287 – Neige et frimas lors d’hiver exceptionnel

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 Un manteau de neige

A recouvert

Mon ile.

Ce matin au réveil,

Je l’ai découvert,

Tactile.

Flirtant avec grève,

Trouble de mer

Idylle.

J’ai capté, en mains,

Sa belle poudre

D’étoiles.

Refroidissant paumes

À se dissoudre

En toiles.

Filets d’eaux givrées

À en découdre

Ses voiles.

Ont colonisés

Mon imaginaire.

.

J’ai marché pour sentir craquements

Aux pieds

Monter à mes oreilles en les chatouillant

Fort légers,

Comme sons purs promettant glissements,

Comme skiés.

Ce matin, mon île m’a semblé  comme  figée,

Sur elle-même

Et ses maisons  et  ses jardins, accolés, étonnés

D’être  blêmes :

Elle prédisait  qu’hiver  tardif, bien  qu’annoncé,

Serait à l’extrême.

L’ile  ni bleue, verte, devient  autre  mer, couverte

De taches blanches,

Réfléchissantes des boules  qui vous déconcertent,

De  ses  avalanches

D’images jaunissantes en terres nordiques inertes,

Et qui s’épanchent.

Cette ile m’aura procuré des émotions, sensations,

Par ses splendeurs,

M’aura envahi  de son plein d’envies, de passions,

Durant une heure,

Grimper jusqu’au sommet pour admirer illusion

Qu’hiver   pleure.

Cette nuit blanc manteau de neige a recouvert

Ma  belle  ile,

Me  laissant  enfant, surpris  d’un univers

Tranquille.

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Extensions

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Il est rare qu’il neige en Bretagne

Plus encore en Côte de Granit Rose

Exceptionnellement sur l’Ile Grande.

Mais cette année était la bonne

Pour donner à mon ile une

Atmosphère insolite,

Et toute, de blanc, vêtue.

.

Plages de sable jaune et fin,

Était couvertes manteau immaculé

Jusqu’à l’eau et c’est la marée montante

Qui absorbait son voile de brume solidifiée

Personne  en les rues, sentier des douaniers,

Personne sur les plages, pas plus les rochers.

Toute circulation s’est arrêtée, comme figée

Je m’y sens seul  et comme  abandonné.

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Et pourtant je vois des fumées sortir

De  cheminées de résidents, ayant

Décidé de rester au chaud plutôt

Que d’aller se risquer à regarder

Ce qui se passe  sur  le continent.

Je croise un chien, un chat errant,

Bientôt, je verrai  des lapins  blancs,

S’ébattre en poudreuse, bord du bois.

.

Il neige, sur l’Ile-Grande, une fois tous les sept ans

Et encore, pas beaucoup et encore, pas longtemps,

Mais  déjà, que voir l’église, couverte de son blanc,

Ça vous procure un frisson de froid, voire de mort.

Il en est de même pour la LPO et la base nautique

Or, la magie des plages, blanchies  par un tel tapis

Vous irradie  leur parfum, d’un exotisme oriental,

Au point qu’on se croit au Japon, Corée ou Chine,

Avant que manteau fonde comme neige au soleil.

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Contraste entre le blanc de la neige sur les plages,

Et bleu foncé ou vert turquoise des eaux de la mer,

Est des plus saisissants, est des plus époustouflants.

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Il ne fait pas très froid, autour de zéro degré, air sec,

Dès lors qu’il n’y a pas de vent, il fait bon se promener

Le silence de l’Ile-Grande rappelle une haute montagne.

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Je découvre une autre ile comme une belle tâche blanche,

Comme si on l’avait déplacé au sein d’un lac en des monts,

Et je me prends à rêver qu’elle prend vraiment à voyager !

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Épilogue

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Neige, aux enfants petits et grands

Évoquera, de suite, une bataille de boules de neige

Si ce n’est un bonhomme de neige

Qu’on érige, décore avec carotte, écharpe, chapeau.

***

La neige sur les toits, c’est commun

Sur les plages, le sable, bord de l’eau : plus  étrange,

Et surtout plus rare, elle ne tient pas

Aussi en profitons nous, pour faire, vite, des photos.

***

Neige et frimas : frimas pour froid

Enfin n’exagérons rien, moins quinze est maximum,

Rapport quarante, hivers canadiens

Qui durent quatre mois et non un, c’est presque rien.

***

Commune n’ayant d’équipements

Pour déblayer la neige, elle restera presque semaine

La priorité étant toujours donnée

Aux routes principales, l’Ile-Grande demeure isolée.

***

Isolée, il faut tout faire à pied,

À moins d’avoir des pneus de neige et voire à clous,

Chaines mais pas sur macadam

Autant dire qu’on reste au près du bon feu en âtre.

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287 – Calligramme

 .

Un manteau de neige

A recouvert

Mon ile.

Ce matin au réveil,

Je l’ai découvert,

Tactile.

Flirtant avec grève,

Trouble de mer

Idylle.

J’ai capté, en mains,

Sa belle poudre

D’étoiles.

Refroidissant paumes

À se dissoudre

En toiles.

Filets d’eaux givrées

À en découdre

Ses voiles.

Ont colonisés

Mon imaginaire.

.

NEIGE ET FRIMAS 

J’ai marché pour sentir craquements

Aux pieds

Monter à mes oreilles en les chatouillant

Fort légers,

Comme sons purs promettant glissements,

Comme skiés.

Ce matin, mon île m’a semblé  comme  figée,

Sur elle-même

Et ses maisons  et  ses jardins, accolés, étonnés

D’être  blêmes !

EN UN HIVER

Elle prédisait  qu’hiver  tardif, bien  qu’annoncé,

Serait à l’extrême,

L’ile  ni bleue, verte, devient  autre  mer, couverte

De taches blanches,

Réfléchissantes des boules  qui vous déconcertent,

De  ses  avalanches

D’images jaunissantes en terres nordiques inertes,

Et qui s’épanchent.

EXCEPTIONNEL 

Cette ile m’aura procuré des émotions, sensations,

Par ses splendeurs,

M’aura envahi  de son plein d’envies, de passions,

Durant une heure,

Grimper jusqu’au sommet pour admirer illusion

Qu’hiver   pleure.

Cette nuit blanc manteau de neige a recouvert

Ma  belle  ile,

Me  laissant  enfant, surpris  d’un univers

Tranquille.

.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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287 4

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Une pelle, voire un balai,

Un piédestal pour statue

 Tout  aussi  bien  qu’une

Brosse à cheveux ?

.

La neige, qui vous caresse cheveux,

Frimas, vous les brossent :

Attendez-vous à recevoir des boules

 Qui vous feront des bosses !

 .

 Symbolique

 .

Rêver de perdre ses cheveux

Ou de se couper les cheveux

Est souvent  à la puissance

Et voire à la jeunesse par

L’ensemble des  rêveurs.

.

Quelles que soient les

Connaissances et les croyances

Des uns et des autres, le cheveu

Par son absence, par sa perte

Est  un signe, fort, d’ardeur

Érotique et d’immortalité

Puisque  les  cheveux

Poussent encore

Après la mort !

doctissimo.fr/psychologie/

dictionnaire-des-reves/reve-cheveux

.

Descriptif

 .

287 – Neige et frimas en hiver exceptionnel 

  Alignement central  / Titre absent /  Thème  paysage

Forme en ovale / Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : cheveux / Symbole de fond : brosse

.

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Fond

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Évocation 

.

.

La neige, qui vous caresse cheveux,

Frimas, vous les brossent :

Attendez-vous à recevoir des boules

 Qui vous feront des bosses !

 .

 Symbolique 

 .

Dans le langage des fleurs,

Offrir  des   boules-de-neige

Exprime une certaine amertume,

Une froideur et un sentiment de

Calomnie qui  pourrait  ternir

La réputation de la personne

Qui offre ce bouquet

Comme un avertissement.

.

Par ailleurs, l’effet boule de neige

Est un cercle vertueux ou cercle vicieux

Qui accumule aux événements considérés

Déjà présents  quantité nouveaux faits

À la manière de série géométrique

Ou une fonction exponentielle.

 .

.

Corrélations

 Fond/forme 

 .

Cheveux et neige, je vois mal le lien

Mais boules de neige : par définition,

Ça le fait bien, et  même  mieux que ça :

Ça permet  de faire  bonhommes  de  neige

Et des photos  sublimes  de paysages d’hiver.

.

Faut savoir qu’il neige une fois tous les sept ans

Cinq centimètres  sur les plages de l’Ile Grande,

Sur les maisons, jardins, champs, bois, l’estran

Et là je sors, et je m’émerveille, au petit matin,

Sachant qu’en fin de soirée, il ‘en restera rien.

 .

 

.

Par un ciel d’hiver : frimas 

.

Scénario

.

La belle église de l’Ile-Grande, sous la neige.

Le grand marais de l’Ile-Grande, sous la neige.

Une partie de plage de l’Ile-Grande, sous la neige.

 .

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