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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Une terre immergée aux confins
Du grand continent européen,
Porte d’un nouveau monde,
Loin de rivages communs
Par traditions d’iliens :
Sa réserve biologique,
D’une infinie beauté.
On y peut tout à loisir,
Se ressourcer d’énergie,
En jouissant de sa liberté.
Sa liberté de fouler à-pics,
Falaise, crique, lande rasante
Sur ses sentiers de broussailles
Ou de bruyères buissonnantes.
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Petites cales et petits ports s’arcboutent aux rochers tout au long des côtes,
Mouillages forains accueillent barques, bateaux de passage d’une ile à l’autre,
Permettant des accostages des plus risqués soumis à de fortes houles en marées.
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Canots multicolores de pécheurs ouessantins, s’y bercent en mouvement, sans fin,
Faisant face à un fort courant et un vent dominant d’Ouest très souvent déchainé.
Ici le vent et houle sont roi et reine ; les nuages, loufoques ; les marins, dauphins.
Ici les embruns blanchis par le sel volent et se posent sur les pâtures à moutons.
Ici les landes prostrées, nécrosés, courbent l’échine, rétrécissent leurs troncs,
Crèche, abri, masure tournent le dos au, vent au nord, façade de maison.
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Végétation sauvage épouse mouvement de la houle en andin allongé,
Que foulent au pied chapelet de randonneurs, troupes dispersées
À tous vents et à tout va, cherchant le fond de leur horizon.
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Cœur ouessantin bat mélancolie, mais non chagrinée,
Il se sent, se pressent attaché, pour la vie, à son ile.
Y tient, y revient, y restera, à demeure, tranquille,
Troque hiver sans lumière pour jour été éclatant
Reste fidèle à un tel dicton, dont il demeure fier,
«Qui voit Ouessant voit son sang ! »
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Lors ses beaux paysages hybrides entre terre, ciel et mer
Vous invitent à écouter sirènes qui chantent leurs passions,
Craintes des étranges clameurs, vous procurent impressions.
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Ici oiseaux de bocage, plage ou passage, moutons noirs bêlants,
Font fi de moulins, forts, phares, jour, nuit, élément peu clément,
Chaque espace est borné, par enclos, endroit unique, entouré d’eau,
Qu’on atteste sans conteste parmi les plus remarquables, plus beaux.
Faut être insulaire pour connaître reconnaître tous ses habitants nés,
Partager, ce qui fait vibrer leurs âmes, demeure invisible, à l’étranger !
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Durant de longs hivers, tempêtes assaillent ses côtes, les font trembler,
Il en faudrait bien plus pour effrayer leurs caractères, des plus trempés
Par les embruns, les creux de vagues, les sacs et ressacs, et les rochers.
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Sur de frêles esquifs on voit le marin pêcher le poisson qui se raréfie,
Si fait, important de plus en plus du continent, il perd l’autonomie.
Les jours ouessantins rythment marées, et traversées de marins.
Les ciels ouessantins riment avec nuages, vents, tourmentins.
Le bourg ouessantin conjugue des solitudes, non des exilés.
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Extensions
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Une randonnée durant toute une journée avec le pique-nique :
De quoi se réjouir et les yeux, narines, et oreilles, et papilles !
Sans parler que nos pas ont sillonné bord de côte, découpée.
Cette ile est bien une terre de légendes bretonnes, s’il en est !
Nous en avons imaginé beaucoup d’autres au fil des sentiers,
Qu’elles soient plutôt du haut du plateau, ou du bas de la côte,
Toutes parvenaient à nous faire frissonner d’angoisse ou de peur.
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Vrai que journée Ouessane
Sera journée où l’on glane
Des effluves d’embruns,
Rayon soleil, diaphane !
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De se voir quelque part
Ailleurs et nulle part,
Ressemble à cet art,
Éclatant tôt ou tard.
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De la pluie, du vent :
Il y en aura souvent,
Mais cœur content,
Les craint pas tant.
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Fragments
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Passer une seule journée,
En aller-retour continent
Ne suffirait et nullement,
En tour pour randonnée.
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Une semaine conviendra
Et sans accélérer ses pas
Toute l’ile … l’on visitera
Son centre et contrebas.
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L’air très iodé par la mer,
L’on aimerait l’enfermer,
Dans un flacon évocateur,
En souvenir du Fromveur.
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On dit qu’iodes, aux vents,
En assommeraient les uns,
En dynamiseraient autant,
Affaires hormone, embrun.
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N’oubliez pas sa crêperie
Sortie du bourg Lampaul,
Avec spéciale intempéries,
Tout reste… sous contrôle.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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É V O C A T I O N
Une terre immergée aux confins
Du grand cont J inent européen,
Porte d’un nou O veau monde,
Loin de rivages U communs
Par traditions R d’iliens !
Sa réserve * biologique,
D’une O infinie beauté.
On y peut U tout à loisir,
Se ressourcer E d’énergie,
En jouissant de sa S liberté.
Sa liberté de fouler S à-pics,
Falaise, crique, lande A rasante
Sur ses sentiers de N broussailles
Ou de bruyères T buissonnantes.
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Petites cales et petits ports s’arcboutent aux rochers tout au long des côtes,
Mouillages forains accueillent barques, bateaux de passage d’une ile à l’autre,
Permettant des accostages des plus risqués soumis à de fortes houles en marées.
Canots multicolores de pécheurs ouessantins, s’y bercent en mouvement, sans fin,
Faisant face à un fort courant et un vent dominant d’Ouest très souvent déchainé.
Ici le vent et houle sont roi et reine ; les nuages, loufoques ; les marins, dauphins.
Ici les embruns blanchis par le sel volent et se posent sur les pâtures à moutons.
Ici les landes prostrées, nécrosés, courbent l’échine, rétrécissent leurs troncs,
Crèche, abri, masure tournent le dos au, vent au nord, façade de maison.
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Végétation sauvage épouse mouvement de la houle en andin allongé,
Que foulent au pied chapelet de randonneurs, troupes dispersées
À tous vents et à tout va, cherchant le fond de leur horizon.
Cœur ouessantin bat mélancolie, mais non chagrinée,
Il se sent, se pressent attaché, pour la vie, à son ile.
Y tient, y revient, y restera, à demeure, tranquille,
Troque hiver sans lumière pour jour été éclatant
Reste fidèle à un tel dicton, dont il demeure fier,
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«Qui voit Ouessant ………………………… voit son sang ! »
Lors ses beaux paysages hybrides entre terre, ciel et mer
Vous invitent à écouter sirènes qui chantent leurs passions,
Craintes des étranges clameurs, vous procurent impressions.
Ici oiseaux de bocage, plage ou passage, moutons noirs bêlants,
Font fi de moulins, forts, phares, jour, nuit, élément peu clément,
Chaque espace est borné, par enclos, endroit unique, entouré d’eau,
Qu’on atteste sans conteste parmi les plus remarquables, plus beaux.
Faut être insulaire pour connaître reconnaître tous ses habitants nés,
Partager, ce qui fait vibrer leurs âmes, demeure invisible, à l’étranger !
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Durant de longs hivers, tempêtes assaillent ses côtes, les font trembler,
Il en faudrait bien plus pour effrayer leurs caractères, des plus trempés
Par les embruns, les creux de vagues, les sacs et ressacs, et les rochers.
Sur de frêles esquifs on voit le marin pêcher le poisson qui se raréfie,
Si fait, important de plus en plus du continent, il perd l’autonomie.
Les jours ouessantins rythment marées, et traversées de marins.
Les ciels ouessantins riment avec nuages, vents, tourmentins.
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Forme
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Évocation
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Ou bien une forme de guitare
Ou alors une fiole de cognac,
Ou alors flacon de parfum
Peut-être parfum air iodé
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Le bon parfum de l’Ile d’Ouessant
Est très imprégné en air iodé :
Il s’attache à vous, pénètre en vous
Et nous vous lâche plus !
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Symbolique
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Un exemple
Parmi d’autres
Parfum ambivalent,
Qui plait ou rebute
Hypnotic Poison
Semble au premier abord
Être composé d’une matière unique,
Qui pourrait être une sorte d’eau
De vie à base … d’amandes et de
Fleurs blanches exotiques, dont
L’amertume vous fait à la fois
Grincer dents, saliver d’envie.
Il n’est pas évident à porter pour
Tout le monde, note d’amande
Amère reste très présente.
auparfum.com/hypnotic-poison
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Fond
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Évocation
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Le bon parfum de l’Ile d’Ouessant
Est très imprégné en air iodé :
Il s’attache à vous, pénètre en vous
Et nous vous lâche plus !
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Symbolique
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L’iode est un
Mi-cro-nu-tri-ment
Essentiel au fonctionnement
De tout notre corps humain.
L’iode reste une des composantes
Principales d’hormones thyroïdiennes
Qui ont un rôle au niveau de régulation
De température corporelle métabolique
Reproduction, croissance, production
Des cellules sanguines ainsi que
Au niveau développement
Du système nerveux et
Des muscles.
passeportsante.net
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Fond/forme
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Une randonnée à Ouessant
Et sur quel que soit le versant
Restera un plaisir pour les pieds
Qui ne se sentiront jamais fatigués
Et tout le corps d’un flux permanent
Et la tête se remplira des paysages,
Changeant, chaque instant, virage,
Le cœur d’un flot constant émotions
Qui remue les sangs et les pulsions
De vie se chargeant d’imaginaire,
Inscrivant image extraordinaire
En cerveau limbique, à jamais !
N’en faut pas plus à poursuivre
Folles randos, jours suivants
Et cela jusqu’à épuisement :
Tour complet achèvement.
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