.
Mon destin est-il mythe, réalité,
Ce pourrait être titre d’un bouquin,
Tout est prévu mais on fait l’autruche,
Rien n’est prévu : l’on suit son chemin.
Destin a bon dos, pour expliquer l’échec,
Je voulais, je ne serai pas : c’est le destin.
.
À ce titre-là, on n’est responsable de rien,
Ni, qui est derrière : fatalité, hasard, Dieu.
Les histoires tragiques ont un fatal destin ;
Les comiques, et les banales, n’en ont point
On croit en ce qu’on veut, pour se rassurer,
Que sa vie a un sens, preuve, elle est écrite.
.
Mon destin fait-il le sens de ma réalité :
Vrai, certains y croient, dur comme fer
Mais d’autres, que l’on construit le sien
En bref rien du tout ne serait déjà écrit
.
Entre plusieurs degrés de libre-arbitre,
Destin est peu ouvert et est peu prédit,
C’est après l’on sait si c’est raté, réussi,
La vie n’est pas faite que d’un chapitre.
.
Changer : saisir une vraie opportunité,
Prendre des risques, mieux, les éviter :
Voies restant ouvertes, et pour certains,
Mais fermées à d’autres, par un destin.
.
Destin suppose quelque mission céleste,
D’incarner une volonté supra-individuelle,
Quand on les observe en jumeaux, jumelles
On peut voir destins contraires, ou en reste.
.
Dans une famille, certains ont même destin,
Alors qu’ils n’ont en rien le même parcours,
Ils sont morts, d’accidents, suicides, cancer,
Peut-on pour autant, prédire leur lendemain.
.
Car est-ce le destin ou simplement un terrain
Commun qui les relie, marquant la même fin,
Et toutes les histoires tragiques ont un destin,
Je ne connais presque rien du votre… du mien.
.
.
Extensions
.
Mon destin fait-il le sens
De ma réalité ! Voilà bien,
Une question métaphysique :
Personne ne peut répondre avec
Certitude, y croire véritablement.
«Voilà un qui aura forcé le destin»
Dit-on d’un suicidé, ou euthanasié :
Pouvoir décider de la date de sa mort,
Si le destin existe, est écrit quelque part,
Ne devrait-on pouvoir le faire sans savoir.
Connaitre son destin serait dévoiler
Une part du mystère humain.
.
Le destin frappe à ma porte, dit-on, au moment de mourir ;
Le destin m’aura oublié, dit un centenaire, en pleine santé !
Quoiqu’il en soit, le destin ne nous laisse pas … indifférents
Mais de là à s’y soumettre, totalement, il y a libre-arbitre,
Si je ne fais qu’obéir à mon destin, que suis-je vraiment ?
.
Il faut bien distinguer : destin individuel
Destin commun, destin de la planète Terre,
Destin de l’Univers et qui en serait le maitre.
.
Au moins, avec le libre-arbitre, l’on assumera
Pleinement manques, défauts, erreurs, limites
On ne s’en remet à une sorte de main invisible !
.
De ça on peut en parler jusqu’à la fin des temps,
Chacun allant de son couplet, sans aucun refrain.
Peut-être faut-il accepter tout ce qui nous arrive,
Tout en nous battant, préservant choix hasardeux.
.
.
1035 – Calligramme
.
Mon destin est-il mythe, réalité,
Ce pourrait être titre d’un bouquin,
Tout est prévu mais on fait l’autruche,
Rien n’est prévu : l’on suit son chemin.
Destin a bon dos, pour expliquer l’échec,
Je voulais, je ne serai pas : c’est le destin.
.
À ce titre-là, on n’est responsable de rien,
Ni, qui est derrière : fatalité, hasard, Dieu.
Les histoires tragiques ont un fatal destin ;
Les comiques, et les banales, n’en ont point
On croit en ce qu’on veut, pour se rassurer,
Que sa vie a un sens, preuve, elle est écrite.
.
Mon destin fait-il le sens de ma réalité !
Vrai, certains y croient, dur comme fer !
Mais d’autres, que l’on construit le sien
En bref rien du tout ne serait déjà écrit.
.
M O N
Entre plusieurs degrés D libre-arbitre,
Destin est peu ouvert E et est peu prédit,
C’est après l’on sait S si c’est raté, réussi,
La vie n’est pas faite T que d’un chapitre.
Changer : saisir une I vraie opportunité,
Prendre des risques, N mieux, les éviter :
Voies restant ouvertes, * et pour certains,
Mais fermées à d’autres, F par un destin.
Un destin suppose quelque A mission céleste,
D’incarner une volonté I supra-individuelle
Quand on les observe T en jumeaux, jumelles
On peut voir destins – contraires, ou en reste.
Dans une famille, I certains ont même destin,
Alors qu’ils n’ont en L rien le même parcours.
Ils sont morts, d’accidents, * suicides, cancer,
Peut-on pour autant, prédire leur S lendemain.
Car est-ce le destin ou simplement E un terrain
Commun qui les relie, marquant N la même fin,
Et toutes les histoires tragiques S ont un destin,
Or je ne connais presque rien * du votre, mien.
D E M A R É A L I T É !
.
.
Forme
Réduction
.
.
Évocation
.
.
Silhouette humaine,
Mais d’allure massive :
Un destin préhistorique
Ou effet du libre arbitre ?
.
(forme stylisée, rimes égales,
le fond s’accorde à la forme)
.
Destin et libre-arbitre s’opposent
on a jamais fini de les rapprocher
croyances et vérités se côtoient,
le fond s’accorde à ses formes.
.
Chacun son destin, qu’on dise
L’avoir choisi, voire l’avoir subi :
Chacun garderait une marge de
Libre-arbitre pour l’infléchir.
.
Symbolique
.
Le destin désigne,
Au moment présent,
L’histoire future d’un
Être humain ou société
Telle qu’elle est prédéfinie
Par une instance considérée
Comme supérieure aux hommes
Comme étant éventuellement divine
Dans les conceptions finalistes du Monde,
Soit comme plutôt immanente à l’univers
Éventuellement Philosophie de l’histoire
Ou nature en conceptions déterministes
Comme dans sa conception stoïcienne.
Modifié, source : Wikipédia
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
Chacun son destin, qu’on dise
L’avoir choisi, voire l’avoir subi :
Chacun garderait une marge de
Libre-arbitre pour l’infléchir.
.
Symbolique
.
Le libre arbitre
Décrit cette propriété
Qu’aurait volonté humaine
De se déterminer, librement,
Ou alors plus arbitrairement,
À … agir ainsi qu’à… penser,
Par opposition au déterminisme
Ou au fatalisme, qui affirment que
La volonté est déterminée dans chacun
De ses actes par des forces qui l’y nécessitent.
Se déterminer à ou être déterminé par :
Tel est tout l’enjeu de l’antinomie
Du destin et du libre arbitre.
histophilo.com/libre_arbitre
.
.
Corrélations
.
Fond/forme
.
Destin par définition,
Viendrait d’ailleurs
Et serait irrévocable
Pour les événements
On parle de destinée
Et voire de fatalité
À en être tragique
Contre sa volonté
Ou personnelle,
Ou collective !
Destin et sens,
Contre réalité,
Et au jeu des dés
Hasard va gagner,
Bien que «non existant»
Et qu’écrit ne soit pas prouvé.
.
.
Incertitude des dominos
.
.
Scénario
.
Les dés de mon destin, jetés en une fois, et voilà mon sort scellé,
pourquoi pas le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, suffit d’y croire,
ou celui d’Œdipe face au sphinx grec qui perça l’énigme de l’homme.