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Notre voyage humain commence
Lorsque l’on se croira … arrivé,
Se poursuivra, jusqu’à l’infini
Et recommence et sans fin :
Pas terminé, on est en vie.
Faut être mort à déposer
Moindre de ses bagages,
De ses projets de voyage,
Renoncer à une croyance
Ou un pari que l’on se crée
Ou pire encore que l’on subit.
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Le voyage peut se prolonger longtemps
S’arrêter n’importe où, n’importe quand
Mais peut-on se dire suffisamment préparé.
À renoncer, à soi-même … pour se fondre,
Dans le Tout du Cosmos d’où l’on vient :
(Bouddhisme)
Ou à se réincarner … dans une vie future
Sous une forme non définie par avance
Mais dans tous les cas méritée
(Hindouisme)
Vérités promues par religions orientales,
Lors religions occidentales, le Paradis.
Une fois admis, accepté, une forme
Ou autre d’éternité ou de néant,
Que nous reste-t-il à vivre !
Faire l’amour en cachette.
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L’essentiel : l’amour
Des autres et monde,
Réenchantent-ils nos
Effrayants événements.
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L’aventure humaine n’est pas
De conquérir territoire à sa portée,
Mais, en même temps, en même élan,
De dépasser sa nature et origine animale
Non pour se sublimer, ou voire se déifier :
Mais tout simplement et déjà, s’humaniser.
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Extensions
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Si un homme peut représenter un peuple
C’est parce que le peuple fonctionne aussi,
Comme un homme, en valeur et en solidarité.
Chaque homme est seul et à naitre et de mourir !
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Donner la vie à un être c’est lui donner aussi la mort
À lui de l’affronter sans qu’il l’ait : choisie, désirée, fixée.
Seul, l’est-on vraiment, l’a-t-on jamais été, le serons-nous !
Seul au milieu de tous est injonction paradoxale, oxymoron.
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Il nous est impossible de vivre seul, sauf à l’être sur ile déserte
Totalement coupé, ignoré, totalement autonome, monde entier.
Ça n’a plus guère de sens puisque exister, ça l’est pour les autres.
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Le voyage peut être extérieur et la joie, et le malheur des autres
Rejaillit sur nous comme amplificateur de nos propres humeurs
Et en changeant d’endroit, on change d’atmosphère, de misère.
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Le voyage peut être intérieur et la joie ou le malheur consiste
Alors à savourer le chemin parcouru ou à détester son recul
Où tout est à recommencer comme s’il s’était agi d’un
Faux départ, extérieur, intérieur, témoin, acteur,
Autant d’arrivées, sans fin !
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Arrivé, oui, peut-être, mais où : la vie ne vous le dira pas !
Il faut d’urgence repartir le voyage ne fait que commencer.
On est arrivé quand on doit s’arrêter et cela définitivement.
Finalement, de quel voyage s’agit-il, et, vers quelle destinée,
Voyage de fourmi en cohorte en l’immensité de la Planète.
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Un jour sans fin,
Un voyage sans fin,
Une belle vie sans fin,
Après sa mort : éternité,
Une promesse de religiosité
Qui nous conduit à croire que
Tout peut toujours recommencer.
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Pourquoi pas puisque ça ne coute rien
D’y adhérer comme le pari de Blaise Pascal
Mais en attendant de le vérifier, on fait quoi :
On se lamente de notre sort sur terre purgatoire
Ou on bâtit, réalise un projet qui nous tient à cœur
Et dont l’on sera certain, au moins, d’en bien profiter,
Et après, vogue la galère, si une autre vie … commence !
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Épilogue
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Voyage humain commencerait
Là où il se termine, on aura trouvé
Un sens quelconque à toute notre vie.
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On a franchi une marche de son escalier,
On a gagné, pense avoir mérité un trophée,
On vise déjà le suivant, tout à recommencer.
***
Idées d’un voyage linéaire ou cyclique,
Cohabitent dans des croyances religieuses,
Elles comportent part d’inconnu, insolvable.
***
Résurrection botte en touche problème :
Passage sur Terre, est comme antichambre,
En chrétienté, la vie commence après la mort.
***
En somme, on en serait réduit à croire
Ce que l’on veut ou ce qu’on nous enseigne,
Y adhérer sans aucun doute, révision croyance.
***
Il y a aussi les athées, ne croyant en rien de divin
Mais cela ne les empêchera de se mettre en quête
D’une vérité qui aurait une finalité de spiritualité !
***
On peut gloser à l’infini sur le sens de la vie, sa vie,
En matière de défi et de chance, l’on est bien servi,
C’est pourquoi, le définir pour tous, je m’arrête ici.
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1041 – Calligramme
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VOYAGE HUMAIN DÉBUTE,
Notre voyage humain commence
Lorsque l’on se croira … arrivé,
Se poursuivra, jusqu’à l’infini
Et recommence et sans fin :
Pas terminé, on est en vie.
Faut être mort à déposer
Moindre de ses bagages,
De ses projets de voyage,
Renoncer à une croyance
Ou un pari que l’on se crée
Ou pire encore que l’on subit.
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VOYAGE HUMAIN DÉBUTE,
Le voyage peut se prolonger longtemps
S’arrêter n’importe où, n’importe quand
Mais peut-on se dire suffisamment préparé.
À renoncer, à soi-même … pour se fondre,
Dans le Tout du Cosmos d’où l’on vient :
(Bouddhisme)
Ou à se réincarner … dans une vie future
Sous une forme non définie par avance
Mais dans tous les cas méritée
(Hindouisme)
Vérités promues par religions orientales,
Lors religions occidentales, le Paradis.
Une fois admis, accepté, une forme
Ou autre d’éternité ou de néant,
Que nous reste-t-il à vivre !
Faire l’amour en cachette.
.
L’essentiel : l’amour
Des autres et monde,
Réenchantent-ils nos
Effrayants événements.
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SE CROYANT ARRIVÉ
L’aventure humaine n’est pas
De conquérir territoire à sa portée,
Mais, en même temps, en même élan,
De dépasser sa nature et origine animale
Non pour se sublimer, ou voire se déifier :
Mais tout simplement et déjà, s’humaniser.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une sorte de vase,
Avec pied et couvercle,
Ou alors un encensoir,
Ou encore un trophée ?
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(forme pleine, rimes libres,
le fond s’éloigne de la forme)
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Un trophée n’a rien à voir avec un voyage
dans le cas d’une course, croisière, peut-être
mais ici, le voyage humain peut-être immobile
tant et si bien que la forme se distingue du fond.
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Rien n’est gagné d’avance
Quand on aura un trophée
Tout est à revoir ou à refaire,
Recommencer, différemment !
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Symbolique
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L’objet du trophée
Peut être symbolique
(Une coupe ou une médaille),
Financier (bon d’achat, chèque),
Ou un contrat (contrat d’édition).
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La cérémonie est souvent enjolivée
D’un discours, d’une remise de
Bouquet ou d’une couronne,
D’une montée des couleurs
Drapeau, de l’exécution
D’un hymne national.
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Fond
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Évocation
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Rien n’est gagné d’avance
Quand on aura un trophée
Tout est à revoir ou à refaire,
Recommencer, différemment.
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Symbolique
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Nombreux sédentaires
Et les anciens sportifs
Ayant arrêté le sport
Durant longue période
Voudraient commencer
Ou recommencer à faire
Une activité physique régulière.
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Premiers ne savent souvent
Pas comment s’y prendre.
Les deuxièmes vont souvent
Trop fort, trop vite, persuadés
De pouvoir vite retrouver leur
Ancien niveau du jour au lendemain.
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Bouger est sûr, indispensable,
Mais il existe un mode d’emploi
Pour y parvenir… correctement.
Magazine/Sport-loisirs-et-voyages/
Bouger-pour-sa-sante/Recommencer
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Corrélations
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Fond/forme
Quels que soient valeurs trophées
Toujours belles seront les victoires,
Autant sur soi-même, compétiteurs.
Derrière le premier, il y a un second,
Et si ce n’est à conquérir, à conserver.
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Le voyage de la vie n’arrive nulle part
Le train s’arrêtera un instant en gare,
Avant de reprendre destinée et finir
par disparaitre dans les brumes
du présent qui n’est que passé
ne sera jamais ce qu’il était.
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Y sommes bien !
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Scénario
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On se croit arrivé mais, en fait, on voyage sur place et on repart,
et l’on contemple les montagnes, on se sent si minuscule, inutile,
miroir exotisme pas cher d’ile, continue à se refléter en nous !
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