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Côte
Sauvage,
Couche nuage
Intense lumière,
La plus contrastée
S’accroche passage,
Colore la profondeur,
De belle nuance, clarté.
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En pleine mer côté ouest
Émerge un tas de rochers
Et un phare dit des Triagoz
Esseulé, et, parfois, écumé,
En pointant son flot montant,
Contre sa barrière, son flanc,
Comme autant de points blancs
Et paraissant tous évanescents.
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Et plus au Nord, l’archipel Sept Iles
Et oiseaux plongeant du bord de l’air
Ou, nichant, en terre protégée d’asile :
En lumière crue, faite de ciel, et de mer !
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Tableau émouvant où les blancs s’éparpillent
En flashs mouvants, où ses pointes scintillent,
Où des rochers roses, marrons, jaunes, voire gris
Reflètent leurs présences et par nos yeux, surpris.
Ou par nos yeux éblouis, puis captivés par la danse,
Ou les cadences des vagues, nous mettant en transe
Ou des kaléidoscopes d’images, frappent nos rétines,
Quand tout le ciel flamboie tout comme on l’imagine.
Ce dernier sans couture tant à l’envers qu’à l’endroit.
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Que serait donc, son ciel, sans sa mer qui poudroie
De projections, sans limites, en horizons d’infinis :
Que serait une telle mer sans son ciel d’harmonie.
Mar, marée, marin, mer : nous a parfois surpris
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Offrant ciel de pleine nuit de nuage pleine vie,
Lors sa couleur, verte et bleue, se transforme
Pourpre soleil couchant.
En toute magie de ses lumières changeantes,
A chaque heure du jour ;
En toute magie de son paysage qui s’éclaire,
S’obscurcit, tour à tour ;
En la magie de sa beauté qui, en nos yeux,
Nous imprimant l’amour
De notre mère Nature, qui nous charme
De terre et de mer, autour.
Les lumières, les paysages, couleurs,
Et les formes de l’Ile Grande,
Parviennent mille fois à se répéter,
À se renouveler nous étonner.
Sur sa surface, d’eau verte.
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Extensions
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La lumière du ciel
Sur la Côte de Granit Rose
Est réputée changeante à chaque heure
Du jour ou presque, et cela aura fait que
Nombreux peintres auront été séduits
Par l’originalité, jusqu’à s’installer
Pour peindre la mer et la terre,
Sous toutes formes, matières.
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À l’Ile-Grande, ses tempêtes,
Sont réputées blanchir la mer,
Sur le flanc ouest où les curieux
Viennent la revoir se déchainer
En s’avançant jusqu’à ses pieds.
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Ce n’est pas pour rien que nombre de peintres se sont installés
En Côte de Granit Rose : surtout pour la lumière des paysages,
Qui change, selon les saisons, et les conditions météo, d’abord,
Mais aussi plusieurs fois par jour, selon coefficients de marée.
Cela dit, je ne suis pas peintre : la description ne peut rendre
L’ambiance : aquarelle, impressionniste, réaliste, symboliste
De panoramas procurés par beaux endroits en Ile-Grande,
Mais il suffit parfois d’ouvrir les yeux au soleil couchant
Pour saisir clichés tableau des plus impressionnants.
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Les couleurs bleues, du ciel et de la mer,
Se confondent sous certaines conditions
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Il faudra une mer calme, d’huile, miroir
Si elle est un peu verte, avec des reflets,
Elle se distinguera du ciel sans nuages.
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Il faudra prolonger sa vue à l’horizon,
Ce dernier constituant leur jonction.
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Dès que nuages blancs, ou sombres,
Se pointent, toute fusion s’effacera
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Enfin, la lumière doit se diffuser,
De manière égale et sans points :
Le moindre et la magie se perd !
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283 – Calligramme
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Côte
Sauvage,
Couche nuage
Intense lumière,
La plus contrastée
S’accroche passage,
Colore la profondeur,
De belle nuance, clarté.
En pleine mer, côté ouest
Émerge un tas de P rochers
Et un phare dit des A Triagoz
Esseulé, et, parfois, Y écumé,
En pointant son flot S montant,
Contre sa barrière, A son flanc,
Comme autant de G points blancs
Et paraissant tous E évanescents.
Et plus au Nord * archipel Sept Iles
Et oiseaux plongeant E du bord de l’air
Ou, nichant, en terre N protégée d’asile :
En lumière crue, faite de ciel, et de mer !
Tableau émouvant où les L blancs s’éparpillent
En flashs mouvants, où ses U pointes scintillent,
Où des rochers roses, marrons M jaunes, voire gris
Reflètent leurs présences et par I nos yeux, surpris.
Ou par nos yeux éblouis captivés È par la danse,
Ou les cadences des vagues nous R mettant en transe
Ou des kaléidoscopes, d’images E frappent nos rétines
Quand tout le ciel flamboie * comme on l’imagine.
Ce dernier sans couture tant à l’envers qu’à l’endroit.
Que serait donc, son ciel, sans sa mer qui poudroie
De projections, sans limites, en horizons d’infinis :
Que serait telle mer, sans son ciel d’harmonie.
Mar, marée, marin, mer, nous a parfois surpris
Offrant ciel de pleine nuit, nuage, pleine vie,
Sa couleur verte et bleue, se transformant
Pourpre au soleil couchant.
E N T R E C I E L
En toute magie de ses lumières changeantes,
A chaque heure du jour ;
En toute magie de son paysage qui s’éclaire,
S’obscurcit, tour à tour ;
En la magie de sa beauté qui, en nos yeux,
Nous imprimant l’amour
De notre mère Nature qui nous charme
De terre et de mer, autour.
Les lumières, les paysages, couleurs,
Et les formes de l’Ile Grande,
Parviennent mille fois à se répéter,
À se renouveler nous étonner.
Sur sa surface, d’eau verte.
E T M E R
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un sorte d’arbre, genre if,
Une embarcation légère :
Planche, canoé, kayak,
En couleur du ciel ?
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S’il s’agit de contraste de couleur
Kayak rouge sur une herbe verte,
est bien plus fort que ciel et mer,
sa forme se distinguera du fond.
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Un beau kayak, hors grève,
Magnifie, fond vert, couleur rouge.
La couleur du ciel se fond,
Parfois se démarque, de celle de mer.
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Symbolique
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La championne du monde
De descente sportive évoque
La possibilité, pour une kayakiste
Ayant un compagnon qui ne soit pas
Pratiquant de haut niveau dans ce sport,
De se sentir complexée, par rapport au fait
«D’avoir des bras plus gros que compagnon».
Tant, en effet, la pratique du canoé-kayak,
En compétition, induit une hypertrophie
De tous les muscles du haut du corps
Qui auront fait symboliquement
Figure d’attributs masculins.
www.cairn.info/revue–staps-2016-3-page-107
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Descriptif
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282 – Quelque part entre rêve et réalité
Alignement central / Titre serpente / Thème paysage
Forme en ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : kayak / Symbole de fond : couleur-ciel
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Fond
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Évocation
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Un beau kayak, hors grève,
Magnifie, fond vert, couleur rouge.
La couleur du ciel se fond,
Parfois se démarque, de celle de mer.
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Symbolique
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Le bleu du ciel associé
Dans de multiples écrits
Religieux monothéistes, polythéistes
À des divinités ou des pierres précieuses.
Dans l’Exode et dans le Nouveau Testament,
Le saphir est l’emblème du ciel du trône de Dieu.
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Et pour les Égyptiens, c’est le lapis-lazuli qui est
Associé à Amun le créateur du ciel et de la terre.
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Dans l’hindouisme et le bouddhisme tibétain,
Le bleu du ciel est aussi la couleur de l’âme.
Lors, la plupart des dieux associés au ciel
Étaient supposés porter ornements
Ou vêtements bleus : Mavu,
Dieu du ciel Ewe Odin.
fr.wikipedia.org/wiki/
Couleur_du_ciel#Mythologie
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Corrélations
Fond/forme
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La lumière du ciel est changeante
Selon que le ciel devient très clair,
Chargé de vents, de nuages blancs,
Qui distillent en suspension, goûtes,
D’eau dénommées crachin ou bruine
Faisant comme effet loupe, éclairant
Paysage comme variateur électrique
À heure près, lumière ciel, se modifie.
Pays de peintres, et de photographes,
Qui ne s’en lassent jamais ou presque.
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On en ferait une aquarelle
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Scénario
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Lumières éphémères sur la mer lors d’un superbe soleil couchant,
paysage du rocher du Corbeau entre massif bruyères et fougères,
sous un ciel sans nuage et mer calme, les deux bleus se confondent.
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