  nombre de  fils de paysans

Peut être ingénieur, professeur, artisan,

L’enfant à un panorama de possibilités

Grand ouvert qui très vite se réduit

Par sa scolarité puis ses études

Supérieures, par une spécialisation

À outrance l’empêchant parfois de

Changer de métier si ce n’est pas

Évoluer au sein du même.

La technologie avance si vite…

.

Si l’on me disait encore jeune enfant étant

Voilà, tu as tout ce temps pour t’exprimer,

Près  de quatre-vingt ans,  en bonne santé,

À toi d’en faire bon usage en toute liberté.

Qu’en ferais-je : est-ce moi qui déciderais

De comment j’organiserais  mon temps ?

Pas sûr, la liberté n’est autre qu’illusion

Qui parfois, se transforme en passion

Mais, pour combien… finira bien !

.

Je sais d’où je viens et où je vais,

Je viens de loin et je vais au près :

Ma génétique, seule,  je transmets,

Et en cimetière, je ne m’en remets !

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Et ainsi la vie passe, à cent à l’heure,

Où je n’ai que le temps de différencier

Moments de malheurs et de bonheurs,

Et de tenter de remplir mon échéancier.

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Des raisons de vivre : aucune, des milliers,

En fait, ce serait à chacun de se les inventer :

La mienne aura été de, toujours, communiquer

Avec mon corps, mon cœur, mon esprit, mon âme.

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1052 – Calligramme

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D’où je viens et où je vais,

Restent points d’interrogation

Qui font appel  à mon imagination

Autant, et,  sinon plus, qu’à la raison.

Des raisons d’exister, il n’y en aurait pas

Et autant mille et une que l’on se fabrique

L’esprit humain  supporte  la contradiction

Parce qu’il n’a pas  d’autre choix  que d’être.

Lors en cours de sa vie, en cours du temps,

Ses raisons changent ou raisons évoluent

Enfant, on ne se presse pas d’en avoir,

Vieillard, on aimerait bien savoir.

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Du point d’où je viens

Au point où… j’en suis,

Vers le point où je vais :

À quoi bon rester en vie !

 

Donnez-moi bonne raison

Encore exister,

Donnez-moi  bonne raison,

De vous aimer ;

Donnez-moi  bonne raison

De bien travailler ;

Donnez-moi bonne raison

De vous rencontrer.

P

Raisons ne fusent  O     ne tiennent pas

Car il n’y a que l’es    I     poir qui fait vivre

Est insuffisant pour      N      se faire une raison,

Une raison d’exister,         T          le non-sens de la vie

Sont, resteront en par         *           faites contradictions

Ma seule raison de vivre        D        c’est toi, dit-on, parfois,

À son mari,  à son parent         ‘        à son enfant, à son amant

Mais on ne peut externali          O        ser une telle interrogation,

Car si l’autre advient à dis         Ù      paraître, on  le devra, aussi.

Il y a mille et une réponses        *      à cette question  et  aucune,

Qui nous satisfasse, nous           J      et convienne,  durablement,

Enfant et vieillard, n’au          E    ront jamais mêmes raisons

De vivre par définition          *    un commence, autre finit.

Raisons changent, ce         V  qui compte est…la vôtre :

Au moment où vous         I   doutez, vous prononcez,

Confiance en la sur         E vie de l’espèce humaine

Parce que tous ne se    N pendront sans raison.

 S

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Forme

Réduction

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Évocation 

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1052 4

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Deux flacons de parfum

Renversés tête bêche,

L‘endroit égal l’envers

Un avec bouchon ?

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(forme pleine, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

L’œil verrait ce flacon à l’envers

Et le croisement optique en cerveau

Le remet à l’endroit en renversement

Complet de son image spéculaire.

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Symbolique 

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L’image spéculaire

Correspond à une image

Reflétée par  propre miroir,

Souvent  circonscrite au visage.

Il a fallu attendre les années 1970

Pour que les réactions de l’enfant

À son reflet spéculaire deviennent

Objet de recherche expérimentale.

.

Auparavant, l’observation

De Charles Darwin datant

À 9 mois la reconnaissance

Par son fils de son … visage

Dans le miroir, était retenue

Sans la moindre des critiques.

.

Plusieurs auteurs datent à 17-18 mois

L’âge de l’identification de l’image spéculaire

carnets2psycho.net/dico/sens-de-image-speculaire

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Fond

 .

Évocation 

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1052 6

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Et le croisement optique en cerveau

Le remet à l’endroit : renversement

Complet de son image spéculaire :

L’œil verrait ce flacon à l’envers

 .

Symbolique 

 .

Il saute aux yeux que regarder

Le Monde est bien le voir à l’envers.

Cet envers se décline en retournement,

Renversement, et  voire  en  inversion.

À l’évidence, organe sensoriel de l’œil

Et sa fonction, la vue, inscrivent

L’envers dans la structure,

Structure du corps

 Et  de  son  image,

Et  de  sa  psyché.

Et de là, il sera aisé

D’évoquer toutes sortes

De renversements psychiques.

cairn.info/revue-cahiers-

jungiens-de-psychanalyse

.

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Corrélations

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Fond/forme 

 .

Qu’en ferais-je, est-ce moi qui déciderais,

De comment j’organiserais mon temps ?

Pas sûr, la liberté n’est autre qu’illusion

Qui parfois, se transforme en passion

Et, pour combien, elle finira bien !

.

Manière et liberté de se déplacer,

Sont de bons témoins de sa santé

Tant individuelle que collective,

Et pour celui qui est en prison,

Tout voyage devient immobile

Il ne vient et ne va nulle part.

 .

.

Chercher l’erreur !

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Scénario

.

Du point d’où je viens,

 où je grandis, j’avance, et je vole,

au point où je vais, tout n’est qu’illusion.

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Visuels et textuels  >>


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