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Il est vrai que, la fin d’un amour,
Est, souvent, bien plus rapide,
Que la rupture d’une amitié,
Qui trainerait, à se déliter !
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Amour est plein, ou vide,
Est unique, chaque jour,
Alors que fla in d’un Art,
Serait la fin de veine qui
Le sous-tend ou qui part
En passé pour être verni.
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Mais comment mettre fin,
Dans un tout autre sens,
D’amitié ver sus l’amour,
Et pour une aventure qui,
Pour aucun des amoureux
N’aurait pas recommencé.
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Et comment faire comprendre
À l’autre en cas non réciprocité
On quitte le navire, au moment
Où l’on était prêt d’appareiller.
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Dans ces cas, un fossé s’établit,
S’élargit à grand pas, entre eux,
À en devenir …. infranchissable
Ou en commet tant l’irréparable
De promesse étant non tenue.
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«La fin serait, toujours, le début
D’autre chose » dit un dicton !
Peu rassurant sauf si on adhère,
Vie continue, apporte soutien
À ses chagrins en lui offrant
Autres bonnes opportunités
Qui effacent, et soulagent,
Regret, respect, peur, pleur.
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Enfin : on le dit, à vingt ans,
Moins facilement à soixante
Et que dire, à quatre-vingt,
Lors sentant venir sa fin !
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À être trop catégorique
À être trop … sûr de soi
On passerait d’une fin
À l’autre, sans jamais
Satisfaire sa faim.
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Extensions
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Ce n’est pas l’autre que l’on
Ne souhaitera revoir,
C’est soi-même en face de lui
Et de ses souvenirs marquants,
De ses espoirs, déçus,
De son statut déchu d’amoureux.
Mot «fin» réalité en art et amour
Est une seule, même chose.
L’amour de l’art, et l’art de l’amour
Seraient les deux faces d’une
Même pièce, partagent même tranche,
Même valeur, même substance,
D’un côté, l’essence, de l’autre l’existence,
Sur la tranche, le corps humain
Et au milieu, l’âme divine ou supposée telle.
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L’art est un vaste domaine d’activité, d’explorations, de formes,
Dont le contenu primitif, est transformé pour évoquer l’universel.
Il s’inspire ; le plus souvent ; d’un amour sublimé par une passion
Dont l’on ne souvient plus, parce qu’inconscient, de sa vraie raison,
Ainsi notre imaginaire se colore de teintes jusqu’à leur abstraction.
Il en est de même de l’amour lorsqu’il est idéalisé jusqu’à l’extrême
Il devient comme une sort d’art de la folie, et ce, jusqu’au suprême !
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Art de l’amour et amour de l’art
Se rejoignent en leurs sublimations
Sans parler de leurs cristallisations,
Suscitant autant de désirs que passions.
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À ceci près que l’amour s’en vient et s’en va,
Tandis que art subsiste, ne connait pas de fin
Le mot fin en amour concerne une personne
En art, à une période, un groupe de fans.
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L’art du portrait tente de synthétiser
Tente de révéler, tente de styliser,
Défauts et qualités de chacun
Signature en serait la fin.
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1046 – Calligramme (II)
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Il est vrai que, L la fin d’un amour,
Est, souvent, E bien plus rapide,
Que la rup * ture d’une amitié,
Qui traine M rait, à se déliter !
Amour est O plein, ou vide,
Est unique, T chaque jour,
Alors que la * fin d’un Art,
Serait la fin F de veine qui
Le sous-tend I ou qui part
En passé pour N être verni.
.
Mais comment mettre fin,
Dans un tout autre sens,
D’amitié ver R sus l’amour,
Et pour une É aventure qui,
Pour aucun A des amoureux
N’aurait pas L recommencé.
I.
Et comment fai T re comprendre
À l’autre en cas É non réciprocité
On quitte le navire, au moment
Où l’on était prêt d’appareiller.
.
Dans ces cas, un fossé s’établit,
S’élargit à grand pas, entre eux,
À en devenir A infranchissable
Ou en commet R tant l’irréparable,
De promesse T étant non tenue.
.
«La fin serait, toujours, le début
D’autre chose » dit un dicton.
Peu rassurant * sauf si on adhère.
La vie continue A apporte soutien
À ses chagrins M en lui offrant
Autres bonnes O opportunités
Qui effacent, U et soulagent,
Regret, respect R peurs, pleurs.
.
Enfin : on le dit, à vingt ans,
Moins facilement à soixante
Et que dire, à quatre-vingt,
Lors sentant venir sa fin !
.
À être trop catégorique
À être trop … sûr de soi
On passerait d’une fin
À l’autre, sans jamais
Satisfaire sa faim.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un tube de dentifrice ou autre
Un stick pour le rouge d’à lèvres,
Instrument de musique à vent,
Symbole d’art autant qu’amour.
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(forme stylisée, rimes libres,
le fond s’approche de forme)
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Instrument de musique à vent,
Symbole d’art autant que d’amour.
Une bombarde qui égrène ses mélodies
Suscite toutes sortes d’émotions vivantes.
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Symbolique
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En l’art, l’expression artistique,
Est une forme de sublimation.
Dans la sublimation, il y a
En effet un même transfert
D’intérêt d’un objet à un autre
Qui le représente, se substitue à lui.
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Mais l’affect lié à l’objet d’origine
Est transformé, puis raffiné,
Quand il est attaché à la
Représentation symbolique
Et lors son contenu sexuel
Ou agressif, est modifié.
Source : www.cairn.info/revue
cahiers-jungiens-de-psychanalyse
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Fond
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Évocation
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Instrument de musique à vent,
Symbole d’art autant que d’amour.
Une bombarde qui égrène ses mélodies
Suscite toutes sortes d’émotions vivantes.
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Symbolique
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Les premiers instants
De rencontre, premiers émois,
Le sont avec beaucoup d’intensité.
Ils sont importants par la relation future
Lors constituants marqueurs pour jours
Plus communs d’une histoire construite
Pour toute la relation ultérieure.
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L’amour tient alors plutôt
D’un choix maintenu ou renouvelé
Que de l’intensité de commencement,
Bien que celle-ci puisse se reproduire encore,
Même plusieurs fois en la relation d’amour, renouvelée.
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Corrélations
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Fond/forme
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L’art est sans fin, par définition
Il se reconstruit et se renouvelle
Sans cesse par toute innovation,
Si ce n’est pas par sublimation !
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Et l’art de commencer par la fin,
N’est pas pour autant point final.
L’amour de l’art et l’art de l’amour,
Se rejoignent, et, parfois, fusionnent
Et on peut être en panne d’inspiration
Pour les deux, en craignant le mot fin.
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Autant dire directement : néant
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Scénario
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Couleurs tendres de l’art, blanchissent, s’évaporent en chœur !
La fin de l’art nous est annoncée: soyons réaliste, pragmatique !
L’art est devenu un jeu d’argent parmi d’autres, coté en Bourse !
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