278 – Ses dunes, sables, marais, herbes marines

Visuels et textuels >> 

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Quand les dunes et les marais,

Sont dit des paysages marins,

Sont des paysages féminins,

On s’y promène, engage,

On s’y plait et sans fin,

Lors estran sera lieu,

Aventure pour mer,

En terre où vie palpite,

Sans être  vraiment, perçue,

Ou sans être vraiment reconnue !

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Et d’une : elle n’est pas la seule à  posséder une mer  de sable,

On prétend que dunes sont sensibles au roulement de vents

Est-ce  raison pour laquelle elles dressent leur buste devant

Les pas des foules des passants les piétinant infortunément

Elles s’arrondissent puis s’incurvent, sous la force des vents,

Et  font le gros dos, lors un nuage de sable vole, tant que tant,

Sur leur ventre, dénudé, hormis touffes  d’herbes le  préservant.

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Et de deux : elle  ne  se dit  pas,  du marais,  marée responsable,

La peau de sa mer de sable  se plissant, parfois, de vaguelettes

Où des lianes d’algues, s’étalent pour le recouvrir, ou décorer

Le fond de l’océan de vase, se soustrayant  momentanément

À la marée, revenant très vite l’immerger en forts courants.

Parfois, roches, amas de cailloux forment une excroissance,

Un abri pour coquillages et poissons, en mal de survivances,

Qu’aux grandes marées, des pêcheurs, appelés «du dimanche»

Ramassent, à la pelle,  les seaux  et râteaux, en fond de Manche.

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Et de trois : le  marais  s’est  envasé,  d’un  seul  côté  du  pont 

Le marais s’accommode des variations d’humidité et chaleur

L’été, il nous fait l’honneur  de nous offrir plus d’une… fleur

Bien qu’insensibles à regards  égards, valeurs, et, honneurs.

Comment fixer une limite nette  entre  la terre, la vase, l’eau,

Tant  les imbrications de ces trois,  forment ensembles beaux

Enchantant le levant, le couchant, la pleine marée, mortes eaux.

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Et de quatre : entre  deux  eaux, marées  respirent  air  à  fond.

On s’y enfonce, dès  lors qu’on y marche, en dépit  de sa flore,

Qui le couvre de son manteau de verdure, claire  ou sombre,

Les nuances, de jaunes, de gris, et de verts  et leurs ombres,

Attirent les oiseaux, échassiers qui, dans les vases, picorent,

Les vers de mer, bigorneaux, berniques insectes  ou racines,

Tout sera bon  aux oiseaux, pour leur éviter  de crier  famine.

On les voit, par-ci, ou par-là, picorer, sur place, avant que, fols,

Des  passants  ne  les  fusillent  pour  les  mitrailler  en  plein  vol.

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Extensions

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Dunes et marais sont

Des plus familiers de l’estran,

Il s’agit bien de cette bande entre

La haute mer et la basse mer, sur côte

Qui se découvre et puis qui se recouvre

Toutes les douze heures avec la marée

Mais les dunes seront en amont,

Les marais sont en retrait.

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Dunes part et de l’autre, du pont de l’Île-Grande,

Elles s’étalent  avec leurs herbes, leur sable blanc

Elles sont comme transition entre mer et terre.

Les marais les prolongent…en se diversifiant

En tourbière d’un côté, en vase de l’autre.

Ils donnent une touche romantique,

À ces espaces déjà magiques,

Et, parfois, poétiques,

En  aquarelles,

Sensuelles.

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Tout à l’Est de mon Ile-Grande,

Le sable de la dune et de la plage

Sont en proximité,  en continuité,

Seule une végétation les distingue

.

Tout au Sud  de  mon  Ile-Grande,

Le marais s’étend, du pont jusqu’à

La petite presqu’ile  de Rulosquet,

Avec présence oiseaux limicoles.

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Au Nord-Ouest de l’Ile-Grande

Un mixte de plages et roches

Son côté exposé aux vents

D’impression sauvage.

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278 – Calligramme   

 .

Quand les dunes et les marais,

Sont dit des paysages marins,

Sont des paysages féminins,

On s’y promène, engage,

On s’y plait et sans fin,

Lors estran sera lieu,

Aventure pour mer,

En terre où vie palpite,

Sans être  vraiment, perçue,

Ou sans être vraiment reconnue !

.

Et d’une : elle  n’est  pas  la seule  à  posséder  mer  de s able !

On prétend que dunes    D    sensibles aux roulements de vents

Est-ce  raison pour laquelle   U elles dressent leur buste devant

Les pas des foules des passants N  les piétinant, infortunément

Elles s’arrondissent, puis s’incurvent  E  sous la force des vents,

Et font le gros dos, lors un nuage de sable  S  vole tant que tant,

Sur leur ventre, dénudé, hormis touffes  d’herbes le  préservant.

.

Et de deux : elle  ne  se dit  pas,  du marais,  marée responsable

La peau de sa mer  de sable  se plissant, parfois,  de  vaguelettes

Où des lianes d’algues s’étalent   S   pour le recouvrir ou décorer

Le fond de l’océan de vase, se sous  A   trayant  momentanément

À la marée, revenant très vite l’immer  B    ger en forts courants.

Parfois, roches, amas de cailloux forment   L    une excroissance,

Abri, pour coquillages, où, poissons, en mal     de survivances,

Qu’aux grandes marées des pêcheurs appelés    S    du dimanche

Ramassent, à la pelle,  les seaux  et râteaux, en fond de Manche.

.

Et de trois : le  marais  s’est  envasé,  d’un  seul  côté  du  pont !

Le marais s’accommode   M   des variations d’humidité, chaleur

L’été, il nous fait l’honneur    A    de nous offrir plus d’une… fleur

Bien qu’insensibles à regards   R    égards, valeurs, et, honneurs.

Comment fixer une limite nette  A     entre la terre, la vase, l’eau,

Tant les imbrications de ces trois    I    forment ensembles beaux

Enchantant le levant, couchant, plei   S   ne marée, mortes eaux.

.

Et de quatre : entre  deux  eaux, marées  respirent  air  à  fond.

On  s’y  enfonce, dès  lors  qu’on  y  marche, en  dépit  de sa flore,

Qui le couvre de son manteau    H   de verdure, claire ou sombre.

Les nuances, de jaunes, de gris,     E   et de verts et leurs ombres,

Attirent les oiseaux, échassiers qui,   R    dans les vases, picorent.

Les vers de mer, bigorneaux, berniques  B      insectes ou racines,

Tout est bon aux oiseaux pour leur éviter        de crier  famine.

On les voit, par-ci, par-là, picorer, sur place    S     avant que fols,

Des  passants  ne  les  fusillent  pour  les  mitrailler  en  plein  vol.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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278 4

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Une bouteille, un flacon,

Une fiole, une flasque :

Oui mais quel contenu ?

Pour un tel contenant 

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Une flasque à mettre du sable de dune,

Autant qu’une dose d’alcool

Tout contenant ne pourra présager,

À chaque fois de son contenu.

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Symbolique 

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La flasque à alcool

Est à l’honneur mais pas

N’importe quelle flasque :

Non pas  celle de l’alcoolique

Qui  souhaite  atteindre l’ivresse

En catimini à n’importe quelle heure

De la journée mais celle de l’hédoniste,

Qui saura en profiter avec parcimonie,

Partageant son contenu avec compère.

Remplie de whisky,  cognac  ou liqueur

Elle aura sa pertinence, pleine nature :

Lors d’une balade en forêt, près océan,

Ou bien encore en la haute-montagne,

Faites la courte halte  pour reprendre

Ses forces et son souffle, plus longue,

Pour déjeuner copieux, par exemple.

leparadigmedelelegance.wordpress.com/

inspiration-de-la-semaine-la-flasque

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Descriptif

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278 – Dune, sable, marais, herbe marine  

Alignement central   / Titre oblique   / Thème  Ile

Forme droite / Rimes égales / Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : flasque / Symbole de fond : contenant

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Fond

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Évocation 

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Une flasque à mettre du sable de dune,

Autant qu’une dose d’alcool

Tout contenant ne pourra présager,

À chaque fois de son contenu.

 .

Symbolique

 .

Interactions existent

En choix de l’aliment

Et  son  contenant.

Fonction matériaux

Dans  lesquels  sera

Servi tout aliment,

Ce dernier n’a pas la

Même valeur à nos yeux.

.

Les couleurs  ou les formes

Du contenant et de l’aliment

Influencent nos perceptions.

En fonction  des   matériaux,

De notre vécu, nos habitudes,

De nos valeurs,  des contextes

Seul,   au  travail,   en  famille,

Avec  des amis,  en collectivité,

De notre sensibilité et humeur,

Contenant perçu différemment.

auxplaisirs.over-blog.com/article-

.

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Dunes et marais cohabitent  de près

Comme plages  de sable, et, de galets.

En guise et en forme de rare végétation,

On trouvera quelques variétés arbustives,

Et un bon nombre d’herbacées… invasives

Autant  les dunes  seront sèches, à mourir,

Autant les marais sont sources à grandir.

 .

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Grue dans le marais

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Scénario

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La plage de Toul Gwen  avec en face, l’Ile d’Aval,  tombeau d’Arthur.

Le marais marin en face d’Ile Grande, recouverte en fortes marées.

Les dunes de sable très fin, un peu partout autour, coté intérieur.

 .

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