662 – Je n’étais rien, devenu tout, à nouveau rien

Visuels et textuels  >>

.

Si l’on n’est pas

Rien pour l’aimé

L’on n’est  jamais

Tout         non plus

Ce serait juste une

Fausse impression

Mais,  qui compte,

Plus que la réalité.

Le tout serait bien

Bien        d’y croire

Bien  vivant, parce

Que  mort, terminé.

Amour,  destructeur,

Amour, constructeur,

Seront tour à tour ou

Bien  simultanément,

Mais, par  définition,

Il ne  cesse,  de nous

Tromper si ce n’est

De se tromper.

 .

Je n’étais rien, je suis devenu tout et à nouveau rien :

C’est un scénario bien connu de tant de rencontres :

Lors ce qui nous a fait du mal, nous a fait du bien,

Quand nous étions l’un dans l’autre, tout contre.

.

Je n’étais qu’image … sur laquelle  tu as projeté

Être qui te plaisait  et correspondait à tes désirs,

Puis tu es entré dans ma réalité entre tes soupirs,

Mon image comme miroir déformant s’est brisée.

.

À force de rechercher en l’autre, le parfait amour,

Ou de le projeter à partir de toi ou tes fantasmes,

Tu t’es laissé  à croire, qu’il suffisait d’orgasmes,

Pour que tes liens s’établissent pour… toujours.

 .

Si je n’étais rien, puis tout, et soudain plus rien,

Je me suis trompé sur toi, sur tout, tout le temps,

La faute à qui … à personne… à notre aveuglement

Qui fait que j’ai pris, pour acquis,  tes virtuels liens.

.

L’on s’aime, plus ou moins, en partie, et jamais tout,

Tout est toujours à refaire, et sans cesse à reproduire,

Une partie donnée, au départ, une autre à construire,

Amour est une histoire de croire en histoires de fous.

.

De ses rencontres, de ses essais, ses échecs, erreurs,

On bâtit les bases d’un futur malheur ou bonheur,

Il n’est pire illusion que de se dire qu’on a trouvé,

L’amour par définition, ne cesse de nous tromper.

 .

S’être trompé est une chose, une autre, être certain,

Troisième : avouer à l’autre ; une dernière : le larguer,

Avec un message court, et sans appel : réponse acceptée,

Comme en s’adressant à une ombre perdue dans le lointain.

.

.

Extensions

.

Combien de personnes, pourtant montées sur leur piédestal,

En ont été descendus, de leur vivant,  sinon  après leur décès ?

À un moment, elles sont servies de modèles, guides, prophètes,

Et puis, les temps changeants et les opinions en faisant autant,

Elles ont été reniées, démolies, exclues de la vue, de l’histoire !

Il en est de même en amour, au sujet des célébrités, adorées,

Avant d’être ignorées, ou pires, vilipendées, tels des chiens.

Et il en est de même quand on a été tout, pour quelqu’un,

Et que soudain on devient rien, pas même un souvenir.

 . 

Cela n’est pas vrai qu’on est tout,  ni qu’on est rien,

On demeure, toujours, quelque chose entre les deux,

On bouge comme curseur, entre bonheur et malheur,

Parfois à cause des autres, mais parfois de soi-même.

.

Cela veut dire, en somme, qu’on se sur ou sous-estime.

Quant à savoir pourquoi, et sur quels critères objectifs

Il faudrait que j’en parle à mon docteur  ou à mon psy,

Qui me diraient : vous de juger là où vous vous situez !

.

.

662 – Calligramme 

.

Si l’on n’est pas

Rien pour l’aimé

L’on n’est  jamais

Tout         non plus

Ce serait juste une

Fausse impression

Mais,  qui compte,

Plus que la réalité.

Le tout serait bien

Bien        d’y croire

Bien  vivant, parce

Que  mort, terminé.

Amour,  destructeur,

Amour, constructeur,

Seront tour à tour ou

Bien  simultanément,

Mais, par  définition,

Il ne  cesse,  de nous

Tromper si ce n’est

De se tromper.

.

J E  N’ÉTAIS  RIEN,

Je n’étais rien, je suis devenu tout et à nouveau rien :

C’est un scénario bien connu de tant de rencontres :

Lors ce qui nous a fait du mal, nous a fait du bien,

Quand nous étions l’un dans l’autre, tout contre.

.

Je n’étais qu’image … sur laquelle  tu as projeté

Être qui te plaisait  et correspondait à tes désirs,

Puis tu es entré dans ma réalité entre tes soupirs,

Mon image comme miroir déformant s’est brisée.

.

À force de rechercher en l’autre, le parfait amour,

Ou de le projeter à partir de toi ou tes fantasmes,

Tu t’es laissé  à croire, qu’il suffisait d’orgasmes,

Pour que tes liens s’établissent pour… toujours.

DEVENU    TOUT,

Si je n’étais rien, puis tout, et soudain plus rien,

Je me suis trompé sur toi, sur tout, tout le temps,

La faute à qui … à personne… à notre aveuglement

Qui fait que j’ai pris, pour acquis,  tes virtuels liens.

.

L’on s’aime, plus ou moins, en partie, et jamais tout,

Tout est toujours à refaire, et sans cesse à reproduire,

Une partie donnée, au départ, une autre à construire,

Amour est une histoire de croire en histoires de fous.

.

De ses rencontres, de ses essais, ses échecs, erreurs,

On bâtit les bases d’un futur malheur ou bonheur,

Il n’est pire illusion que de se dire qu’on a trouvé,

L’amour par définition, ne cesse de nous tromper.

À   NOUVEAU   RIEN 

S’être trompé est une chose, une autre, être certain,

Troisième : avouer à l’autre ; une dernière : le larguer,

Avec un message court, et sans appel : réponse acceptée,

Comme en s’adressant à une ombre perdue dans le lointain.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

662 4

.

Un piédestal

Avec  célèbre statue

D’un empereur romain

Qui va être déboulonné !

 .

Symbolique

 

Un piédestal est

Un  support,  isolé

Qui sert à recevoir

Colonne ou statue,

Un buste  et  voire

Grand objet d’art

Voire  d’ornement

Vase, candélabre,

Stèle, ou fontaine.

Lors une personne

Idéalise quelqu’un,

De façon  exagérée,

On utilise l’expression

«Mettre sur un piédestal».

Et,  à l’inverse, « descendre

Quelqu’un  de  son  piédestal »

Est être déçu en regard de l’image

Positive qu’on avait de cette personne.

Modifié, source : Wikipédia

 

Descriptif

 

662 – Étais rien, devenu tout, à nouveau rien 

  Alignement central  /   Titre intercalé    /  Thème  amour

Forme  anthropo / Rimes égales / Fond approché de  forme

Symbole de forme : piédestal / Symbole de fond : déboulonné

 .

.

Fond

Évocation

 

Manque l’illustration ici 

De rien que j’étais avant je me retrouve

Sur très un haut piédestal :

Lors bien qu’étant haut, je me sens

Déjà prêt à être déboulonné.

.

Symbolique 

 .

« Le déboulonnage de statues,

C’est de la violence symbolique »,

Nous  explique Françoise Vergès,

Même pas de la violence passée »,

Mais guidée par des injustices

Ou discriminations ressenties

Lors au-delà de l’existence

De  certains    monuments,

Ce qui est critiqué dans ces

Actions de déboulonnages,

C’est la prépondérance d’une partie

De l’histoire, par rapport à une autre.

« Nous ne pouvons pas nous sentir français

Dans  un pays  qui  célèbre  l’esclavagisme,

Ce n’est pas possible » dit Louis-Georges Tin.

bfmtv.com/societe/antiracisme-statues

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

Rien ne serait pas être considéré

Comme étant à terre, au ras du sol

Mais, carrément, plus bas que terre

Lors tout est être mis sur un piédestal

Et couvert de vertus voire de louanges,

Jusqu’à faire sa représentation stratifiée

Des deux côtés, sûr, y a de l’exagération !

On est souvent quelque chose entre les deux

Ni totalement intelligent, courageux… idéal,

Ni totalement idiot, asocial, peureux, animal.

 .

.

J’étais, je ne suis plus, serai ?

.

Scénario

 .

Rien et tout ne s’opposeraient pas dans la même personne.

Il faut souvent s’apprêter à n’être plus rien tout, d’un coup !

Tout est possible quand on a été tout qu’on est redevenu rien.

 .  

Visuels et textuels  >>


Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *