1067 – Pourquoi quelque chose plutôt que rien (VII)

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Un Dieu, un seul, m’aurait suffit

Une langue, grammaire aurait suffi

Mais il en existe plus d’une … centaine

Chacun veut la sienne sa voix humaine !

  .

S’élever au-dessus est perçu une qualité

Mais le faire par orgueil toujours un défaut !

L’avenir humain ne change pas en ce domaine

Il veut s’ériger en dieu,  tombe souvent de haut.

 .

Le vide  et le plein, sont deux faces  de la réalité,

Sommes creux et le remplissons de notre mieux.

La diversité de compor tements est une richesse,

Leurs impositions provoquent toujours détresse.

.

Désespoir  de construire  une  Tour de Babel,

Qui ne pourra que  nous  ériger  en rebelles,

L’homme a toujours  voulu atteindre Dieu

Mais en cela il n’a pas fait de son mieux.

 .

Et pour quoi faire, pour n’en rien faire

C’est destin de la Terre et de l’Univers

Qui nous échappe, rattrape en avenir

Dans  lequel, nous  allons tous finir !

 .

Nous  sommes ni choyés, ni punis,

Mais  laissés  à nous-mêmes, ébahis

Par notre persistance à être étourdis

Par des fantasmes qui nous assaillent

Provoquant entre nous force batailles,

Quand la mort règle  toutes nos failles !

.

Le vide  et  le plein  de mon  inexistence,

Sont autant de non-sens qui s’équivalent,

Mais il nous plait de les mettre en balance

Pour remplir notre mission en l’intervalle.

.

À partir du moment où nous sommes nés,

Nous avons pris conscience de l’existence,

De  la mort, comme  finitude : notre  passé

Est notre seul passeport de l’idée d’éternité.

 .

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Extensions

 .

La langue est à la fois la meilleure chose

Qui nous rassemble et la pire qui nous sépare.

L’anglais est la langue internationale du commerce

Et échanges mais elle est loin d’être la langue des peuples,

Nations, ethnies, communautés, pour que langue soit partagée,

Il faut qu’elle soit choisie pour parler de tous les événements de vie.

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Les barrières langagières autrefois sources de nombreux conflits,

Ont été franchies par traducteurs humains, puis automatisés :

Il n’y a plus de langue qui ne soit traduisible en la sienne

Et pour autant, nombre de conflits demeure tant

Que la langue constitue autant une arme,

Qu’un  bon outil de communication.

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Notre langue est pleine de nous-même ;

Celle des étrangers, vide de sens pour nous.

La communication échoue en ne trouvant pas,

De « terrain commun » qui nous lie et nous relie.

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Les mythes ont la dent dure, question pérennité et symbolismes

La Tour de Babel en est un exemple : nul ne sait et tout le monde,

Croit sa légende bien plus  qu’ancrage, historique, archéologique !

La mort de quelque chose, ou de quelqu’un, permet fantasmagories

Plus que de leur vivant, au cours d’une existence supposée, inventée.

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1067 – Calligramme

 .

P   O   U   R   Q   U   O   I

Un Dieu, un seul,  *  m’aurait suffit

Une langue, gram   * maire aurait suffi

Mais il en existe plus  Q    d’une … centaine

Chacun veut la sienne  U     sa voix humaine !

    E

S’élever au-dessus est      L         perçu une qualité

Mais le faire par orgueil   Q       toujours un défaut !

L’avenir humain ne chan   U       ge pas en ce domaine

Il veut s’ériger en dieu,       E     tombe souvent de haut.

 C

Le vide  et le plein, sont      H     deux faces de la réalité,

Sommes creux et le rem     O    plissons de notre mieux.

La diversité de compor      S   tements est une richesse

Leurs impositions provo  E  quent toujours détresse.

*

Désespoir de construire  P         une Tour de Babel,

Qui ne pourra que nous  L           ériger en rebelles,

L’homme a toujours      U     voulu atteindre Dieu

Mais en cela il n’a          T   pas fait de son mieux.

 Ô 

Et pour quoi faire,         T       pour n’en rien faire

C’est destin de la           *      Terre et de l’Univers

Qui nous échappe         Q        rattrape en avenir

Dans  lequel, nous        U          allons tous finir !

E

Nous  sommes ni          *          choyés, ni punis,

Mais  laissés  à             R    nous-mêmes, ébahis

Par notre persis            I    tance à être étourdis

Par des fantasmes       E       qui nous assaillent

Provoquant entre        N    nous force batailles,

Quand la mort règle    ?       toutes nos failles !

.

Le vide  et le plein           de mon  inexistence

Sont autant de non-sens      qui s’équivalent

Mais il nous plait de les mettre en balance,

Pour remplir notre mission en l’intervalle.

.

À partir du moment où nous sommes nés

Nous avons pris conscience de l’existence

De la mort, comme  finitude : notre  passé

Est notre seul passeport de l’idée d’éternité !

.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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1067 4

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Lors si on répand l’urne en l’air ou

Urne funéraire,

Prob-able-ment,  

Urne funéraire,

Pour cendres !

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Urne et cendres commenceront

à signifier qu’on est devenu rien,

qu’en bref, on était pas grand-chose

ainsi la forme se distingue bien  de fond

.

Lors si on répand l’urne en l’air ou l’eau :

Que deviendra-t-elle !

Cette fois, c’est la fin, parce que la cendre,

C’est… presque  rien !

 .

Symbolique 

 .

L’urne est un récipient destiné

À recueillir les  cendres humaines.

Elle reste donc  associée  à la mort.

.

L’urne funéraire  est connue  depuis

La plus haute antiquité dans l’histoire

Aussi, alors  que  l’incinération  était

Très répandue en la Rome antique,

Elle l’était peu en Égypte antique.

.

Avec montée du Christianisme,

Les inhumations devinrent

La règle admise au choix.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-urne

.

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Fond

 .

Évocation 

.

1067 6

.

Lors si on répand l’urne en l’air ou l’eau :

Que deviendra-t-elle !

Cette fois, c’est la fin, parce que la cendre,

C’est… presque  rien !

.

Symbolique

 .

La cendre symbolise l’humilité,

Mortification, pénitence, l’annihilation,

La régénérescence et la fertilité de la terre.

Elle est aussi le résidu d’un corps organique

Après sa calcination, poussières inertes, sans vie

Car celle-ci s’en est allée avec l’extinction du feu.

.

Elles se dispersent au vent et se répandent sur

La terre ou se dissolvent rapidement en l’eau.

La cendre nous renvoie à notre peu

D’importance, notre misérable et

Éphémère condition humaine.

.

Elle nous invite à observer

L’humilité devant l’Univers.

La cendre représente le néant,

Ou plus exactement le ni-vivant-ni-mort,

Un état amorphe tel qu’il était avant la Création

De l’univers selon de nombreux et différents mythes.

dictionnairedessymboles.com/article-symbolisme-de-la-cendre-102008147

 .

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Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’urne n’aura pas qu’une fonction funéraire

Elle sert aussi à recueillir bulletins d’élections,

Qui ont, pour mérite, d’attribuer une majorité,

Entière ou relative comme un terrain commun

En fondement même parait-il de la démocratie.

 .

.

Non, rien de rien, je ne regrette rien

.

Scénario

 .

La tour de Babel serait un mythe, une allégorie, réelle existence ?

Verre transparent presque vide : est-ce ainsi qu’on perçoit sa vie ?

Slogan révolutionnaire : une fois mort, deviendrait-on plus libre ?

 .

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