296 – Diversité de flore ilienne, Ouessane

Visuels et textuels  >>  

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Mottes d’herbes rases

Aux  racines   tourbées,

Servent de combustibles,

Pour parfumer un agneau.

.

Elles  rajoutent  à ce denier

Leur goût d’iode de pré-salé,

Herbes dedans herbes autour

Parfument tendres morceaux.

.

Là, des ajoncs buissonnants

Joncheront  les  sols brulés,

Sous des vents, très affutés,

De  rares arbustes, courbés,

Parviennent à lever l’échine

Au pied des murs en pierres.

.

Bon nombre de bruyères, vertes, roses, mauves, toutes entrelacées,

Alternent avec d’autres fleurs de l’Ile Ouessane, jaunies, par l’été.

Dans les champs, ou les jardins, rares fleurs, se plaisent, ici,

À prendre fruits, ou, racines. Quelqu’un a parlé de vignes :

Est-ce, encore, une légende, ou, gouterons-nous son vin !

.

Partout ailleurs, les broussailles envahissent les terrains,

Des pâtures tentent de lutter contre friches mais en vain,

Mère nature reprend ses droits ou se refait une virginité,

Qu’habitants et estivants, s’accordent, à ne plus déflorer.

.

Si flore Ouessantine est préservée, en sphère botanique,

Demeure soumise aux caprices de son climat océanique

Sur le sol pauvre, rachitique, mince et quasi désertique,

Seul pousse prunellier en impénétrable taillis prolifique.

.

Quelques zones humides, près des mares, des ruisseaux,

Abritent un bouquet de saules à leurs rizières de roseaux

Lichens  cramoisis, perce-pierres verdis, plantes à genets

Tiennent compagnie à d’autres fleurs, éclosant en œillets.

.

Curieusement, il ne pleut pas : à peine cent jours par an !

Si les fleurs  se font rares, elles sont diversifiées, sauvages

Et les derniers labourages, pâturages diminuent d’autant,

Que nouveaux estivants déferlent en masse sur le passage.

.

Cherchez, regarder, respirer, sentez-les, ne les cueillez pas :

Ici la flore demeure fragile, ne se renouvelle  que lentement,

Plus difficilement qu’ailleurs sur terres abritées, continents,

Animal s’accorde ici, avec minéral, le végétal, ne coupez pas.

.

Si l’envie vous prend de les posséder, et avec vous, emporter

Leurs parfums, leurs éclats, leurs grâces,  et leurs … beautés,

Et, leurs formes  ou leurs couleurs  ou leurs images, en tapis,

Demeureront  comme souvenirs  d’un jardin d’Éden, promis.

 .

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Extensions

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Rien ici

  .

 .

En un contraste, bien marqué, toute la végétation de terre, littorale :

 Plantes exotiques, se côtoient de part et d’autre de murets de jardins.

Les scilles printanières, parsèment en avril, les pelouses rases de l’île.

Associées aux fétuques, jacinthes, armérias et aux silènes maritimes,

Elles composent près des affleurements rocheux, de grands parterres

Aux nuances, rouges, bleues, mauves et blanches …  enchanteresses !

Les bruyères cendrées et ajoncs, égaient de teintes mauves et jaunes.

Par endroits, demeurent encore, d’anciens enclos à ajoncs … vestiges

D’une pratique liée à une autarcie séculaire de l’île. Le long de la côte

Plusieurs variétés de saules poussent dans de petits vallons humides.

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L’île compte plus de 500 espèces de plantes.

Le littoral se couvre de fleurs mauves et jaunes

Provenant de la bruyère cendrée, de la callune,

Des ajoncs, diverses sortes de fleurs sauvages

À l’abri d’un mur ou au coin d’un buisson.

 .

La côte sud reste beaucoup plus riche

En végétations  que  la côte nord :

Comme si première bénéficiait

D’un microclimat océanique,

Dont origine ne s’explique.

.

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296 – Calligramme   

 .

D I V E R S I T É

Mottes d’her      F  bes rases

Aux racines        L  tourbées,

Servent de com   O  bustibles,

Pour parfumer     R  un agneau

Elles  rajoutent     E  à ce denier

Leur goût d’iode     * de pré-salé,

Herbes dedans her O bes autour

Parfument tendres  U morceaux.

Là, des  ajoncs buis  E   sonnants

Joncheront  les sols   S      brulés,

Sous des vents  très   S      satiété.

De rares arbustes   A        courbés

Parviennent à   N    lever l’échine,

Au pied des   E    murs en pierres.

.

Bon nombre de bruyères, vertes, roses, mauves, toutes entrelacées,

Alternent avec d’autres fleurs de l’Ile Ouessane, jaunies, par l’été.

Dans les champs, ou les jardins, rares fleurs, se plaisent, ici,

À prendre fruits, ou, racines. Quelqu’un a parlé de vignes :

Est-ce, encore, une légende, ou, gouterons-nous son vin !

.

Partout ailleurs, les broussailles envahissent les terrains,

Des pâtures tentent de lutter contre friches mais en vain,

Mère nature reprend ses droits ou se refait une virginité,

Qu’habitants et estivants, s’accordent, à ne plus déflorer.

Si flore Ouessantine est préservée, en sphère botanique,

Demeure soumise aux caprices de son climat océanique

Sur le sol pauvre, rachitique, mince et quasi désertique,

Seul pousse prunellier en impénétrable taillis prolifique.

.

Quelques zones humides, près des mares, des ruisseaux,

Abritent un bouquet de saules à leurs rizières de roseaux

Lichens  cramoisis, perce-pierres verdis, plantes à genets

Tiennent compagnie à d’autres fleurs, éclosant en œillets.

Curieusement, il ne pleut pas : à peine cent jours par an !

Si les fleurs  se font rares, elles sont diversifiées, sauvages

Et les derniers labourages, pâturages diminuent d’autant,

Que nouveaux estivants déferlent en masse sur le passage.

.

Cherchez, regarder, respirer, sentez-les, ne les cueillez pas :

Ici la flore demeure fragile, ne se renouvelle  que lentement,

Plus difficilement qu’ailleurs sur terres abritées, continents.

Animal s’accorde ici, avec minéral, le végétal, ne coupez pas.

Si l’envie vous prend de les posséder, et avec vous, emporter

Leurs parfums, leurs éclats, leurs grâces,  et leurs … beautés,

Et, leurs formes  ou leurs couleurs  ou leurs images, en tapis,

Demeureront  comme souvenirs  d’un jardin d’Éden, promis.

.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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296 4

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Une tour, une plateforme,

Une lanterne ave lentille :

Un phare, probablement,

Un phare, assurément.

.

Pas d’iles, sans phare, et l’ile Ouessant

En possède quatre :

Mais ses abords seront parfois en fleurs

 Pour beauté des yeux.

 .

Symbolique 

 .

Les phares

Et leur fréquente

Situation isolée ont inspiré

De nombreux imaginaires.

Ils  sont  présents  dans la

Culture picturale et dans

L’imaginaire    littéraire

Et  cinématographique.

.

Les  phares   maritimes

Ont été  premier moyen

Pour navires de repérer

Les  zones   dangereuses

Et les ports,  leurs accès.

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Lors   aujourd’hui,   avec

Le système GPS moderne,

Leur utilisation se raréfie :

Il y a 1 500 phares maritimes

Encore en service dans le monde.

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

296 – Diversité flore ilienne, Ouessane   

Alignement central  / Titre serpente  / Thème   iles

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : fleurs

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Fond

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Évocation 

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.

Pas d’iles, sans phare, et l’ile Ouessant

En possède quatre :

Mais ses abords seront parfois en fleurs

 Pour beauté des yeux.

 .

Symbolique de fond

 .

Le don de fleurs existe

Dans la plupart des civilisations,

Constitue un cadeau, acte religieux.

Dans certaines cultures, l’on accorde

Au langage des fleurs  une  symbolique

Particulière et ce en donnant à chacune

Une signification : ainsi  la composition

D’un beau bouquet peut être guidée par

Des questions de couleurs, de  parfums,

Ou par  le  sens  prêté  à  chaque  fleur.

Les significations de fleurs ont évolué

Au cours du temps et ne seront pas

Les  mêmes  selon  les cultures.

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Je ne suis ni horticulteur ni fleuriste,

Ne suis nullement expert en botanique

Ne suis   qu’un simple passant, touriste,

Ne marchant que sur sentier en pratique.

Ouessant n’est ni  l’ile de Batz ni de Bréhat,

Batz avec un extraordinaire jardin exotique

Bréhat étant tout entier un parterre de fleurs.

Toutefois Ouessant ne démérite pas par le côté

Sauvage,  endémique des plantes authentiques,

Qui ont envahi, peu à peu, presque l’ile entière,

En tapis à l’infini ou jusqu’au bord des rochers

Faut se baisser pour les sentir et sans cueillir

En garder d’eux, un souvenir des plus émus

Comme bouquet de fraicheur de vie vécue.

 .

.

Flore bien marine s’il en est !

 .

Scénario

.

Une terre toute de fleurs blanches et de violettes,

une terre, pleine de bruyère, jusqu’en bord de mer,

où bleu de mer, où le rose hortensia, s’harmonisent !

 .

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