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Coucher contrastes
Des plus incroyables
J’y ai vu mon ombre,
S’en allant, se profilant
Sous une pluie battante
Et j’appelle cela un miracle
Tant n’ai pas cru mes yeux :
En tous les cas, hallucinant !
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J’aime être en pleine nature,
Lorsque j’observe les nuages,
Le paysage du soleil couchant
Lors assis au bord d’une plage
J’en demeure fort souvent coi,
Comme quoi la nature et moi
Se rejoignent en pleins émois.
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Non mais, cette fois je suis devenu lyrique,
Flirtant avec un rien de quasi fantastique,
Le tout, en couleurs et même en musique,
Serait-ce de la poésie lors je la pratique !
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Ode au coucher, en île, est bien trempée,
Est ode à la mer, montant avec la marée,
Est ode à la terre d’une couleur, éclairée,
Est ode au soleil, pour son feu éternisé.
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Le clapotis des eaux me tient en arrêt,
Et le moelleux du sable, me tient haut,
Et la couleur d’un feu, me tient chaud
Et le souffle de son vent me tient frais.
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Ça va, ça va comme ça, j’arrête, les frais,
Vous êtes perplexes, déçus, et moi aussi,
J’ai cru écrire un poème, n’ai pas réussi,
Jetez-le en poubelle, écrivez-moi un vrai.
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De quel genre : ah oui … je me souviens,
Du mois d’avril, et, lors d’un beau matin :
Après la pluie noyant un chagrin, soudain
Et qui m’aura fait autant de mal que bien
Sous le soleil, je n’ai plus peur … de rien !
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Et voilà bien des rimes en … ien et en… in
Pourquoi pas des rimes en ienne, en ine,
Pour une poésie limpide, sans sourdine :
Oubliez-moi, tout : passez votre chemin !
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Extensions
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Couchers de soleil sont tous
Les mêmes et, à la fois, différents,
En montagne, plus précoces, rapides,
À la mer, ils sont plus tardifs et plus lents,
Colorations du jaune au rouge au violet au gris.
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Le temps n’est plus au travail, plus à l’action,
Le temps est au repos, et à la distraction :
Moment à faire le bilan de la journée
Et de se retourner un peu vers soi
Afin de mieux se recharger :
Croire que propre énergie,
Croissante et décroissante,
Serait lié au soleil, luminosité !
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Que fait-on alors les jours de pluie
Où l’on ne voit pas un seul bout de ciel bleu
Tant les paysages sont bouchés par du gris.
Lors de passer une demi-heure à regarder
Un coucher de soleil est-il du temps perdu ?
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Pour bénéficier de beau coucher de soleil : faut de rendre
Du côté du port Saint Sauveur de l’Île-Grande selon l’heure.
Si tous se ressemblent, plus ou moins, chacun restera unique
En ses yeux, en son cœur, en sa mémoire, en souvenir radieux,
Il n’y a pas que les nuages de cieux qui, de rouge, s’embrasent
Il y a aussi les neurones du cerveau qui s’imprègnent, brassent
Impressions qui se déclenchent, se superposent feux d’artifices
Où le rayon vert constituera un point d’orgue scintillant final,
Relayé par un phare qui allume son feu, son faisceau, fanal.
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Couchers du soleil ne se ressemblent
Jours de pluies, tempêtes, brouillard,
Ce dernier est absent ou bien blafard.
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Lors certains sont si beaux, émouvants
Qu’ils compensent des jours de grisaille,
Où le soleil n’aura pas daigné apparaître.
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Disparu à l’œil, le soleil est encore présent,
Nous renvoyant sa lumière sous les nuages,
Et plus tard, en pleine nuit, son reflet lunaire.
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Le coucher de soleil d’été n’est pas celui d’hiver,
Il est comme nous, il joue les soirées prolongées,
Sa lumière est plus intense et merveilleuse, l’été.
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Épilogue
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J’imagine, j’en suis même certain,
Qu’il y a milliards de photographies,
De couchers de soleil des plus divins !
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Divin, pourquoi : que soleil disparait,
Que ciel rougeoie de feu d’apocalypse,
Ou que mon cerveau le voit magique !
***
Ce serait, un peu de tout cela, à la fois,
Probablement, reliquat de préhistoire,
Où humains croient qu’il ne reviendra.
***
Prélude à la nuit ou postlude du jour :
Sa symphonie de lumière, s’estompant,
Nous rappelle : tantôt mort et vivant !
***
Les phares des Triagoz et des Sept-Iles,
S’allument, point lumineux contrepoint
Leur rayon ne suffit à éclairer l’horizon.
***
Partout, feux scintillent : pointillistes :
La vie se poursuit, que la fée électricité,
Nous aide à vivre le noir en artificialité.
***
Et puis il y a des jours où chance sourit
Chance d’apercevoir un joli rayon vert
Qui s’en irait mourir dans son éclair.
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285 – Calligramme
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Coucher contrastes
Et des plus incroyables
J’y ai vu mon O ombre,
S’en allant se D profilant.
Sous une pluie E battante.
Et j’appelle cela * un miracle
Tant n’ai pas cru A mes yeux,
En tous les cas U hallucinant.
*
J’aime être en C pleine nature,
Lorsque obser O ve les nuages,
Les paysages U soleil couchant
Assis au bord C d’une plage,
J’en demeure H souvent coi,
Comme quoi E nature et moi
Se rejoignent R plein émoi.
*
Non mais, cette fois D je suis devenu lyrique,
Flirtant avec un rien E de quasi fantastique,
Le tout, en couleurs * même en musique :
Serait-ce de la poésie S lors je la pratique !
O
Ode au coucher, en île L est bien trempée,
Est ode à la mer, montant E avec la marée,
Est ode à la terre d’une cou I leur, éclairée,
Est ode au soleil, pour son L feu éternisé.
.
Le clapotis des eaux me tient en S arrêt,
Et le moelleux du sable me tient U haut,
Et la couleur d’un feu, me tient R chaud
Et le souffle de son vent me tient * frais.
.
Ça va, ça va comme ça, j’arrête, les frais,
Vous êtes perplexes, déçus, et moi aussi,
J’ai cru écrire un poème, n’ai pas réussi,
Jetez-le en poubelle, écrivez-moi un vrai.
.
De quel genre : ah oui … je me souviens,
Du mois d’avril, et, lors d’un beau matin :
Après la pluie noyant un chagrin, soudain
Et qui m’aura fait autant de mal que bien
Sous le soleil, je n’ai plus peur … de rien !
.
Et voilà bien des rimes en … ien et en… in
Pourquoi pas des rimes en ienne, en ine,
Pour une poésie limpide, sans sourdine :
Oubliez-moi, tout : passez votre chemin !
M O N I L E
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Forme
Réduction
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Évocation
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En bas, grande tour,
Au milieu, plateforme,
En haut d’un tel phare
Son faisceau rayon soleil.
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Ce phare s’allumera
Dès qu’intensité du soleil deviendra
Insuffisante pour
Distinguer rochers de bord de côtes.
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Symbolique
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Un phare est un
Dispositif de signalisation
Maritime employé pour assurer
La sécurité des navires s’approchant
De la côte ou bien d’un écueil proche.
Pour éclairer, les premiers phares,
Les gardiens utilisent le feu de bois,
Et ensuite, des lanternes à huile
Aidées par de grands miroirs
Arrondis qui réfléchissent
La lumière très loin,
Puis des lampes
Qui fonctionnent
Au gaz et au pétrole
Et aujourd’hui, l’électricité.
Augustin Fresnel (1788-1827)
Invente au 19e siècle un système
Qui porte aujourd’hui son nom.
augredesbalades.canalbolg.com
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Descriptif
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285 – Ode au coucher de soleil sur mon île !
Alignement central / Titre serpente / Thème paysage
Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : phare / Symbole de fond : soleil couchant
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Fond
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Évocation
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Ce phare s’allumera
Dès qu’intensité du soleil deviendra
Insuffisante pour
Distinguer rochers de bord de côtes.
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Symbolique
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Le soleil couchant
Derrière la ligne d’horizon,
Fait se rencontrer le ciel et la terre.
En s’éclipsant au-delà de notre perception,
Nous emporte en monde souterrain d’imagination.
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Soleil couchant : comme braises d’un feu mourant,
Paisiblement, serait la répétition de la mort
Et de la renaissance, comme la course
Journalière d’astre solaire serait
Déclinaison vie individuelle.
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Corrélations
Fond/forme
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Un coucher de soleil près d’un phare
Second relayant l’autre, partiellement,
Quoi de plus efficace, d’utile, romantique,
Que feu de l’homme jouant le feu des astres
Le terme coucher veut dire se mettre au lit,
Tout autant que de se mettre à l’horizontal.
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Bretons Moyen Âge dormaient assis au lit
C’’est mort qu’ils s’allongeaient sur dos !
Mais le soleil, lui, ne se couche jamais,
Lors c’est nous qui donnions un sens,
Car il nous échappait, Terre plate.
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Le soleil tombait dans un néant,
Ressuscitait dès le lendemain
Magie couchant-mourant,
Magie mourant-levant !
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Coucher écran cinémascope
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Scénario
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Beau début d’un coucher de soleil sur la plage de galets d’Ile Grande,
puis sur abords du Port Saint Sauveur, étant parvenu marée haute,
puis sur Tourelle Port Saint Sauveur en fin même coucher de soleil.
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