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Dès pointe du jour
Entre la nuit et l’aurore
Astre Soleil, nom : Amour,
Pointe sur moi son disque d’or.
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N’importe quoi : grandiloquent,
Poésie, pour un être évanescent,
Tout est là, ça va bien et pourtant,
Quelque chose d’es-sen-ciel d’absent.
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Cela ne se verrait point avec les yeux,
Ni, ne s’entendra guère, avec les oreilles,
Cela se terre dans un esprit en merveille,
Tant ce paysage semble à nul autre pareil.
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Tableau indescriptible le devient à ce point,
Que pour bien sentir, il faudrait être dedans,
Et marcher, pieds nus, sur le sable mouvant
Et jusqu’à ce que mer et ciel se soient joints.
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Et de dire, point et joint : vrai que ça rime,
Dedans, c’est mouvant : vrai que ça frime,
Et cela vous fera bien : deux rimes en ime,
Deviendrais-je poète, une fois en l’abime.
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Vrai que de voir, sur le bord de la plage,
Un tel beau soleil levant percer les nuages
En annonçant les couleurs du printemps,
Mets le cœur en fête et pour longtemps.
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Cela dit, de loin, mais le plus surprenant,
Reste de contempler arc-en-ciel complet,
Faire la roue au soleil, comme un paon,
Avec la pluie sur moi et le soleil devant.
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Pouet, pouet : ça y est, je suis excellent,
Et pour un peu je m’en irais, chantant,
Que je deviens l’ombre d’un vrai poète,
Je sens les critiques me faire… ma fête.
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Extensions
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Il est vrai qu’une ode est un chant
Un peu lyrique, presque bucolique,
Le lever du soleil est moment magique
Où la lumière viendra à bout des ténèbres
Différent du coucher qui est plus rougeoyant.
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Le pont de rosée atteint la nuit laisse place ici
À quelques irisations magnifiant les paysages
Et quand la mer est calme, eaux tranquilles,
Son miroitement ajoute sa transparence
Lacustre évoque silence zone inhabitée.
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L’énergie point comme une promesse :
« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt »,
Dit un proverbe : si ce n’est pas entièrement vrai,
Début de journée en meilleures conditions possibles.
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Le chant des oiseaux qui accompagne le lever du soleil,
Ajoute féerie, chorale éclectique des plus sympathiques.
Le lever du soleil est un symbole d’espoir et de lumière,
Tandis que son coucher l’est de mélancolie et de couleur.
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Les levers de soleil sont moins photographiés que les couchers,
Allez savoir pourquoi les photographes ne sont pas matinaux !
Les romantiques, écrivains, les poètes, le seront-ils davantage ?
J’en doute, et pourtant : quel spectacle éblouissant, et touchant,
Que ce ciel qui rougit, jaunit, éclaircit, irradie, paysage noircit,
Et apporte la promesse de l’aube d’un nouveau jour de chaleur,
Procuré par cet astre qui illumine de joie : corps, esprit, cœur.
Aurore est une musique des ondes célestes mais non funestes
Qui vous remplit de ses harmonies tout au long de votre vie.
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Une lumière qui peu à peu s’allume,
Et prend sa densité et sa luminosité
Évoquera l’espoir et la connaissance,
Et une lumière qui peu à peu s’éteint
Et qui se perd dans l’obscurité totale,
Évoquera le désespoir, la perte du feu.
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S’il y a des jours où le soleil est blanc,
Il y en a d’autres où il rougeoie le ciel,
Couleur qu’on attribuera au couchant,
Couleur sang attribuée aux mourants,
Alors même qu’il semblerait ressuscité,
Nous apportant message la vie est belle.
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Épilogue
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On parle, on admire, on photographie
Plus les couchers que levers de soleils :
Y a de quoi se poser question pourquoi ?
***
Est-ce qu’on est pas réveillé, on est pas levé,
La lumière du soleil n’est pas aussi magique,
On a pas de temps à consacrer pour l’admirer.
***
Par chance, ma fenêtre de ma chambre, à l’Est,
M’invite chaque jour, passant devant, à regarder,
C’est celui avec brume légère que le plus je préfère.
***
Le ciel s’irise et se floute, en tableau impressionniste,
Parfois, le soleil peinera à percer et à illuminer le ciel,
Lors je reste un moment à attendre ce moment éthéré !
***
Autant un coucher de soleil donnera espoir de belle nuit,
Autant, un lever de rideau de brume, d’une belle journée.
Quand il n’aura ni l’in ni l’autre, le jour sera plus morose.
***
À peine j’aperçois les phares des Triagoz et des Sept Iles,
Que ces derniers s’éteignent face à sa grande luminosité,
C’est ainsi que ma nuit se termine : place au grand jour.
***
L’été, lever soleil est matinal, plus chaud, énergétique,
L’hiver, il est plus tardif, plus froid … plus autistique,
Au printemps, en automne, est le plus romantique !
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284 – Calligramme
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Dès pointe du jour
Entre la nuit et l’aurore
Astre Soleil, nom : Amour,
Pointe sur moi son disque d’or.
O
N’importe quoi D grandiloquent,
Poésie, pour un E être évanescent,
Tout est là, ça va * bien et pourtant,
Quelque chose d’es A sen ciel d’absent.
U
Cela ne se verra point * avec les yeux,
Ni, ne s’entendra guère, L avec les oreilles,
Cela se terre dans un E esprit en merveille
Tant ce paysage semble V à nul autre pareil.
E
Tableau indescriptible…. R ….. le devient à ce point,
Que pour bien sentir, il… * …. faudrait être dedans,
Et marcher, pieds nus, sur… D ..….le sable mouvant
Et jusqu’à ce que mer et ciel… U …..se soient joints.
Et de dire, point et joint, vrai…… * …..que ça rime ;
Dedans, c’est mouvant, vrai que….. S ……… ça frime
Et cela vous fera bien deux rimes…… O .……en ime.
Deviendrais-je poète, une fois en l’… L …… abime.
E
Vrai que de voir, sur le bord de I la plage,
Un tel beau soleil levant, percer L les nuages
En annonçant les couleurs du * printemps,
Mets le cœur en fête et pour S longtemps.
U
Cela dit, de loin, et le plus R surprenant,
Reste de contempler arc * en ciel complet,
Faire la roue au soleil, M comme un paon,
Avec la pluie sur moi O et le soleil devant.
N
Pouet, pouet, ça y est * je suis excellent,
Et pour un peu je S m’en irais, chantant,
Que je deviens U l’ombre d’un vrai poète
Et je sens les R critiques me faire ma fête.
M O N I L E
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Forme
Réduction
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Évocation
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En bas, grande tour,
Au milieu, plateforme,
En haut d’un tel phare
Son faisceau de lumière.
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Ce phare s’éteindra, dès qu’intensité
Du soleil augmentera,
Au point d’être à même le remplacer,
Toute proportion gardée.
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Symbolique de forme
Comme on le voit,
Un phare n’est pas
Qu’une construction
Qui s’élève au-dessus
Du niveau de la mer.
C’est une construction
Qui porte une lumière
Émettant des signaux
Faisceau, connaissance
Lumière, pour informer
Ensemble de navigateurs
De la présence des dangers
Notamment aux abords de côte.
Ainsi, par métonymie, le mot phare
Désigne source lumineuse elle-même.
Ce point de vue, retirer la lumière
D’un phare ce serait l’amputer
D’élément … constitutif
De sa vraie nature.
Source : abp.bzh
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Descriptif
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284 – Ode au lever de soleil sur mon île !
Alignement central / Titre serpente / Thème paysage
Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : phare / Symbole de fond : lumière
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Fond
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Évocation
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Ce phare s’éteindra, dès qu’intensité
Du soleil augmentera,
Au point d’être à même le remplacer,
Toute proportion gardée.
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Symbolique
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Symbolisme du soleil
Est polysémique que réalité
Solaire est riche de contradictions.
S’il n’est pas dieu lui-même, il en est la
Manifestation comme fils du dieu suprême
Et frère de l’arc-en-ciel : le soleil, immortel,
Se lève chaque matin puis il descend chaque
Nuit au royaume, que l’on dit des morts.
Le soleil est la source de la lumière,
De la chaleur même de la vie.
Lors ses rayons figurent
Influence céleste
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Corrélations
Fond/forme
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Le phare et le soleil
Le soleil comme phare
Ou phare comme soleil !
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Le soleil est l’astre au centre
De notre galaxie, et notre Terre
Tourne autour de lui, alors que phare
Est une construction artificielle en hauteur
Pour éclairer une petite zone d’une faible lueur.
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C’est au petit matin, juste au moment de se lever,
Que le soleil perçant ressemblera le plus à un phare,
Non pas de mer, mais de nulle part, comme d’’une étoile.
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Lever de soleil sur mon ile
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Scénario
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La nuit et l’ombre tranchent encore avec la lumière qui apparaît,
et qui s’établit en superbes contre-jours en des vues imprenables,
suivi par lever de l’astre, coté terre, bien installé, bien lumineux !
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