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Si l’on n’est pas
Rien pour l’aimé
L’on n’est jamais
Tout non plus
Ce serait juste une
Fausse impression
Mais, qui compte,
Plus que la réalité.
Le tout serait bien
Bien d’y croire
Bien vivant, parce
Que mort, terminé.
Amour, destructeur,
Amour, constructeur,
Seront tour à tour ou
Bien simultanément,
Mais, par définition,
Il ne cesse, de nous
Tromper si ce n’est
De se tromper.
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Je n’étais rien, je suis devenu tout et à nouveau rien :
C’est un scénario bien connu de tant de rencontres :
Lors ce qui nous a fait du mal, nous a fait du bien,
Quand nous étions l’un dans l’autre, tout contre.
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Je n’étais qu’image … sur laquelle tu as projeté
Être qui te plaisait et correspondait à tes désirs,
Puis tu es entré dans ma réalité entre tes soupirs,
Mon image comme miroir déformant s’est brisée.
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À force de rechercher en l’autre, le parfait amour,
Ou de le projeter à partir de toi ou tes fantasmes,
Tu t’es laissé à croire, qu’il suffisait d’orgasmes,
Pour que tes liens s’établissent pour… toujours.
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Si je n’étais rien, puis tout, et soudain plus rien,
Je me suis trompé sur toi, sur tout, tout le temps,
La faute à qui … à personne… à notre aveuglement
Qui fait que j’ai pris, pour acquis, tes virtuels liens.
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L’on s’aime, plus ou moins, en partie, et jamais tout,
Tout est toujours à refaire, et sans cesse à reproduire,
Une partie donnée, au départ, une autre à construire,
Amour est une histoire de croire en histoires de fous.
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De ses rencontres, de ses essais, ses échecs, erreurs,
On bâtit les bases d’un futur malheur ou bonheur,
Il n’est pire illusion que de se dire qu’on a trouvé,
L’amour par définition, ne cesse de nous tromper.
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S’être trompé est une chose, une autre, être certain,
Troisième : avouer à l’autre ; une dernière : le larguer,
Avec un message court, et sans appel : réponse acceptée,
Comme en s’adressant à une ombre perdue dans le lointain.
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Extensions
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Combien de personnes, pourtant montées sur leur piédestal,
En ont été descendus, de leur vivant, sinon après leur décès ?
À un moment, elles sont servies de modèles, guides, prophètes,
Et puis, les temps changeants et les opinions en faisant autant,
Elles ont été reniées, démolies, exclues de la vue, de l’histoire !
Il en est de même en amour, au sujet des célébrités, adorées,
Avant d’être ignorées, ou pires, vilipendées, tels des chiens.
Et il en est de même quand on a été tout, pour quelqu’un,
Et que soudain on devient rien, pas même un souvenir.
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Cela n’est pas vrai qu’on est tout, ni qu’on est rien,
On demeure, toujours, quelque chose entre les deux,
On bouge comme curseur, entre bonheur et malheur,
Parfois à cause des autres, mais parfois de soi-même.
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Cela veut dire, en somme, qu’on se sur ou sous-estime.
Quant à savoir pourquoi, et sur quels critères objectifs
Il faudrait que j’en parle à mon docteur ou à mon psy,
Qui me diraient : vous de juger là où vous vous situez !
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662 – Calligramme
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Si l’on n’est pas
Rien pour l’aimé
L’on n’est jamais
Tout non plus
Ce serait juste une
Fausse impression
Mais, qui compte,
Plus que la réalité.
Le tout serait bien
Bien d’y croire
Bien vivant, parce
Que mort, terminé.
Amour, destructeur,
Amour, constructeur,
Seront tour à tour ou
Bien simultanément,
Mais, par définition,
Il ne cesse, de nous
Tromper si ce n’est
De se tromper.
.
J E N’ÉTAIS RIEN,
Je n’étais rien, je suis devenu tout et à nouveau rien :
C’est un scénario bien connu de tant de rencontres :
Lors ce qui nous a fait du mal, nous a fait du bien,
Quand nous étions l’un dans l’autre, tout contre.
.
Je n’étais qu’image … sur laquelle tu as projeté
Être qui te plaisait et correspondait à tes désirs,
Puis tu es entré dans ma réalité entre tes soupirs,
Mon image comme miroir déformant s’est brisée.
.
À force de rechercher en l’autre, le parfait amour,
Ou de le projeter à partir de toi ou tes fantasmes,
Tu t’es laissé à croire, qu’il suffisait d’orgasmes,
Pour que tes liens s’établissent pour… toujours.
DEVENU TOUT,
Si je n’étais rien, puis tout, et soudain plus rien,
Je me suis trompé sur toi, sur tout, tout le temps,
La faute à qui … à personne… à notre aveuglement
Qui fait que j’ai pris, pour acquis, tes virtuels liens.
.
L’on s’aime, plus ou moins, en partie, et jamais tout,
Tout est toujours à refaire, et sans cesse à reproduire,
Une partie donnée, au départ, une autre à construire,
Amour est une histoire de croire en histoires de fous.
.
De ses rencontres, de ses essais, ses échecs, erreurs,
On bâtit les bases d’un futur malheur ou bonheur,
Il n’est pire illusion que de se dire qu’on a trouvé,
L’amour par définition, ne cesse de nous tromper.
À NOUVEAU RIEN
S’être trompé est une chose, une autre, être certain,
Troisième : avouer à l’autre ; une dernière : le larguer,
Avec un message court, et sans appel : réponse acceptée,
Comme en s’adressant à une ombre perdue dans le lointain.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un piédestal
Avec célèbre statue
D’un empereur romain
Qui va être déboulonné !
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Symbolique
Un piédestal est
Un support, isolé
Qui sert à recevoir
Colonne ou statue,
Un buste et voire
Grand objet d’art
Voire d’ornement
Vase, candélabre,
Stèle, ou fontaine.
Lors une personne
Idéalise quelqu’un,
De façon exagérée,
On utilise l’expression
«Mettre sur un piédestal».
Et, à l’inverse, « descendre
Quelqu’un de son piédestal »
Est être déçu en regard de l’image
Positive qu’on avait de cette personne.
Modifié, source : Wikipédia
Descriptif
662 – Étais rien, devenu tout, à nouveau rien
Alignement central / Titre intercalé / Thème amour
Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : piédestal / Symbole de fond : déboulonné
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Fond
Évocation
Manque l’illustration ici
De rien que j’étais avant je me retrouve
Sur très un haut piédestal :
Lors bien qu’étant haut, je me sens
Déjà prêt à être déboulonné.
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Symbolique
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« Le déboulonnage de statues,
C’est de la violence symbolique »,
Nous explique Françoise Vergès,
Même pas de la violence passée »,
Mais guidée par des injustices
Ou discriminations ressenties
Lors au-delà de l’existence
De certains monuments,
Ce qui est critiqué dans ces
Actions de déboulonnages,
C’est la prépondérance d’une partie
De l’histoire, par rapport à une autre.
« Nous ne pouvons pas nous sentir français
Dans un pays qui célèbre l’esclavagisme,
Ce n’est pas possible » dit Louis-Georges Tin.
bfmtv.com/societe/antiracisme-statues
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Corrélations
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Fond/forme
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Rien ne serait pas être considéré
Comme étant à terre, au ras du sol
Mais, carrément, plus bas que terre
Lors tout est être mis sur un piédestal
Et couvert de vertus voire de louanges,
Jusqu’à faire sa représentation stratifiée
Des deux côtés, sûr, y a de l’exagération !
On est souvent quelque chose entre les deux
Ni totalement intelligent, courageux… idéal,
Ni totalement idiot, asocial, peureux, animal.
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J’étais, je ne suis plus, serai ?
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Scénario
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Rien et tout ne s’opposeraient pas dans la même personne.
Il faut souvent s’apprêter à n’être plus rien tout, d’un coup !
Tout est possible quand on a été tout qu’on est redevenu rien.
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