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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Mon destin est-il mythe, réalité,
Ce pourrait être titre d’un bouquin,
Tout est prévu mais on fait l’autruche,
Rien n’est prévu : l’on suit son chemin.
Destin a bon dos, pour expliquer l’échec,
Je voulais, je ne serai pas : c’est le destin.
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À ce titre-là, on n’est responsable de rien,
Ni, qui est derrière : fatalité, hasard, Dieu.
Les histoires tragiques ont un fatal destin ;
Les comiques, et les banales, n’en ont point
On croit en ce qu’on veut, pour se rassurer,
Que sa vie a un sens, preuve, elle est écrite.
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Mon destin fait-il le sens de ma réalité :
Vrai, certains y croient, dur comme fer
Mais d’autres, que l’on construit le sien
En bref rien du tout ne serait déjà écrit
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Entre plusieurs degrés de libre-arbitre,
Destin est peu ouvert et est peu prédit,
C’est après l’on sait si c’est raté, réussi,
La vie n’est pas faite que d’un chapitre.
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Changer : saisir une vraie opportunité,
Prendre des risques, mieux, les éviter :
Voies restant ouvertes, et pour certains,
Mais fermées à d’autres, par un destin.
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Destin suppose quelque mission céleste,
D’incarner une volonté supra-individuelle,
Quand on les observe en jumeaux, jumelles
On peut voir destins contraires, ou en reste.
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Dans une famille, certains ont même destin,
Alors qu’ils n’ont en rien le même parcours,
Ils sont morts, d’accidents, suicides, cancer,
Peut-on pour autant, prédire leur lendemain.
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Car est-ce le destin ou simplement un terrain
Commun qui les relie, marquant la même fin,
Et toutes les histoires tragiques ont un destin,
Je ne connais presque rien du votre… du mien.
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Extensions
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Mon destin fait-il le sens
De ma réalité ! Voilà bien,
Une question métaphysique :
Personne ne peut répondre avec
Certitude, y croire véritablement.
«Voilà un qui aura forcé le destin»
Dit-on d’un suicidé, ou euthanasié :
Pouvoir décider de la date de sa mort,
Si le destin existe, est écrit quelque part,
Ne devrait-on pouvoir le faire sans savoir.
Connaitre son destin serait dévoiler
Une part du mystère humain.
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Le destin frappe à ma porte, dit-on, au moment de mourir ;
Le destin m’aura oublié, dit un centenaire, en pleine santé !
Quoiqu’il en soit, le destin ne nous laisse pas … indifférents
Mais de là à s’y soumettre, totalement, il y a libre-arbitre,
Si je ne fais qu’obéir à mon destin, que suis-je vraiment ?
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Il faut bien distinguer : destin individuel
Destin commun, destin de la planète Terre,
Destin de l’Univers et qui en serait le maitre.
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Au moins, avec le libre-arbitre, l’on assumera
Pleinement manques, défauts, erreurs, limites
On ne s’en remet à une sorte de main invisible !
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De ça on peut en parler jusqu’à la fin des temps,
Chacun allant de son couplet, sans aucun refrain.
Peut-être faut-il accepter tout ce qui nous arrive,
Tout en nous battant, préservant choix hasardeux.
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Fragments
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Quel fabuleux destin d’Amélie…
Mais vous savez de qui il s’agit :
Chacun prétendrait en avoir un,
Attendant encore qu’il se réalise
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Le mien, je l’aurai pris en charge
Quand j’ai dépassé mes vingt ans
Mon choix était presque binaire :
Être un paysan / être un étudiant.
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Et je ne vous conterai pas la suite,
Ma vie présente que peu d’intérêt,
Mes écrits peut-être … sans suites,
Autre qu’en site Éclats d’existences.
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Chacun ne pourra avoir même destin,
À part celui de mourir un jour, certain
Dire qu’on le crée, façonne entièrement
Serait y croire un peu trop abusivement.
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Le destin vient d’ailleurs, le choix, de soi,
Ailleurs n’est pas forcément Divin, Malin
C’est les parents, amis, collègues, société,
Qui nous offriront quelques opportunités.
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Le destin ou ses associés, chances, libertés
Fait bifurquer à cent quatre-vingt degrés,
Pour l’avoir assumer trois fois, en ma vie,
C’est pas évident, ça ne le devient jamais.
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Le destin, vu sous cet angle, personnalisé,
Est acceptable en réussite en une société,
Tout comme il sera, en réussite de sa vie,
Lors en fin de vin, on se le dira accompli.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Mon destin est-il mythe, réalité,
Ce pourrait être titre d’un bouquin,
Tout est prévu mais on fait l’autruche,
Rien n’est prévu : l’on suit son chemin.
Destin a bon dos, pour expliquer l’échec,
Je voulais, je ne serai pas : c’est le destin.
.
À ce titre-là, on n’est responsable de rien,
Ni, qui est derrière : fatalité, hasard, Dieu.
Les histoires tragiques ont un fatal destin ;
Les comiques, et les banales, n’en ont point
On croit en ce qu’on veut, pour se rassurer,
Que sa vie a un sens, preuve, elle est écrite.
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Mon destin fait-il le sens de ma réalité !
Vrai, certains y croient, dur comme fer !
Mais d’autres, que l’on construit le sien
En bref rien du tout ne serait déjà écrit.
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M O N
Entre plusieurs degrés D libre-arbitre,
Destin est peu ouvert E et est peu prédit,
C’est après l’on sait S si c’est raté, réussi,
La vie n’est pas faite T que d’un chapitre.
Changer : saisir une I vraie opportunité,
Prendre des risques, N mieux, les éviter :
Voies restant ouvertes, * et pour certains,
Mais fermées à d’autres, F par un destin.
Un destin suppose quelque A mission céleste,
D’incarner une volonté I supra-individuelle
Quand on les observe T en jumeaux, jumelles
On peut voir destins – contraires, ou en reste.
Dans une famille, I certains ont même destin,
Alors qu’ils n’ont en L rien le même parcours.
Ils sont morts, d’accidents, * suicides, cancer,
Peut-on pour autant, prédire leur S lendemain.
Car est-ce le destin ou simplement E un terrain
Commun qui les relie, marquant N la même fin,
Et toutes les histoires tragiques S ont un destin,
Or je ne connais presque rien * du votre, mien.
D E M A R É A L I T É !
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Forme
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Évocation
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Silhouette humaine,
Mais d’allure massive :
Un destin préhistorique
Ou effet du libre arbitre ?
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Chacun son destin, qu’on dise
L’avoir choisi, voire l’avoir subi :
Chacun garderait une marge de
Libre-arbitre pour l’infléchir.
Destin et libre-arbitre s’opposent.
On n’a jamais fini de rapprocher
Croyances et vérités se côtoient,
Le fond s’accorde à ses formes.
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Symbolique
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Le destin désigne,
Au moment présent,
L’histoire future d’un
Être humain ou société
Telle qu’elle est prédéfinie
Par une instance considérée
Comme supérieure aux hommes,
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Comme étant éventuellement divine
Dans les conceptions finalistes du Monde,
Soit comme plutôt im manente à l’univers
Éventuellement Philo sophie de l’histoire
Ou nature en concep tions déterministes
Comme dans sa con ception stoïcienne.
Modifié, source : Wikipédia
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Fond
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Évocation
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Chacun son destin, qu’on dise
L’avoir choisi, voire l’avoir subi :
Chacun garderait une marge de
Libre-arbitre pour l’infléchir.
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Symbolique
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Le libre
Ar-bi-tre
Décrit cette
Propriété
Qu’aurait volonté humaine
De se déterminer, librement,
Ou alors plus arbitrairement,
À … agir ainsi qu’à… penser,
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Par opposition au déterminisme
Ou au fatalisme, qui affirment que
La volonté est déterminée dans chacun
De ses actes par forces qui l’y nécessitent.
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Se déterminer à ou être déterminé par :
Tel est tout l’enjeu de l’antinomie
Du destin et du libre arbitre.
histophilo.com/libre_arbitre
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Fond/forme
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Destin par définition,
Viendrait d’ailleurs
Et serait irrévocable
Pour les événements
On parle de destinée
Et voire de fatalité
À en être tragique
Contre sa volonté
Ou personnelle,
Ou collective !
Destin et sens,
Contre réalité,
Et au jeu des dés
Hasard va gagner,
Bien que «non existant»
Et qu’écrit ne soit pas prouvé :
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