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Devant ma porte
Ce matin, j’aurai répandu
Miette de pain, graine tournesol
Pour oiseaux, qui ont très faim.
Un rouge gorge l’air intrigué,
Sautillant, s’est approché.
Puis il a regardé
Vers porte vitrée,
S’il n’y a un chat,
Pour le … manger.
Il picore sa pitance
Trois coups de becs,
Mais à chacun d’eux
Il relève bien la tête,
Puis l’instant suivant,
Il s’était, déjà, envolé ;
Il craint d’être attrapé.
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Beau rouge-gorge
Fait son manège,
Puis l’accompagne,
Une belle fauvette,
Venant lui faire un
Joli brin…de causette,
Se plaint neige, disette.
Un bouvreuil … survient
Entre eux, en les chassant
De coups de becs, profitant
De restes de miettes de pain.
J’aperçois moineau attendant
Moment où, la place se libère,
Pour s’approcher, manger, fier.
Las, il n’en aura guère le temps :
Une volée d’étourneaux a repéré
Graines de tournesol : et a plongé !
En ballet sur des battements d’ailes,
Dévore tout, face au moineau, rebelle.
Un merle patibulaire aura retrouvé
Une graine égarée et pour sa satiété,
Le moineau est venu vers porte vitrée
L’air désap pointé, pour me quémander.
Je me suis dit que le moineau n’était rien,
Mais que suis-je d’autre, moi, être humain,
Ne fais-je pas moi-même partie de la nature,
Ne suis-je, comme lui : en quête nourriture,
Et comme toute solidarité impose un partage,
Lors ai vite couru lui chercher spécial vrai potage.
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Extensions
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Les oiseaux, dans mon jardin et tout autour,
En l’ile, sont nombreux, divers, peu méfiants,
Il faut dire aussi que mon ile abrite le siège
De la Ligue de Protection des Oiseaux
Que, les chasser est hors de question.
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Les nourrir, les soigner, pour mieux
Les admirer est plus à l’ordre du jour.
La loi de nature n’est pas sur la terrasse,
Le plus gros oiseau, chassant le plus petit
Lui-même se fait chasser à son tour par, etc.
Mais ce n’est pas petit qu’il ne peut être malin.
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Au point de venir à la porte vitrée me quémander !
Les oiseaux ne stockent pas de nourriture pour l’hiver,
Ils vivent au jour le jour, nombre d’eux, meurent de faim
Ou fatigue, l’hiver : pourquoi aurais-je une volière, dès lors
Qu’oiseaux de mon jardin procurent spectacle qui me va bien.
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Des oiseaux dans un jardin, quoi de plus normal, commun,
D’accord, sauf qu’ici, j’en profite, du fait qu’il s’agit du mien.
Je les aperçois tous les jours, en prenant mon repas du matin
Et leurs manèges pour se nourrir, me fait comme grand bien.
Ils ont tous différents et ont tous leurs techniques d’approche,
Les plus petits sont toujours à l’affût de la moindre anicroche,
Lors un des rouges-gorges s’est approché maintes fois de moi.
Des goélands passent au-dessus du toit mais n’osent se poser.
Les grands font peur aux petits toujours prompts à s’envoler.
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J’habite une ile où il y a une station
De la Ligue Protectrice des Oiseaux,
Rien d’étonnant dès lors qu’il y en ait
Quelques-uns dans mon petit jardin,
Où chasseurs n’ont pas droit de cité.
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Il y a, notamment, des moineaux
Et des couples de rouges-gorges,
L’hiver si j’oublie de leur donner
Miettes de pain, petit déjeuner,
Un moineau frappe au carreau
En tournant la tête, d’un coté
À l’autre pour dire : et alors,
Moi, on ne me connait plus !
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Mais le chat, lui, le connait
Et, sans notre permission,
Met bon ordre à sa requête,
Sinon viendra lui faire sa fête,
Car entre chats et oiseaux, c’est
La guerre en vue de maitriser leurs
Territoires respectifs dans mon jardin.
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Épilogue
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Les oiseaux ne sont pas qu’un décor,
Ils sont présences qui nous rappellent
Qu’ils habitent, qu’ils parcourent le ciel,
Passent toute leur vie, sans abris, dehors.
***
Quelques-uns, sur notre terrasse, picorent,
Des miettes et des graines et qui interpellent,
Leurs becs fins, pour des brindilles, transports,
En vue de construire leurs nids en belle dentelle.
***
J’entends tous leurs chants et leur gazouillements,
Ils pépillent, ils sifflotent, ils piaillent, ils babillent,
On dirait un concert, donné par eux, en leur volière
Même si personne n’écoute, c’est leur seul langage.
***
Je m’approche d’eux, avec graines supplémentaires,
Ils m’observent un instant et puis s’envolent, affolés
Ce n’est pas tant de moi qu’ils ont peur que du chat,
Qui me précède, ils ont craintifs, des plus prudents.
***
L’hiver est rude pour eux, ils font le tour du jardin
Qui, de leur mettre à disposition, aurai pris soin.
Rouges-gorges, familiers, viennent taper du bec
Porte vitrée pour que je leur donne à manger.
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274 – Calligramme
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Devant ma porte
Ce matin, j’aurai répandu
Miette de pain, graine tournesol
Pour oiseaux, qui ont très faim.
Un rouge gorge l’air intrigué,
Sautillant, s’est approché.
.
Puis il a regardé
Vers porte vitrée,
S’il n’y a pas chat,
Pour le … manger.
Il picore sa pitance
Trois coups de becs,
Mais à chacun d’eux
Il relève bien la tête,
Puis l’instant suivant
Il s’était, déjà, envolé
Craint d’être attrapé !
.
Un beau rouge-gorge
Referait son manège,
Et puis l’accompagne,
Une très belle fauvette
Lors venant lui faire un
Joli brin O de causette,
Se plaint I neige, disette.
Un bouv S reuil survient,
Entre eux E en les chassant
De coups A de becs, profitant
De restes U de miettes de pain.
J’aperçois X moineau attendant
Moment * où, la place se libère,
Pour s’ap S procher, manger, fier.
Las, il n’en U aura guère le temps :
Une volée R d’étourneaux a repéré
Graines de * tournesol et a plongé.
L D
En ballet A sur battements E d’ailes,
Dévore tout * face au moineau * rebelle.
Un merle T patibulaire aura M retrouvé
Une graine E égarée et pour A sa satiété,
Le moineau R est venu vers * porte vitrée
L’air désap R pointé, pour me M quémander.
Je me suis A dit que le moineau A n’était rien,
Mais que S suis-je d’autre, moi, I être humain,
Ne fais-je S pas moi-même partie S de la nature,
Ne suis-je, E comme lui : en quête O nourriture,
Et comme * toute solidarité impose N un partage,
Dès lors j’ai vite couru lui chercher, et trouver, bon potage.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une salière un poivrier
Ou alors sorte de tour,
Mais, des plus originales,
En dehors la Tour-Eiffel.
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Que ce soit une tour ou la Tour Eiffel
rien à voir avec une nuée d’oiseux
qui volée et piaillent, de ci de là,
la forme se distingue du fond.
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Le moins que l’on puisse dire,
C’est qu’il s’agit d’une tour exotique,
Maritime mais alors d’un nouveau type.
À moins que ne soit Tour Eiffel.
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Symbolique
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^
Une
Tour est
Un bâtiment
Très en hauteur
Symbolise ascension,
Protection et résistance,
Depuis la plus haute antiquité
Les Anciens érigeaient des tours
Pour fortifier leurs forteresses
Ou les remparts de leur ville.
Les tours étaient donc un moyen
De se protéger, mais aussi de voir
Ennemi arriver de loin, vigilance.
Modifié en forme, source : 1001symboles
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Descriptif
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274 – Oiseaux sur terrasse de ma maison
Alignement central / Titre dédoublé / Thème animal
Forme triangle / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : tour / Symbole de fond : Tour-Eiffel
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Fond
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Évocation
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Le moins que l’on puisse dire,
C’est qu’il s’agit d’une tour exotique,
Maritime mais alors d’un nouveau type.
À moins que ne soit Tour Eiffel.
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Symbolique
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La
Grande
Et belle Dame,
Ou la vielle Dame,
Voire la première Dame.
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Appelez là comme vous voulez,
La Tour Eiffel est là et elle brille de
Ses mille feux pour Paris et le monde entier.
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Il est possible de monter dans la tour en prenant
L’ascenseur ou les escaliers mais avant de vous décider
Pour la seconde option, vous devez savoir que les escaliers
Sont composés de 1665 marches…. Gardez bien votre souffle
etsionvisitaitparis.com/tour-eiffel
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Corrélations
Fond/forme
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Les oiseaux dans un jardin
Sont comme une bénédiction
On les verra voleter, le matin,
Entendra chanter une chanson !
L’on ne sait ce qu’ils se racontent,
Mais leurs gazouillis nous charment
À ce point ne pouvoir se passer d’eux.
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Scénario
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Oiseau timide bien familier
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Une terrasse avec une belle vue sur mer.
Un oiseau, timide, en bordure de terrasse.
Un rouge gorge, devenu familier avec nous.
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