1047 – On naît, vit, meurt ; renaît, revit, re-meurt

Visuels et textuels  >>

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La vie serait faite d’un cycle permanent

Et tant qu’il existe, on peut le régénérer.

L’on dit que certains fonctionnent ainsi,

D’autres à la retraite, attendent…leur fin

Et pendant des années, vingt ans, parfois.

Mourir aux autres n’est pas et à soi-même,

On peut développer  des envies personnelles,

Y compris à travers, avec, et pour les autres,

Nouvel équilibre suppose un nouveau cycle

Établissant nouveau partage soi, société.

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L’on naît, et l’on vit et puis l’on meurt,

L’on renaît, on revit puis on re-meurt

Jusqu’à ce que  vienne  notre  heure

Pour quitter  ce monde,  ses heurts.

La vie n’est qu’un cycle  d’humeurs

Où certains nous disent avoir peur

Et d’autres disent  jouir du bonheur

D’être  ici, d’être  là  d’être  ailleurs.

J’accumule des biens  et  richesses,

Je m’évertue à être utile sans cesse

Je confonds amour paire de fesses,

L’argent, avec  élans  de  tendresse.

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L’altérité est toute en  délicatesses,

Je ne sais la manier  je le confesse,

Argent fait, de moi, homme qu’atteste

Son sexe de mâle, dominateur, preste.

Argent et sexe  nous sont prescrits

Et, ils feront que tout nous réussit,

À part nous qui sommes ratés, ici,

De n’avoir vraiment,  rien compris.

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N’avoir compris que sans les autres,

Nous ne sommes rien, ce seront eux

Qui nous fabriquent, nous modèlent,

Nous avons peu  de libertés  de choix.

Sans la liberté, sommes  des animaux,

Qui obéissons aux lois de notre société

Nous exploitant  pour sa propre survie,

Tout en prônant  l’individu   fin en soi,

Étant libre  de penser  ce qu’il  lui plait

Sans avoir de compte à rendre des faits.

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Je me place en marginalité en plein cœur

De la vie, de son originalité à  toute heure,

Dès lors, si je nais, si je vis, et, si je  meurs,

C’est, moitié, pour moi, moitié, pour autres,

C’est cet équilibre  qui fait, de moi, l’apôtre

De la tolérance  et du respect des malheurs.

Rien n’est plus simple ni plus compliqué,

À observer poussé-tiré  par une société,

Que voir  gens nier mort, déifier vie

Faisant d’eux, égoïstes extravertis.

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Extensions

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Naitre, vivre et mourir, ça c’est certain

Mais renaitre et comment et pourquoi

Tiendra plus du divin que de l’humain.

L’on en vit et l’on ne meurt qu’une fois.

Si jamais l’on ressuscite ou l’on renait,

Autre existence, et autre être, je serais,

Est-ce cela, qu’idéalement,  j’aimerais !

Lors à quoi bon se poser telle question,

Elle est en deçà, au-delà de ma raison !

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On nait, on vit, on meurt, c’est une évidence,

Mais renaitre, revivre, re-meurt : une cadence

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Ceux disant n’avoir eu qu’une seule et même vie,

Envieraient-ils ceux qui disent ayant eu plusieurs !

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On dit que mille et un métiers font mille et une misères

Et qu’en est-il d’en avoir eu un seul sans pouvoir changer.

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Il  faut différencier gens souples, adaptatifs, qui rebondissent,

Des gens qui ont peur du moindre changement, de métier, de vie.

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1047 – Calligramme

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                                  La vie serait faite d’un cycle permanent

                              Et tant qu’il existe, on peut le régénérer.

                          L’on dit que certains fonctionnent ainsi,

                       D’autres à la retraite, attendent…leur fin

                    Et pendant des années, vingt ans, parfois.

                 Mourir aux autres n’est pas et à soi-même,

               On peut développer  des envies personnelles,

             Y compris à travers, avec, et pour les autres,

           Nouvel équilibre suppose un nouveau cycle

        Établissant nouveau partage soi, société.

       L’on naît, et l’on vit et puis l’on meurt,

        L’on renaît, on revit puis on re-meurt

         Jusqu’à ce que  vienne  notre heure

              Pour quitter ce monde,  ses heurts :

               La vie n’est qu’un cycle d’humeurs

                    Où certains nous disent avoir peur

                          Et d’autres disent  jouir du bonheur

                              D’être ici, d’être là   O  d’être ailleurs.

                                  J’accumule des biens   N   et richesses,

                                     Je m’évertue à être utile  *   sans cesse

                                          Je confonds amour  paire   N    de fesses,

                                            L’argent, avec élans de       A    tendresse.

                                              L’altérité est toute en        I    délicatesse,

                                               Je ne sais la manier        T     je le confesse,

                                                Argent fait de moi       *   homme qu’atteste

                                               Son sexe de mâle     O     dominateur, preste.

                                            Argent et sexe       N          nous sont prescrits

                                           Et, ils feront        *          que tout nous réussit,

                                     À part nous       V          qui sommes ratés, ici,

                                     De n’avoir       I             vraiment,  rien compris.

                               N’avoir          T      compris que sans les autres,

                          Nous ne        *        sommes rien, ce seront eux

                      Qui nous        O       fabriquent, nous modèlent,

                  Nous avons      N         peu de libertés de choix.

              Sans la liberté,     *        sommes des animaux,

            Qui obéissons aux     M     lois de notre société

       Nous exploitant pour sa   E   propre survie,

         Tout en prônant l’individu      U    fin en soi,

           Étant libre de penser ce qu’il      R   lui plait

                Sans avoir de compte à rendre des  T    faits.

                       Je me place en marginalité plein      *       cœur

                              De la vie, de son originalité à        O   toute heure,

                                   Dès lors, si je nais, si je vis,     N     et, si je meurs,

                                        C’est, moitié, pour moi,    *      moitié, pour autres,

                                          C’est cet équilibre      R    qui fait, de moi, l’apôtre

                                          De la tolérance   E  et du respect des malheurs.

                                           Rien n’est    N  plus simple ni plus compliqué,

                                        À observer A  poussé-tiré  par une société,

                                      Que voir    I    gens nier mort, déifier vie

                                       En faisant T  d’eux, égoïstes extravertis.

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Forme

Réduction

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Évocation

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Notre vie est à facettes

Ou comme un dépliant,

Et, parfois, tout droit

Parfois en ziz-zag ?

 .

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

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Dépliant en plusieurs facettes,

Accolées, comme plusieurs vies :

Pour quitter, abandonner, afin de

Rebondir, avant de refaire sa vie !

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Symbolique

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Facilement reconnaissable

À son aspect de feuille pliée,

Le dépliant reste un support

De communication  permettant

De se faire connaître rapidement.

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Son contenu  qui résume l’essentiel

De l’activité entreprise, association.

Il se doit être attrayant pour attirer

Tout ou partie d’attention du lecteur.

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D’après cette définition  du dépliant,

Ce support publicitaire  qui véhicule

Des messages, peut être utilisé  par

Des entreprises et des associations

Qui désirent élargir sa clientèle.

le-guide-dimpression-des-depliants

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Fond

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Évocation 

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Dépliant en plusieurs facettes,

Accolées, comme plusieurs vies :

Pour quitter, abandonner, afin de

Rebondir, avant de refaire sa vie !

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Symbolique

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“On peut comparer le monde à un bloc

De cristal aux facettes innombrables.

Selon sa structure, et  selon sa position,

Chacun  de nous  voit certaines facettes.

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Lors, tout ce  qui  peut  nous  passionner,

C’est de découvrir un nouveau tranchant,

Un nouvel espace.”  De Alberto Giacometti

C’est  la  confrontation  avec  les  autres  qui

Vous permet de dévoiler toutes vos facettes.”

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 De Björk  “Mon  apprentissage  n’a  d’autre

Fruit que de me faire sentir combien

Il    me    reste   à   apprendre.”

De Michel de Montaigne

lalanguefrancaise.com/dictionnaire

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Corrélations

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Fond/forme 

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On nait, on vit, on meurt, on renait.

Dit comme cela,  il y a peu d’espoir,

De  s’en sortir d’un cycle perpétuel,

Où tout n’est que recommencement.

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La vie est moment, passage, certes

Mais elle est vide, non préremplie

Lors on y mettra  ce que l’on veut,

Lors on y mettra ce que l’on peut,

Et non ce qu’aura décidé  un dieu.

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Montaigne ne dit pas autre chose,

Rien n’est dit, écrit, tout apprendre

De la vie tant qu’elle dure, surprend

Et notre réussite tient autant à nous,

Qu’aux  événements  et  opportunités.

Une vie comporte  multiples  facettes :

À chacun de découvrir celle qui convient.

 .

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On nait, on vit, on meurt, renait

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Scénario

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Tout comme cette fleur qui éclot un jour,

et qui s’épanouit, un temps, au grand jour,

mais qui se fanera et mourra pour toujours.

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Visuels et textuels  >>


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