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Un Dieu, un seul, m’aurait suffit
Une langue, grammaire aurait suffi
Mais il en existe plus d’une … centaine
Chacun veut la sienne sa voix humaine !
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S’élever au-dessus est perçu une qualité
Mais le faire par orgueil toujours un défaut !
L’avenir humain ne change pas en ce domaine
Il veut s’ériger en dieu, tombe souvent de haut.
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Le vide et le plein, sont deux faces de la réalité,
Sommes creux et le remplissons de notre mieux.
La diversité de compor tements est une richesse,
Leurs impositions provoquent toujours détresse.
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Désespoir de construire une Tour de Babel,
Qui ne pourra que nous ériger en rebelles,
L’homme a toujours voulu atteindre Dieu
Mais en cela il n’a pas fait de son mieux.
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Et pour quoi faire, pour n’en rien faire
C’est destin de la Terre et de l’Univers
Qui nous échappe, rattrape en avenir
Dans lequel, nous allons tous finir !
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Nous sommes ni choyés, ni punis,
Mais laissés à nous-mêmes, ébahis
Par notre persistance à être étourdis
Par des fantasmes qui nous assaillent
Provoquant entre nous force batailles,
Quand la mort règle toutes nos failles !
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Le vide et le plein de mon inexistence,
Sont autant de non-sens qui s’équivalent,
Mais il nous plait de les mettre en balance
Pour remplir notre mission en l’intervalle.
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À partir du moment où nous sommes nés,
Nous avons pris conscience de l’existence,
De la mort, comme finitude : notre passé
Est notre seul passeport de l’idée d’éternité.
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Extensions
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La langue est à la fois la meilleure chose
Qui nous rassemble et la pire qui nous sépare.
L’anglais est la langue internationale du commerce
Et échanges mais elle est loin d’être la langue des peuples,
Nations, ethnies, communautés, pour que langue soit partagée,
Il faut qu’elle soit choisie pour parler de tous les événements de vie.
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Les barrières langagières autrefois sources de nombreux conflits,
Ont été franchies par traducteurs humains, puis automatisés :
Il n’y a plus de langue qui ne soit traduisible en la sienne
Et pour autant, nombre de conflits demeure tant
Que la langue constitue autant une arme,
Qu’un bon outil de communication.
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Notre langue est pleine de nous-même ;
Celle des étrangers, vide de sens pour nous.
La communication échoue en ne trouvant pas,
De « terrain commun » qui nous lie et nous relie.
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Les mythes ont la dent dure, question pérennité et symbolismes
La Tour de Babel en est un exemple : nul ne sait et tout le monde,
Croit sa légende bien plus qu’ancrage, historique, archéologique !
La mort de quelque chose, ou de quelqu’un, permet fantasmagories
Plus que de leur vivant, au cours d’une existence supposée, inventée.
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1067 – Calligramme
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P O U R Q U O I
Un Dieu, un seul, * m’aurait suffit
Une langue, gram * maire aurait suffi
Mais il en existe plus Q d’une … centaine
Chacun veut la sienne U sa voix humaine !
E
S’élever au-dessus est L perçu une qualité
Mais le faire par orgueil Q toujours un défaut !
L’avenir humain ne chan U ge pas en ce domaine
Il veut s’ériger en dieu, E tombe souvent de haut.
C
Le vide et le plein, sont H deux faces de la réalité,
Sommes creux et le rem O plissons de notre mieux.
La diversité de compor S tements est une richesse
Leurs impositions provo E quent toujours détresse.
*
Désespoir de construire P une Tour de Babel,
Qui ne pourra que nous L ériger en rebelles,
L’homme a toujours U voulu atteindre Dieu
Mais en cela il n’a T pas fait de son mieux.
Ô
Et pour quoi faire, T pour n’en rien faire
C’est destin de la * Terre et de l’Univers
Qui nous échappe Q rattrape en avenir
Dans lequel, nous U allons tous finir !
E
Nous sommes ni * choyés, ni punis,
Mais laissés à R nous-mêmes, ébahis
Par notre persis I tance à être étourdis
Par des fantasmes E qui nous assaillent
Provoquant entre N nous force batailles,
Quand la mort règle ? toutes nos failles !
.
Le vide et le plein de mon inexistence
Sont autant de non-sens qui s’équivalent
Mais il nous plait de les mettre en balance,
Pour remplir notre mission en l’intervalle.
.
À partir du moment où nous sommes nés
Nous avons pris conscience de l’existence
De la mort, comme finitude : notre passé
Est notre seul passeport de l’idée d’éternité !
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Forme
Réduction
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Évocation
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Lors si on répand l’urne en l’air ou
Urne funéraire,
Prob-able-ment,
Urne funéraire,
Pour cendres !
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(forme pleine, rimes égales,
le fond s’éloigne de la forme)
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Urne et cendres commenceront
à signifier qu’on est devenu rien,
qu’en bref, on était pas grand-chose
ainsi la forme se distingue bien de fond
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Lors si on répand l’urne en l’air ou l’eau :
Que deviendra-t-elle !
Cette fois, c’est la fin, parce que la cendre,
C’est… presque rien !
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Symbolique
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L’urne est un récipient destiné
À recueillir les cendres humaines.
Elle reste donc associée à la mort.
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L’urne funéraire est connue depuis
La plus haute antiquité dans l’histoire
Aussi, alors que l’incinération était
Très répandue en la Rome antique,
Elle l’était peu en Égypte antique.
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Avec montée du Christianisme,
Les inhumations devinrent
La règle admise au choix.
Source : 1001symboles.net/
symbole/sens-de-urne
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Fond
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Évocation
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Lors si on répand l’urne en l’air ou l’eau :
Que deviendra-t-elle !
Cette fois, c’est la fin, parce que la cendre,
C’est… presque rien !
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Symbolique
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La cendre symbolise l’humilité,
Mortification, pénitence, l’annihilation,
La régénérescence et la fertilité de la terre.
Elle est aussi le résidu d’un corps organique
Après sa calcination, poussières inertes, sans vie
Car celle-ci s’en est allée avec l’extinction du feu.
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Elles se dispersent au vent et se répandent sur
La terre ou se dissolvent rapidement en l’eau.
La cendre nous renvoie à notre peu
D’importance, notre misérable et
Éphémère condition humaine.
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Elle nous invite à observer
L’humilité devant l’Univers.
La cendre représente le néant,
Ou plus exactement le ni-vivant-ni-mort,
Un état amorphe tel qu’il était avant la Création
De l’univers selon de nombreux et différents mythes.
dictionnairedessymboles.com/article-symbolisme-de-la-cendre-102008147
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Corrélations
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Fond/forme
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L’urne n’aura pas qu’une fonction funéraire
Elle sert aussi à recueillir bulletins d’élections,
Qui ont, pour mérite, d’attribuer une majorité,
Entière ou relative comme un terrain commun
En fondement même parait-il de la démocratie.
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Non, rien de rien, je ne regrette rien
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Scénario
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La tour de Babel serait un mythe, une allégorie, réelle existence ?
Verre transparent presque vide : est-ce ainsi qu’on perçoit sa vie ?
Slogan révolutionnaire : une fois mort, deviendrait-on plus libre ?
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