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Je fais
Rarement
Ce qu’il faut,
Quand il le faut,
Comme il le faut :
Erreurs se cumulant
En une seule, imparfait.
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Imparfait, je suis et le reste
Quoiqu’on dise et conteste !
Faire efforts pour s’améliorer,
D’accord, mais se transformer,
En un gentil garçon, obéissant,
À l’autre, comme à une maman,
Non quand même, ai passé l’âge.
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Il est certain que je fais rarement
Tout ce qu’il faudrait, qu’il faut !
Et quand bien même, je le ferais,
Je le ferais pas bien comme il faut.
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Ce, tant et si bien que, finalement,
Je n’aurais plus, d’envie, ni de vie,
Et qui pourrait pourtant convenir
À quelqu’un comme moi, pour qui
Tout devrait, et, un jour, advenir,
Tout comme il aime et il le désire.
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Je fais ce qui me semble
Et l’essentiel, à mes yeux :
Vois que je ne te ressemble,
Au point de rendre ennuyeux.
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Nos contacts ou, nos rapports,
Qu’ils soient dedans ou dehors
Bien que je me conduise en ange
Ne te poursuis de ma revanche
Ni du mal que je t’aurais fait,
Sans le savoir ou bien exprès.
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Fais des efforts encore, encore,
Lors, tu réponds : t’y es pas, garçon
J’y serai peut-être, lors je serai mort
Mais attendant être qui t’ira très fort,
Ne suis par défaut homme qu’il te faut.
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Extensions
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Le rejet de l’autre peut devenir tel qu’on ne voit le changement,
de l’autre et on l’enferme en un cadre rigide dont il ne sortira pas.
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– « Ton conjoint a bien changé ces temps-ci, il est plus présent,
plus prévenant, plus aimant… »
– « Ah bon, tu trouves : c’est juste pour donner le change,
pour un moment, il (elle) reprendra bien vite ses habitudes »
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– « Si ça dure, s’il change vraiment, pour de bon, que feras-tu ? »
– « Alors je lui donnerai une seconde chance mais je ne crois
pas au miracle, changer dans la durée demande de l’énergie… »
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– « Tu devrais changer un peu de ton côté, pour l’accompagner »
– « Merci, je vais bien, ce n’est pas moi le problème, c’est l’autre ! »
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– « Mais enfin, tu sais bien que dans un couple… »
– « Laisse tomber, je te vois venir avec ta psychologie
de couple, regardes plutôt le tien, ça pas fort non plus ! »
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– « Ça va bien mieux maintenant qu’on s’est beaucoup parler.
– « Tu pourrais lui dire qu’il s’améliore, rien que pour l’encourager. »
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– « On en reparlera dans trois mois, un feu de paille, je te jure »
– «C’est à désespérer, dans un an vous êtes divorcés. »
– « Et vous dans trois, j’aurai juste pris un peu d’avance ! »
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Le niveau d’exigence, de perfection de l’autre
N’a d’autre miroir que le cadrage de son miroir.
Certains, certaines, demanderaient, au conjoint,
De satisfaire de suite le moindre de leurs caprices
Quand d‘autres de combler leurs propres défauts,
Par des qualités qu’ils ne leur reconnaissent pas,
Et ainsi, on tourne en rond, en frustrant l’autre
Sans qu’il ne soit de contrat, de projet, récit,
Autre que de dire «ça ne va toujours pas».
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Les accroches, anicroches et reproches
De l’un sur l’autre, ou réciproquement,
Ne peuvent durer qu’un certain temps
Jusqu’à ce que l’un deux ne … craque
Lors, en colère, enverra tout en l’air.
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On dit : il faut être souple, tolérant,
Pour vivre en couple, communauté
Il ne suffit donc pas d’être amants,
Pour que paix ménage, s’instaure !
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S’instaure, cinq torts, qui a raison :
Les deux ou aucun ou à mi-chemin.
On dit que qui reconnaitra son tort,
Reste ouvert au dialogue constructif,
Pour trouver compromis … accords !
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Épilogue
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Tempéraments, attitudes, caractères,
S’accordent, se tolèrent, s’indisposent,
Ça peut être par des gestes, mots, actes
Frictions se produisent, rompent pacte !
***
Certains, certaines, prétendent qu’amour
Change un homme, une femme, en mieux,
Au bout, sur quelques temps : vœux pieux,
Ils retombent en leurs travers de toujours !
***
Quant à moi, il se peut qu’elle ne m’aies vu,
Avant de se marier, comme j’étais, tout nu,
Voire elle exagère, invente, pour me quitter,
Mais imparfaite, ne le serait-elle pas autant.
***
Lorsque je fais quelque chose, me met à parler
Elle me sonne les cloches comme en une église
Et en outre, ces dernières me semblent… fêlées
Tant sa voix m’écorchera les oreilles : non lisse.
***
J’aimerais tant qu’un bel accord, en symphonie
Nous chante les louanges d’un bel amour choisi
J’ai changé, parfois, j’ai fait nombre compromis.
Rien n’y a fait : faudrait-il que je la quitte, pardi !
***
Mais, je reste, je l’aime encore … comme elle est !
Je ne suis pas l’homme qu’il lui faut, peu s’en faut,
Comment faire pour qu’elle me veuille … je la vaux
En faire peu c’est mal ; assez, bien ; trop… parfait !
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649 – Calligramme
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Je fais
Rarement
Ce qu’il faut,
Quand il le faut,
Comme il le faut :
Erreurs se cumulant
En une seule, imparfait.
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Imparfait, je suis et le reste
Quoiqu’on dise et conteste !
Faire efforts pour s’améliorer,
D’accord, mais se transformer,
En un gentil garçon, obéissant,
À l’autre, comme à une maman,
Non quand même, ai passé l’âge.
.
Il est certain que je fais rarement
Tout ce qu’il faudrait, qu’il faut !
Et quand bien même, je le ferais,
Je le ferais pas bien comme il faut
Ce, tant et si bien que, finalement,
Je n’aurais plus, d’envie, ni de vie,
Et qui pourrait pourtant convenir
À quelqu’un comme moi, pour qui
Tout devrait, et, un jour, advenir,
Tout comme il aime et il le désire.
.
Je tente de faire ce qui me semble
L’essentiel, F C à mes yeux :
Vois que je A E ne te ressemble,
Au point de I * rendre ennuyeux
Nos contacts S Q ou, nos rapports,
Qu’ils soient * U dedans ou dehors
Bien que je me R ‘ conduise en ange
Ne te poursuis A I de ma revanche
Ni du mal que R L je t’aurais fait,
Sans le savoir E * ou bien exprès.
Fais des efforts M F encore, encore,
Lors, tu réponds E A t’y es pas, garçon
J’y serai peut-être N U lors je serai mort
Mais attendant être T T qui t’ira très fort,
Ne suis que par défaut homme qu’il te faut.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Obus, de la première guerre
Un des monuments aux morts,
Ou une tour ronde d’un clocher
D’église avec une base carrée ?
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Autant un clocher qu’une église
ne convient pour faire ce qu’il faut
on serait ici, entre le rond et le carré,
sans parler de tout autre porte-à-faux.
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Ce n’est pas le bon fond, la bonne forme,
Ou le bon moment :
Il y a quelque chose qui cloche en église,
Ou qui résonne mal.
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Symbolique
Pour l’Église orthodoxe russe,
Les cloches sont des êtres animés
D’un nom, d’un corps et de sentiments.
Par ailleurs, la forme creuse et arrondie
De la cloche l’assimile au corps féminin,
Tandis que le battant et aussi le manche
Évoquent un phallus en connotations
Sexuelles contribuent au symbolisme
De la cloche, du dorje (petit sceptre),
Souvent employés simultanément
Dans les rituels bouddhistes,
Tibétains.
grandrêve1234.blogspot.com
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Descriptif
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649 – Je fais rarement ce qu’il faut !
Alignement central / Titre analogue / Thème dialogue
Forme conique / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : cloche / Symbole de fond : église
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Fond
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Évocation
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Ce n’est pas le bon fond, la bonne forme,
Ou le bon moment :
Il y a quelque chose qui cloche en église,
Ou qui résonne mal.
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Symbolique
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Il est plusieurs façons de visiter une église.
On peut se munir d’un guide qui va vous donner
Tous les renseignements, historiques et artistiques,
Nécessaires, ou simplement se promener dans le lieu
Et se laisser imprégner par l’atmosphère, ou encore
S’arrêter longuement, allumer cierge, pour y prier.
Notre parcours débute au clocher, source de la
Convocation du peuple par les cloches.
St-maurand-st-ame.cathocambrai.com/eglise-symboles
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Corrélations
Fond/forme
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Chacun sait qu’il y a des rites, codes, conventions
Des manières de faire, d’exister, de communiquer,
Propres à chaque lieu, tels que silence dans l’église,
Faire la queue à un guichet, frapper avant d’entrer:
Dans un musée on ne s’approchera trop des tableaux
Et dans certains bars on paie à la commande ou pas !
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Lors, de faire ce qu’il faut, comme il faut quand il faut
En permanence et quel que soit la situation et fatigue,
Requiert attention de tous les instants et énergie folle
Qui peut conduire à l’abattement voire au burn out.
L’intolérance à moindre imperfection de l’autre
Conduit droit au conflit, séparation, divorce.
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Mais comment faire ce qu’il faut
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Scénario
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Ce qu’il faut pour passer à l’acte, comme aveu de mes sentiments ;
ce qu’il faut pour ôter mon masque, me présenter tel que je suis ;
ce qu’il faut pour inviter celle aimée, à un week-end amoureux !
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