649 – Je fais rarement ce qu’il faut !

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

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Je fais

Rarement

Ce qu’il faut,

Quand il le faut,

Comme  il  le faut :

Erreurs  se  cumulant

En une seule, imparfait.

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Imparfait, je suis et le reste

Quoiqu’on  dise  et conteste !

Faire efforts pour s’améliorer,

D’accord, mais se transformer,

En un  gentil  garçon, obéissant,

À l’autre, comme à  une maman,

Non quand même, ai passé l’âge.

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Il est certain que je fais rarement

Tout ce  qu’il  faudrait, qu’il faut !

Et  quand bien même, je le  ferais,

Je le ferais pas bien comme il faut.

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Ce, tant et si bien que, finalement,

Je n’aurais plus, d’envie, ni de vie,

Et qui pourrait pourtant convenir

À quelqu’un comme moi, pour qui

Tout devrait, et, un jour,  advenir,

Tout comme il aime et il le désire.

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Je fais ce qui  me semble

Et l’essentiel,  à mes yeux :

Vois que je ne te ressemble,

Au point de rendre ennuyeux.

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Nos contacts ou, nos rapports,

Qu’ils   soient dedans ou dehors

Bien que je me conduise en ange

Ne te poursuis  de ma revanche

Ni du mal que  je  t’aurais fait,

Sans le savoir ou bien exprès.

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Fais des efforts encore, encore,

Lors, tu réponds : t’y es pas, garçon

J’y serai peut-être, lors je serai mort

Mais attendant être  qui t’ira très fort,

Ne suis par défaut homme qu’il te faut.

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Extensions

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Le rejet de l’autre peut devenir tel qu’on ne voit le changement,

de l’autre et on l’enferme en un cadre rigide dont il ne sortira pas.

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– «  Ton conjoint a bien changé ces temps-ci, il est plus présent,

plus prévenant, plus aimant… »

« Ah bon, tu trouves : c’est juste pour donner le change,

pour un moment, il (elle) reprendra bien vite ses habitudes »

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– «  Si ça dure, s’il change vraiment, pour de bon, que feras-tu ? »

– « Alors je lui donnerai une seconde chance  mais je ne crois

pas au miracle, changer dans la durée demande de  l’énergie… »

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– « Tu devrais changer un peu de ton côté, pour l’accompagner »

– « Merci, je vais bien, ce n’est pas moi le problème, c’est l’autre ! »

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– « Mais enfin, tu sais bien que dans un couple… »

« Laisse tomber, je te vois venir avec ta psychologie

de couple, regardes plutôt le tien, ça pas fort non plus ! »

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– « Ça va bien mieux maintenant qu’on s’est beaucoup parler.

« Tu pourrais lui dire qu’il s’améliore, rien que pour l’encourager. »

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« On en reparlera dans trois mois, un feu de paille, je te jure »

– «C’est à désespérer, dans un an vous êtes divorcés. »

« Et vous dans trois, j’aurai juste pris un peu d’avance ! »

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Le niveau d’exigence, de perfection de l’autre

N’a d’autre miroir que le cadrage de son miroir.

Certains, certaines, demanderaient, au  conjoint,

De satisfaire de suite le moindre de leurs caprices

Quand d‘autres de combler leurs propres défauts,

Par des qualités qu’ils ne leur reconnaissent pas,

Et ainsi, on tourne en rond, en frustrant l’autre

Sans qu’il ne soit de contrat, de projet, récit,

Autre que de dire «ça ne va toujours pas».

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Les accroches, anicroches et reproches

De l’un sur l’autre, ou réciproquement,

Ne peuvent durer qu’un certain temps

Jusqu’à ce que l’un deux ne … craque

Lors, en colère, enverra tout en l’air.

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On dit : il faut être souple, tolérant,

Pour vivre en couple, communauté

Il ne suffit donc pas d’être amants,

Pour que paix ménage, s’instaure !

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S’instaure, cinq torts, qui a raison :

Les deux ou aucun ou à mi-chemin.

On dit que  qui reconnaitra son tort,

Reste ouvert au dialogue  constructif,

Pour  trouver  compromis … accords !

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Fragments 

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Tempéraments, attitudes, caractères,

S’accordent, se tolèrent, s’indisposent,

Ça peut être par des gestes, mots, actes

Frictions se produisent, rompent pacte !

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Certains, certaines, prétendent  qu’amour

Change un homme, une femme, en mieux,

Au bout, sur quelques temps : vœux pieux,

Ils retombent en leurs travers de toujours !

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Quant à moi, il se peut  qu’elle ne m’aies vu,

Avant de se marier,  comme j’étais,  tout nu,

Voire elle exagère, invente, pour me quitter,

Mais imparfaite, ne le serait-elle pas autant.

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Lorsque je fais quelque chose, me met à parler

Elle me sonne les cloches comme en une église

Et en outre, ces dernières me semblent… fêlées

Tant sa voix m’écorchera les oreilles : non lisse.

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J’aimerais tant qu’un bel accord, en symphonie

Nous chante les louanges d’un bel amour choisi

J’ai changé, parfois, j’ai fait nombre compromis.

Rien n’y a fait : faudrait-il que je la quitte, pardi !

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Mais, je reste, je l’aime encore … comme elle est !

Je ne suis pas l’homme qu’il lui faut, peu s’en faut,

Comment faire pour qu’elle me veuille … je la vaux

En faire peu c’est mal ; assez, bien ; trop… parfait !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme  

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Je fais

Rarement

Ce qu’il faut,

Quand il le faut,

Comme  il  le faut :

Erreurs  se  cumulant

En une seule, imparfait.

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Imparfait, je suis et le reste

Quoiqu’on  dise  et conteste !

Faire efforts pour s’améliorer,

D’accord, mais se transformer,

En un  gentil  garçon, obéissant,

À l’autre, comme à  une maman,

Non quand même, ai passé l’âge.

.

Il est certain que je fais rarement

Tout ce  qu’il  faudrait, qu’il faut !

Et  quand bien même, je le  ferais,

Je le ferais pas bien comme il faut

Ce, tant et si bien que, finalement,

Je n’aurais plus, d’envie, ni de vie,

Et qui pourrait pourtant convenir

À quelqu’un comme moi, pour qui

Tout devrait, et, un jour,  advenir,

Tout comme il aime et il le désire.

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Je tente  de  faire    ce qui   me semble

L’essentiel,    F              C      à mes yeux :

Vois que je     A              E  ne te ressemble,

Au point de     I                *   rendre ennuyeux

Nos contacts    S               Q  ou, nos  rapports,

Qu’ils   soient    *                 U   dedans ou dehors

Bien que je me  R                    ‘    conduise en ange

Ne te poursuis   A                      I      de ma revanche

Ni du mal que     R                       L        je t’aurais fait,

Sans  le  savoir     E                         *       ou bien exprès.

Fais des efforts      M                         F       encore,  encore,

Lors, tu réponds     E                           A     t’y es pas, garçon

J’y serai peut-être    N                            U      lors je serai mort

Mais attendant être   T                                  qui t’ira très fort,

Ne suis que par défaut                                   homme qu’il te faut.

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Forme

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Évocation 

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Obus, de la première guerre

Un des  monuments  aux morts,

Ou une tour ronde d’un clocher

D’église  avec  une  base  carrée ?

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Ce n’est pas le bon fond, la bonne forme,

Ou le bon moment :

Il y a quelque chose qui cloche en église,

Ou qui résonne mal.

Autant  un clocher   qu’une  église,

Ne convient pour faire ce qu’il faut,

On serait ici, entre le rond et le carré,

Sans parler de tout autre porte-à-faux.

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 Symbolique 

 

Pour l’église

Orthodoxe russe,

Cloches sont êtres animés

D’un  nom, d’un   corps  et de

Sentiments, par ailleurs la forme

Creuse  et   arrondie   de  la cloche 

L’assimilerait    au    corps  féminin,

Tandis que battant et  aussi manche,

Évoquent un  phallus  en  connotations

Sexuelles  contribuent    au  symbolisme

De la cloche, du dorje (un petit sceptre),

Souvent employés de manière simultanée

Dans nombre rituels

Bouddhistes,

 Tibétains.

grandrêve1234.blogspot.com

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Fond

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Évocation 

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Ce n’est pas le bon fond, la bonne forme,

Ou le bon moment :

Il y a quelque chose qui cloche en église,

Ou qui résonne mal.

 .

Symbolique 

 .

Il y a  

Plusieurs façons

De visiter une église :

On peut se munir d’un guide

 .

Qui donnera tous les renseignements,

 Historiques et artistiques, nécessaires,

Ou simplement se promener dans le lieu

 .

Se  laisser  imprégner  par  l’atmosphère, encore

S’arrêter longuement, allumer cierge, pour prier 

Notre parcours débute   au   clocher, source   de la

Convocation du peuple par le nombre des cloches.

St-maurand-st-ame.cathocambrai.com/eglise-symboles

 .

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Fond/forme 

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Chacun sait qu’il y a des rites, codes, conventions

Des manières de faire, d’exister, de communiquer,

Propres à chaque lieu, tels que silence dans l’église,

Faire la queue à un guichet,  frapper avant d’entrer:

Dans un musée on ne s’approchera trop des tableaux

Et dans certains bars on paie à la commande ou pas !

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Lors, de faire ce qu’il faut, comme il faut quand il faut

En permanence et quel que soit la situation et fatigue,

Requiert attention de tous les instants et énergie folle

Qui peut conduire à l’abattement voire au burn out.

L’intolérance à moindre imperfection de l’autre

Conduit droit au conflit, séparation, divorce.

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