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La Nature ou Dieu,
M’a donné conscience,
Qui plus est : connaissance,
Pour exercer mon libre arbitre,
Dans la responsabilité de mes actes.
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Me voilà, à présent, bien embarrassé,
Pour retrouver mon chemin de vérité,
Dans le labyrinthe de mes pensées.
Où le conscient et l’inconscient
Se brouillent à bon escient
Et à volonté
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De suivre guide éclairé
Est seul moyen s’en sortir,
Et que l’on vous conseillera,
Pour couper court à l’angoisse.
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Si décisions personnelles
Ne peuvent être collectives
L’inverse s’avère moins vrai,
On adhère plus à communauté.
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Devise : ni dieu ni maître,
Vous fera, à tous, apparaître
Comme anarchiste ou libertin,
Et non comme un loyal citoyen.
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Croyance religieuse ou laïque,
Ne change pas votre destin terrien
Les lois étant les mêmes en pratique
Chacun se fait propre idée mal et bien.
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Etre conscient, c’est exercer,
En jungle d’opinions contraires,
Son esprit critique, et bien affûté,
Garantissant, seul, liberté de pensée.
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Extensions
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La conscience est physique avant d’être intellectuelle :
Conscience de quelque chose, percevoir physiquement,
Avant de l’analyser et de le traiter intellectuellement.
Conscience de ce que pensent, imaginent les autres,
Est déjà plus délicat et puis avoir conscience de ce
Qu’on pense par soi-même, c’est à dire qui ne soit
Pas dicté par les autres, les contextes, les circonstances,
Est encore plus subtil. Conscience que mes paroles ou écrits
Actes seraient interprétés autrement que ce que j’en pense
Est tout un art de la diplomatie tout comme de la rhétorique.
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Il ne suffit pas d’exprimer idées, opinions, comportements
Mais de mesurer et d’anticiper l’impact que ces derniers
Peuvent avoir sur les autres en fonction de ce
Qu’ils sont et qu’ils connaissent de vous.
« Jugez en votre âme et conscience »,
Dit-on en prétoires aux assises juridiques
Et là, on quitte le domaine du droit pur et dur
Pour entrer dans la conviction intime qui n’est plus basé
Sur les seuls faits mais sur leurs intentions secrètes, inavoués.
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Le diable est dans les détails d’après Nietzsche,
Comme l’astérisque pour les contrats d’assurance
D’accord, mais Dieu et le diable, ne permutent pas,
Ou bien alors dans certaines puissances mythiques !
Si c’est bien la lumière qui nous fait sortir des ténèbres
C’est bien aussi elle qui nous ferait connaître les ténèbres,
De même que la liberté nous fait connaître la servitude !
C’est Dieu qui nous fait connaître le diable, le bien et le mal :
S’il nous a pourvu d’une conscience de cela, est un vrai cadeau.
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Nous sommes bien les seuls sur Terre à être doté,
Avec but à atteindre, de conscience d’exister,
Sans compter d’une conscience cosmique,
Qui nous rend tout sentiment tragique !
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Quand on dit Dieu, c’est nous-mêmes
Qui avons, au fil des ans, développés
Une conscience de la mort extrême
Comme négation, forte, d’exister !
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1057 – Calligramme
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NATURE, DIEU,
La Nature ou Dieu,
M’a donné conscience,
Qui plus est : connaissance,
Pour exercer mon libre arbitre,
Dans la responsabilité de mes actes.
Me voilà, à présent, bien embarrassé,
Pour retrouver mon chemin de vérité,
Dans le labyrinthe de mes pensées.
Où le conscient et l’inconscient
Se brouillent à bon escient
Et à volonté
M ’ A P O U R V U
De suivre guide éclairé,
Est seul moyen s’en sortir,
Et que l’on vous conseillera,
Pour couper court à l’angoisse.
.
Si décisions personnelles
Ne peuvent être collectives
L’inverse s’avère moins vrai,
On adhère plus à communauté.
.
Devise : ni dieu ni maître,
Vous fera, à tous, apparaître
Comme anarchiste ou libertin,
Et non comme un loyal citoyen.
.
Croyance religieuse ou laïque,
Ne change pas votre destin terrien
Les lois étant les mêmes en pratique
Chacun se fait propre idée mal et bien.
.
Etre conscient, c’est exercer,
En jungle d’opinions contraires,
Son esprit critique, et bien affûté,
Garantissant, seul, liberté de pensée.
D’ U N E C O N S C I E N C E
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Forme
Réduction
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Évocation
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Personnage mythique
Petit diable diablotin
Et conçu par LEGO
Pour sa conscience
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(forme stylisée, rimes égales,
le fond s’approche de forme)
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conscience d’un Diable opposé à Dieu
reste une pure invention des hommes,
et comme il figure parait-il parmi nous,
de ce fait, la forme évoquera bien le fond.
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Un petit diable, diablotin,
Narguant bonne conscience,
Mais d’où vient-elle vraiment
Et qui pourra bien me le dire !
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Symbolique
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Dans la littérature, notamment policière,
Le diable est souvent associé à la danse.
La diabolisation du langage, dans le
Discours politique est assez courante.
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Il a partie liée avec les forces du mal,
Et il a, toujours, des adeptes, comme
Le montrent nombre de profanations
Perpétrées dans nombre cimetières.
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De par son ambivalence, le Diable
Est un mal utile, et même nécessaire.
Personnalisation de ce qui est négatif,
On lui reconnaît le pouvoir de réussir là
Où l’homme échoue. Il est accusé de toutes
Les misères du monde mais il permettrait de
Catalyser peurs, angoisses et fantasmes.
journals.openedition.org/terrain/9173
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Fond
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Évocation
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Un petit diable ou diablotin,
Narguant bonne conscience,
Mais d’où vient-elle, vraiment,
Et qui pourra bien me le dire !
.
Symbolique
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Le premier sens renvoie à ce
Qui permet une représentation,
Même des plus simplifiée, du Monde
Et des réactions par rapport à celui-ci.
Il est question de « conscience du monde ».
Évoquée expression « perdre conscience »,
Ou, à l’inverse, « prendre conscience ».
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La conscience est un « fait » laissant
Entendre que « l’âme est un rapport à soi ».
Examen de la conscience est doute méthodique
Afin d’entrer dans un rapport à soi, non erroné.
La conscience peut aussi correspondre à une
Représentation simplifiée de son existence.
Il est alors question de conscience de soi.
fr.wikipedia.org/wiki/Conscience
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Corrélations
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Fond/forme
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Le Diable est représenté en traditions populaires
Avec des oreilles pointues et une queue fourchue ;
Mais l’idée est celle d’un mauvais génie en général
Sauf s’il s’agit d’un diablotin, c’est plutôt un enfant
Du genre turbulent, espiègle, comme il y en a tant.
Si on en a conscience, c’est parce que Dieu et bon,
Et qu’il fallait un équivalant pour contrebalancer
Sinon comment régler les problèmes de justice :
À qui on donnerait le Bon dieu sans confession.
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Conscience, Carl Camiré
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Scénario
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Notre cerveau demeure labyrinthe un peu, beaucoup à déchiffrer,
nous utilisons ensemble de notre cerveau mais pas simultanément,
notre conscience nous procure un sentiment de justice immanente.
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