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Plein cœur, sommet,
Sur flanc ouest de l’ile
Mégalithe de cinq mille ans
Veille sur tous ses habitants.
Bien qu’elle ne soit rien autre
Qu’amas terres roches, landes,
Nos ancêtres l’auront investi
Il y a, de cela, bien longtemps.
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Sur un côté, arpent plus sauvage
Et, sur l’autre, arpent plus vivant,
Et, aujourd’hui, on en fait le tour,
Ou bien la traverse par le milieu
Comme remettant ses pas en leurs
Lors, on se rapproche de nos aïeux,
Sachant dresser leurs pierres hautes
En guise de funéraires monuments !
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Alors, certaines nuits … l’on imagine,
Sous la pleine Lune, et dans leur lande,
Apercevoir quelques êtres préhistoriques
Errants autour de leurs Allées Couvertes.
Et l’on revit alors, un instant des plus sacrés,
D’une très étonnante, d’une très vieille religion
Et, qui ne nous aura laissé aucunes autres traces,
Que de hautes pierres dressées, pierres de légendes.
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Face à la mer les carriers ont creusé sous-sol graniteux
Pour construire leurs maisons en pierres, jaunes, grises :
C’est à peine sis les conditions de vie en ce temps requises
Diffèrent d’inconfort du temps de leur ancêtre caillouteux,
Tant ici sous le vent, la pluie, la vague, le sable, tutti quanti
La lutte des humains contre éléments naturels, se poursuit.
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Ses habitants se disent fiers d’être seuls à porter leurs croix.
Aucun d’eux n’a songé, jusqu’à présent, à quitter cet endroit
Où d’autres pierres levées, prétendues avoir poussé …çà et là
Le long des talus, dans les landes, les fougères, les sous-bois,
Se confondent avec les paysages, ou les rochers dans la mer,
Comme existant, depuis toujours comme sorties, de l’enfer !
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L’enfer de l’Ile Grande, nantie de presque un millier de vies
S’est peu à peu transformé puis métamorphosé en paradis
Faisant plein d’envieux, prêts à débourser autant d’argent
Que pour maison parisienne ou manoir sur le continent.
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Perchés, sur une pierre d’une allée couverte, périscope :
On peut faire, des yeux, le tour de mon ile : émerveillé
De sa nature sauvage, conservée, intacte : gyroscope,
Dévoile le mystérieux attrait vous tenant prisonnier
Des cinq mille ans de son histoire et de son passé.
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Un passé qu’il n’est plus nécessaire de raconter :
Son mégalithe force le respect des plus mérités
À vouloir en mourir en son cimetière, enterré.
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Extensions
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Enterré en mon ile
Où, tout souvenir mort-né
Emprunte chemin, allée d’éternité,
Face à la mer, ou, en débauche de stèles
Tombes en granit, et carrières attenantes
Ont été charriés par le port se situant
Dans son prolongement immédiat.
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En Bretagne, les menhirs sont érigés seuls ou par alignements
S’ils ne sont pas en cercle comme Stonehenge, ou christianisés
Celui du jardin fait six mètres de long, trouvé derrière maison,
Mais il y a aussi les dolmens ou tables à deux, voire trois pieds,
Enfin les allées couvertes dont deux dans le coin d’Ile -Grande :
Voilà de quoi attester qu’elle a été habitée il y a 4000 ans AJC
Quant à leurs fonctions : rites funéraires, ou autres : mystère ?
C’est un plaisir que de les visiter, de convoquer son imaginaire,
Tant on se dit que, pour les lever, il fallait être Dieu ou Lucifer.
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Mégalithe est un monument
Préhistorique étant formé d’un
Ou de plusieurs blocs de pierre,
Dont les formes les plus connues
Sont menhir, dolmen, allée couverte.
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Ici, une seule et grande… allée couverte
Pas de menhir ni de dolmen, encore que,
On en a trouvé un en creusant fondations
Pour faire l’agrandissement de ma maison.
Lors je l’ai replanté, au fond de mon jardin :
Mes enfants, petits-enfants, grimpent dessus
Dès leurs cinq ans, comme leur premier défi !
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277 – Calligramme
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Plein cœur, sommet,
Sur flanc ouest de l’ile
Mégalithe de cinq mille ans
Veille sur tous C ses habitants.
Bien qu’elle ne O soit rien autre
Qu’amas terres E roches, landes,
Nos ancêtres U l’auront investi
Il y a, de cela R bien longtemps.
Sur un côté, arpent plus sauvage,
Et, sur l’autre, arpent plus vivant,
Et aujourd’hui Î on en fait le tour,
Ou on le traverse L par le milieu
On remet ses pas E dans les leurs
Lors, on se rapproche de nos aïeux,
Sachant dresser leurs pierres hautes
En guise de funéraires monuments !
Alors, certaines nuits … l’on imagine,
Sous la pleine Lune, et dans leur lande,
Apercevoir quelques êtres préhistoriques
Errants autour de leurs Allées Couvertes !
Et l’on revit alors, un instant des plus sacrés,
D’une très étonnante, d’une très vieille religion
Et, qui ne nous aura laissé aucunes autres traces,
Que de hautes pierres dressées : pierres de légendes !
Face à la mer les carriers ont creusé sous-sol graniteux
Pour construire leurs maisons en pierres, jaunes, grises :
C’est à peine sis les conditions de vie en ce temps requises
Diffèrent d’inconfort du temps de leur ancêtre caillouteux,
Tant ici sous le vent, la pluie, la vague, le sable, tutti quanti
La lutte des humains contre éléments naturels, se poursuit.
Ses habitants se disent fiers être seuls 5 à porter leurs croix.
Aucun d’eux n’a songé, jusqu’à présent 0 à quitter cet endroit
Où autres pierres levées, prétendues 0 avoir poussé çà et là
Le long des talus, dans les landes, 0 ou fougères, sous-bois,
Se confondent, avec les paysages, * ou les rochers dans la mer,
Comme existant, depuis toujours A comme sorties, de l’enfer !
L’enfer de l’Ile Grande nantie N de presque un millier de vies
S’est peu à peu transformé puis S métamorphosé en paradis,
Faisant plein d’envieux, prêts * à débourser autant d’argent
Que pour maison parisienne ….M ……. ou manoir sur le continent.
Perchés, sur une pierre……..……É …….. d’allée couverte, périscope :
On peut faire, des yeux …….….G.…….. le tour de mon ile, émerveillé
De sa nature sauvage ……..……A.……….conservée, intacte, gyroscope
Dévoile le mystérieux……………L……… attrait vous tenant prisonnier
Des cinq mille ans de ……………I…………. son histoire et de son passé.
Un passé qu’il n’est .…….…………T….……. plus nécessaire de raconter :
Son mégalithe force……………..…H………….. le respect des plus mérités
À vouloir en mourir ……..….………E…..…….. en son cimetière, enterré.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Ça ressemble assez bien
À une pierre levée du genre
«Menhir» : « pierre haute »
avec dolmen ou allée couverte.
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Il y a un menhir de cette taille
Et de cette forme dans mon jardin
Mais il n’est pas le seul dans mon ile,
Il y a une allée couverte, un dolmen.
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Symbolique
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Le menhir est
Une pierre dressée
Vers le ciel, associé à
La dureté et à l’éternité.
Ils ont un sens mystérieux.
Et l’on ne sait pas exactement
Quelle fonction ils occupaient
Dans toute civilisation celtique.
On suppose qu’ils étaient associés
À des rites supposés pour la fertilité
Ou encore à des cycles saisonniers,
Et voire même à des rites sacrificiels,
Selon des calendriers, dits primitifs.
D’ailleurs, preuve, ils existaient déjà
Depuis plusieurs milliers d’années
En tous cas avant l’arrivée des Celtes.
1001symboles.net/symbole/sens-de-menhir.
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Descriptif
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277 – Cœur d’Ile : mégalithe cinq mille ans
Alignement central / Titre serpente / Thème Ile
Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : menhir / Symbole de fond : allée-couverte
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Fond
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Évocation
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Il y a un menhir de cette taille
Et de cette forme dans mon jardin
Mais il n’est pas le seul dans mon ile,
Il y a une allée couverte, un dolmen.
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Symbolique
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Une allée couverte est un type particulier de dolmen.
Les distinctions entre dolmen long, allée couverte
Et allée sépulcrale sont parfois difficiles du fait
De la continuité d’évolution entre les trois
Formes standard. Les allées couvertes.
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Les plus représentatives se trouvent
En Bretagne, en Île-de-France et en Aquitaine.
Elles ont été, pour une grande majorité, construites
Au Néolithique final, et, tout autant, au Chalcolithique.
fr.wikipedia.org/wiki/Allee_couverte
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Corrélations
Fond/forme
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Des menhirs on en trouve un peu partout
En Bretagne, notamment le long des côtes.
Des allées couvertes, un peu moins, or il y a
Une à l’entrée de l’Ile Grande et en son milieu
Ce qui témoigne, pour le moins, le peuplement
D’humains qui daterait de fin de la préhistoire,
Et qui nous aurait laissé ce rite comme mémoire.
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Hier, les habitants auront encore honoré la pierre
En y creusant un nombre de carrières, à ciel ouvert,
Qui auront fourni matériaux de construction maisons
Et plus spécialement les pavés en granit de tout le Nord
Fortunément en agrandissant ma maison par l’arrière
J’ai déterré un menhir de cinq mètres de long, gardé.
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Menhir de Saint Uzec
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Scénario
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Deux grandes pierres, soutenues par une quinzaine de plus petites,
voilà une des entrées, donnant sur un long couloir, bien protégé,
il faudra baisser un peu la tête et le dos pour entrer et sortir !
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