.
Il
Vous
Suffira de
Passer le pont
Direction du centre,
Puis de tourner à droite,
Juste après la grande maison
Prenez l’allée privée vous menant
À l’intérieur d’un petit jardin arboré.
Puis, au fond, et, en haut de ce dernier,
Vous trouverez très facilement ma maison
Avec forme proue, pour garage et baie vitrée,
Toute en fenêtre bleue sur mur en pierre : entrez.
.
Vous y serez bien accueilli, c’est sûr, c’est chez moi,
Mais vous y serez, aussi, un peu comme chez vous.
Et vous vous laisserez gagner par sa torpeur de fou.
.
Petite maison, sur une petite ile : qui n’en rêve pas !
Loin de centre-ville et de la banlieue, retirée là-bas.
Possédant caractère de pierres, ardoises bretonnes,
Elle me surprend et lors reviens, toujours m’étonne.
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C’est plus qu’un assemblage de matériaux et couleurs,
Elle a un parfum charme, une authenticité une odeur
Elle me ravi t les yeux et les autres sens, de ses joies,
Je la connais par cœur et je la redécouvre à chaque fois.
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Ma maison sur mon ile, est mon refuge est mon sanctuaire.
Et bien que sans cesse remodelée, elle continue à me plaire,
En l’écrin de son jardin de verdure fleuri, intégrant le puits,
Plein vent sur terrasse, elle s’accorde avec beau soleil, pluie.
.
Grand espace, en son salon, flanqué d’une grande cheminée,
Prodigue sa lumière, couleur et cha leur à mon corps fatigué,
Ma maison demeure pleine d’images n’ayant rien imaginaire
Un lieu où ma famille aura façonné ma vie, pleine et entière.
.
Mieux encore, j’y reçois mes amis, les héberge et les nourrit :
Combien de repas de fêtes, elle aura connu, soutenu, enrichi.
On y vient, même y revient, tous la vivent, très accueillante,
La mer et le marais en face, lui pro curent une vue enivrante.
.
Ce n’est pas que ma maison, me retient aussi longtemps, ici,
C’est une atmosphère de l’ile, proche de mon idée de paradis.
Cette maison est moi-même, est l’ultime lieu de rendez-vous,
J’y passe des moments suprêmes lors je me sens las de tout.
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Extensions
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Chacun va de ses couplets
Quand ce n’est refrain
Dès qu’il s’agit de sa maison.
Dans ce bref recueil,
Ne me distingue, fais de même.
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On peut être attaché
Ou tout simplement de passage,
Se sentir bien ou en hôtel,
Comme de manière fonctionnelle.
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Ma maison, je l’ai investi
Il est vrai que je l’ai souvent agrandi
En même temps qu’enfants
Et bien vrai qu’elle est devenue, restée
Au fil des ans, une fois partis,
Leur point de rassemblement familial !
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Une maison ou un appartement, bien des gens en ont,
Fruit d’un investissement refuge pour leur tranquillité
Mais l’endroit où elle est située, le voisinage, alentours,
Sont aussi important pour la qualité de vie et d’amour !
La mienne est comme je l’ai souhaité, loin d’être parfaite
Comme moi, et plage à cinq cent mètres, pour se baigner,
Chaque an on modifie pièce, équipement au goût du jour !
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De trouver et d’acquérir une maison
Qui convient à ses souhaits, finances
Non loin de son travail et de la mer,
N’est pas chose aisée ni opportunité !
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Or on en a trouvé une, tout de même :
Maison toute en pierres, sous ardoises,
Avec jardin de huit cent mètres carrés,
Près du pont de l’Ile Grande face à la mer
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Le salon avec ses cinquante mètres carrés,
Flanqué sur pignon d’une grande cheminée
Nous a séduits de suite sans parler un puits
Toujours en eaux : vraie rareté sur cette ile !
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D’accord il nous faudra rénover … l’intérieur,
Agrandir sa surface par derrière, sur un côté,
C’est beaucoup d’argent, d’énergie et de talent,
Mais pour y passer une vie, ça vaudra le coup !
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268 – Calligramme
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Il
Vous
Suffira de
Passer * le pont
Direction M du centre,
Puis de A tourner à droite,
Juste après la * grande maison
Prenez l’allée privée P vous menant
À l’intérieur d’un E petit jardin arboré.
Puis, au fond, et en haut T de ce dernier,
Vous trouverez très I facilement ma maison
Avec sa forme proue, en garage T et baie vitrée,
Toute en fenêtre bleue E sur mur en pierre : entrez.
.
Vous y serez bien accueilli, M c’est sûr, c’est chez moi,
Mais vous y serez, aussi, un peu A comme chez vous !
Et vous vous laisserez gagner I par sa torpeur de fou.
Petite maison, sur une petite ile S qui n’en rêve pas !
Loin de centre-ville et de la O banlieue, retirée là-bas.
Possédant caractère des pierres N ardoises bretonnes,
Elle me surprend et lors reviens, * toujours m’étonne.
G
C’est plus qu’un D assemblage de matériaux R et couleurs,
Elle a un parfum ‘ charme, une authenticité A une odeur
Elle me ravit I les yeux et les autres sens N de ses joies,
Je la connais L par cœur et je la redécouvre D à chaque fois.
E E
Ma maison, sur mon ile, est mon * refuge, est mon sanctuaire.
Et bien que, sans cesse, remodelée M elle continue à me plaire,
En l’écrin de son jardin de verdure O fleuri, intégrant le puits,
Plein vent sur terrasse, elle s’accorde N avec beau soleil, pluie.
.
Grand espace, en son salon, flanqué I d’une grande cheminée,
Prodigue sa lumière, couleur et cha D leur à mon corps fatigué,
Ma maison demeure pleine d’images É n’ayant rien imaginaire
Un lieu où ma famille aura façonné E ma vie, pleine et entière.
.
Mieux encore, j’y reçois mes amis, D les héberge et les nourrit :
Combien de repas de fêtes, elle aura U connu, soutenu, enrichi.
On y vient, même y revient, tous la * vivent, très accueillante,
La mer et le marais en face, lui pro P curent une vue enivrante.
A
Ce n’est pas que ma maison, me retient R aussi longtemps, ici,
C’est une atmosphère de l’ile, proche de A mon idée de paradis.
Cette maison est moi-même, est l’ultime D lieu de rendez-vous,
J’y passe des moments suprêmes lors je I me sens las de tout.
S
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Forme
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Évocation
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Une maison bretonne
De style dit traditionnelle,
Toute en pierres, sous ardoises,
Et tout confort, et ici, son pignon.
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Maison, confort, extérieur, intérieur
tout concorde pour le confort de vie :
tant et si bien que forme rejoint fond.
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Ma maison est beaucoup plus modeste
Qu’un manoir breton,
Toutefois, elle dispose de tout confort,
Me plait comme elle est.
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Symbolique
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La maison symbolise la vie intérieure.
Chaque pièce de la maison et les meubles
Ont leur importance et leur différence :
Une chambre définirait des interprétations
Affectives et sexuelles ou d’ordre relationnelles
Bureau, des préoccupations professionnelles,
Un déménagement : annonce un départ réel.
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Maison vide, pauvreté d’idée et de moyens.
Maison encombrée, trop d’imagination,
Mal orientée comme les bricoleurs
Qui entament tout, finissent rien
Lecteurs entassant des livres,
Maison brûlée : obsessions,
Des passions dangereuses
Dictionnaire des Rêves 182
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Descriptif
268 – Ma petite maison de l’Ile-Grande
Alignement central / Titre serpente / Thème habitat
Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : maison / Symbole de fond : confort
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Fond
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Évocation
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Ma maison est beaucoup plus modeste
Qu’un manoir breton,
Toutefois, elle dispose de tout confort,
Me plait comme elle est.
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Symbolique
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Dans le contexte
Début des années 1960.
Nombre de gens habitaient
Des logements … insalubres,
Sans toilettes ni salle de bains,
Une partie d’entre eux
Ne disposaient même
Pas d’eau courante !
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Alors quand on leur promettait
Toutes les commodités, le confort
Chauffage central intégré par le sol
Ou le plafond, la perspective faisait
Rêver un certain nombre d’habitants,
Et les listes d’attente s’allongeaient…
lanouvellerepublique.fr/tours/
symbole-du-confort-moderne
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Corrélations
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Liens fond/forme
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Une maison est plus qu’une habitation,
C’est sûr, elle nous protège
Mais bien au-delà de toute sa fonction,
C’est sûr, elle nous élève !
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On s’attache au point, âme lui donnant,
De la cave jusqu’au grenier
Et quand on la quitte, momentanément,
On a hâte de la retrouver
Elle se plie à tout changement, décoration
Elle est fruit de nos passions.
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Maison bretonne traditionnelle
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Scénario
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Elle est située entrée Ile Grande, après le pont, marquée point rouge,
de la fenêtre des chambres, l’on aperçoit la mer, en face, tout près,
une plage, située à quelques centaines de mètres, sur les dunes.
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