297 – Évocation d’une journée Ouessane

Textuels et illustrations >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème

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Une  terre  immergée  aux  confins

Du grand continent européen,

Porte d’un nouveau monde,

Loin de rivages communs

Par  traditions d’iliens :

Sa réserve biologique,

D’une infinie beauté.

On y peut tout à loisir,

Se ressourcer d’énergie,

En jouissant de sa liberté.

Sa liberté de fouler   à-pics,

Falaise, crique, lande rasante

Sur ses sentiers de broussailles

Ou de bruyères   buissonnantes.

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Petites cales et petits ports s’arcboutent aux rochers tout au long des côtes,

Mouillages forains accueillent barques, bateaux de passage d’une ile à l’autre,

Permettant des accostages des plus risqués soumis à de fortes houles en marées.

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Canots multicolores de pécheurs ouessantins, s’y bercent en mouvement, sans fin,

Faisant face à un fort courant et un vent dominant d’Ouest très souvent déchainé.

Ici le vent et houle sont roi et reine ; les nuages, loufoques ; les marins, dauphins.

Ici les embruns blanchis par le sel volent et se posent sur les pâtures à moutons.

Ici les landes prostrées, nécrosés, courbent l’échine, rétrécissent leurs troncs,

Crèche, abri, masure tournent le dos au, vent au nord, façade de maison.

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Végétation sauvage épouse mouvement de la houle en andin allongé,

Que foulent au pied chapelet de randonneurs, troupes dispersées

À tous vents et à tout va, cherchant le fond de leur horizon.

 .

Cœur ouessantin bat mélancolie, mais non chagrinée,

Il se sent, se pressent attaché, pour la vie, à son ile.

Y tient, y revient, y restera, à demeure, tranquille,

Troque hiver sans lumière pour jour été éclatant

Reste fidèle à un tel dicton, dont il demeure fier,

«Qui voit Ouessant voit son sang ! » 

 .

Lors ses beaux paysages hybrides entre terre, ciel et mer

Vous invitent à écouter sirènes qui chantent leurs passions,

Craintes des étranges clameurs, vous procurent impressions.

 .

Ici oiseaux de bocage, plage ou  passage, moutons noirs bêlants,

Font fi de moulins, forts, phares, jour, nuit, élément  peu clément,

Chaque espace est borné, par enclos, endroit unique, entouré d’eau,

Qu’on atteste sans conteste parmi les plus remarquables, plus beaux.

Faut être insulaire  pour connaître reconnaître tous ses habitants nés,

Partager, ce qui fait vibrer leurs âmes, demeure invisible, à l’étranger !

 .

Durant  de longs hivers, tempêtes assaillent ses côtes, les font trembler,

Il en faudrait bien plus pour effrayer leurs caractères, des plus trempés

Par les embruns, les creux de vagues, les sacs et ressacs, et les rochers.

 .

Sur de frêles esquifs on voit le marin pêcher le poisson qui se raréfie,

Si fait, important de plus en plus du continent, il perd l’autonomie.

Les jours ouessantins rythment marées, et traversées de marins.

Les ciels ouessantins riment avec nuages, vents, tourmentins.

Le bourg ouessantin conjugue des solitudes, non des exilés. 

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Extensions

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Une randonnée durant toute une journée avec le pique-nique :

De quoi se réjouir et les yeux, narines, et oreilles, et papilles !

Sans parler que nos pas ont sillonné bord de côte, découpée.

Cette ile est bien une terre de légendes bretonnes, s’il en est !

Nous en avons imaginé beaucoup d’autres au fil des sentiers,

Qu’elles soient plutôt du haut du plateau, ou du bas de la côte,

Toutes parvenaient à nous faire frissonner d’angoisse ou de peur.

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Vrai que journée Ouessane

Sera journée où l’on glane

Des effluves   d’embruns,

Rayon soleil, diaphane !

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De se voir quelque part

Ailleurs  et  nulle part,

Ressemble  à  cet  art,

Éclatant  tôt ou tard.

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De la pluie, du vent :

Il y en aura souvent,

Mais cœur content,

Les craint pas tant.

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Fragments

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Passer une seule journée,

En aller-retour continent

Ne suffirait et nullement,

En tour pour randonnée.

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Une semaine conviendra

Et sans accélérer ses pas

Toute l’ile … l’on visitera

Son centre et contrebas.

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L’air très iodé par la mer,

L’on aimerait  l’enfermer,

Dans un flacon évocateur,

En souvenir du Fromveur.

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On dit qu’iodes, aux vents,

En assommeraient les uns,

En dynamiseraient autant,

Affaires hormone, embrun.

N’oubliez pas  sa crêperie

Sortie du bourg Lampaul,

Avec spéciale intempéries,

Tout reste… sous contrôle.

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme

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É V O C A T I O N

Une  terre  immergée  aux  confins

Du grand cont J  inent européen,

Porte d’un nou  O  veau monde,

Loin de rivages  U   communs

Par  traditions   R  d’iliens !

Sa  réserve   *  biologique,

D’une   O   infinie beauté.

On y peut  U  tout à loisir,

Se ressourcer E  d’énergie,

En jouissant de sa S  liberté.

Sa liberté de fouler   S  à-pics,

Falaise, crique, lande  A  rasante

Sur ses sentiers de  N broussailles

 Ou de bruyères      T  buissonnantes.

 .

Petites cales et petits ports s’arcboutent aux rochers tout au long des côtes,

Mouillages forains accueillent barques, bateaux de passage d’une ile à l’autre,

Permettant des accostages des plus risqués soumis à de fortes houles en marées.

Canots multicolores de pécheurs ouessantins, s’y bercent en mouvement, sans fin,

Faisant face à un fort courant et un vent dominant d’Ouest très souvent déchainé.

Ici le vent et houle sont roi et reine ; les nuages, loufoques ; les marins, dauphins.

Ici les embruns blanchis par le sel volent et se posent sur les pâtures à moutons.

Ici les landes prostrées, nécrosés, courbent l’échine, rétrécissent leurs troncs,

Crèche, abri, masure tournent le dos au, vent au nord, façade de maison.

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Végétation sauvage épouse mouvement de la houle en andin allongé,

Que foulent au pied chapelet de randonneurs, troupes dispersées

À tous vents et à tout va, cherchant le fond de leur horizon.

Cœur ouessantin bat mélancolie, mais non chagrinée,

Il se sent, se pressent attaché, pour la vie, à son ile.

Y tient, y revient, y restera, à demeure, tranquille,

Troque hiver sans lumière pour jour été éclatant

Reste fidèle à un tel dicton, dont il demeure fier,

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«Qui voit Ouessant ………………………… voit son sang ! »  

Lors ses beaux paysages hybrides entre terre, ciel et mer

Vous invitent à écouter sirènes qui chantent leurs passions,

Craintes des étranges clameurs, vous procurent impressions.

Ici oiseaux de bocage, plage ou  passage, moutons noirs bêlants,

Font fi de moulins, forts, phares, jour, nuit, élément  peu clément,

Chaque espace est borné, par enclos, endroit unique, entouré d’eau,

Qu’on atteste sans conteste parmi les plus remarquables, plus beaux.

Faut être insulaire  pour connaître reconnaître tous ses habitants nés,

Partager, ce qui fait vibrer leurs âmes, demeure invisible, à l’étranger !

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Durant  de longs hivers, tempêtes assaillent ses côtes, les font trembler,

Il en faudrait bien plus pour effrayer leurs caractères, des plus trempés

Par les embruns, les creux de vagues, les sacs et ressacs, et les rochers.

Sur de frêles esquifs on voit le marin pêcher le poisson qui se raréfie,

Si fait, important de plus en plus du continent, il perd l’autonomie.

Les jours ouessantins rythment marées, et traversées de marins.

Les ciels ouessantins riment avec nuages, vents, tourmentins.

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Forme

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Évocation 

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Ou  bien  une forme de guitare

Ou alors  une fiole de cognac,

Ou alors flacon de parfum 

Peut-être parfum air iodé

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Le bon parfum de l’Ile d’Ouessant

Est très imprégné en air iodé :

Il s’attache à vous, pénètre en vous

Et nous vous lâche plus !

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Symbolique 

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Un exemple

Parmi d’autres

Parfum ambivalent,

Qui plait ou rebute 

Hypnotic Poison

Semble au premier abord

Être composé d’une matière unique,

Qui  pourrait être  une sorte  d’eau

De vie à base … d’amandes et de

Fleurs blanches exotiques, dont

L’amertume vous fait à la fois

Grincer dents,  saliver d’envie.

Il n’est pas évident à porter pour

Tout le monde, note d’amande

Amère reste très présente.

auparfum.com/hypnotic-poison

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Fond

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Évocation

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Le bon parfum de l’Ile d’Ouessant

Est très imprégné en air iodé :

Il s’attache à vous, pénètre en vous

Et nous vous lâche plus !

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Symbolique 

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L’iode est un

Mi-cro-nu-tri-ment

Essentiel au fonctionnement

De   tout  notre  corps   humain.

L’iode  reste  une  des  composantes

 Principales d’hormones thyroïdiennes

Qui ont un rôle au niveau de régulation

 De température corporelle métabolique

Reproduction,  croissance, production

Des cellules sanguines  ainsi que  

Au niveau  développement

Du système nerveux et

Des muscles.

passeportsante.net

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Fond/forme 

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Une randonnée à Ouessant

Et sur quel que soit le versant

Restera un plaisir pour les pieds

Qui ne se sentiront jamais fatigués

Et tout le corps d’un flux permanent

Et la tête  se remplira  des paysages,

Changeant,  chaque  instant, virage,

Le cœur d’un flot constant émotions

Qui remue les sangs  et les pulsions

De vie se chargeant  d’imaginaire,

Inscrivant  image extraordinaire

En cerveau limbique, à jamais !

N’en faut pas plus à poursuivre

Folles randos,  jours  suivants

Et cela jusqu’à épuisement :

Tour complet achèvement.

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