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Qu’un feu flamboie,
Est une question de bois,
Mais, quand un feu étincelle,
Ce serait plus question de rituel.
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Rituel des soirs … d’automne-hiver,
En âtre de la grande cheminée du salon,
Du papier, petit bois, une allumette et hop,
Le feu est allumé vite fait, le voilà qui prend.
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Il jaunit, il rougit, bleuit, s’excite, s’échauffe
Il illumine le foyer, comme un feu de joie.
Il danse, devant moi, danse, pour moi,
Il m’attire par sa flamme déclarée.
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Comme tous les petits garçons,
Je me dis que … c’est bon
Sentir réelle douceur,
Réchauffer le cœur.
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J’ajoute, à ce feu, une bûche, ou deux,
Et je l’entretiens, je le nourris, bien,
Et je m’accroupis juste en face de lui,
Pour l’entendre, tant, il me ronronne,
Des histoires qui, en moi, résonnent !
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Mon corps en devient tout brulant
Et mon esprit, tout fumant ; envolée,
En son noir conduit de sa cheminée,
Fumée va rejoindre nuage passager.
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L’espace terrien perd prise sur elle
Lors elle épouse mouvement du ciel
Je me dis que quelque part au ciel,
Je lui ressemble, je suis comme lui.
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Ce feu luit, en moi, est tapi au fond
De mon inconscient ravi, et, qui lit
Mes désirs rouges les plus abscons
D’envies d’amours, en polyphonies.
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Substituant mot femme à flamme,
Par simple glissement sémantique
Il représenterait mon âme projetée,
Devant moi, et pour moi, magique
Feu de vie qui brûle mon âme en lui.
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Extensions
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Le feu a toujours
Une côté pratique
Et un côté magique.
Trois autres éléments,
On peut les stocker, le feu,
Lui, existe en se consumant.
Flammes ne tiennent en place,
Dansent des sarabandes déliées.
La fumée s’exhume vers le ciel,
Tantôt blanche, et, tantôt noire,
Chargée de vapeurs, carbones.
La cendre, grise, elle, dort sur
Son lit comme ininflammable,
Insensible à tous traitements.
Elle est comme notre souvenir,
Reste, lors on aura tout oublié.
Autrefois, on disait d’un mort :
«Feu celui-ci » … « feu celui-là»
N’ayant même pas été incinéré.
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Le feu, à l’instar des trois autres éléments, terre, air, eau
Conserve toujours quelque chose de puissant et magique :
Volé par Prométhée, aux dieux de l’olympe : selon légende,
Il n’y aurait pas de sciences ni techniques, chez les humains
Tout comme il n’y aurait pas de vie, sans eau, etc. C’est ainsi.
Pensez-bien qu’un feu en ma cheminée c’est pour me chauffer
Mais aussi pour profiter d’un spectacle… de voir le feu, danser,
Sans parler des atmosphères de bien-être et douceur, suscitées.
Dès que l’on a éteint la lumière, on revient des siècles en arrière.
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Le feu est la production d’une flamme,
Produisant dégradation visible de corps
Par une réaction chimique exothermique
D’oxydo-réduction appelée … combustion !
Selon une définition extraite de Wikipédia.
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Si vous n’avez pas tout compris à la science,
Qui prend feu et part juste après en fumée,
Le même wiki vous en propose une autre
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De manière générale, le terme «feu»
Désigne, souvent, un phénomène
Produisant de la lumière,
Ainsi que de la chaleur,
Qu’il provienne d’une
Combustion ou non.
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À cela, je ne vois
Rien à ajouter,
En joue, feu.
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Épilogue
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Le feu qui est, comme le vent,
N’existera pas en permanence,
Si on ne l’entretient, renouvelle,
Au contraire de l’eau et de l’air !
***
Le feu tombe du ciel par un éclair
Embrasant un arbre et voire forêt,
Mythologie l’attribue à Prométhée,
Qu’il vole à l’Olympe, pour humains.
***
Foyer est plus ancien que cheminée,
Parfois improvisé, parfois construit,
Et l’on y brûlera tout ce qui prend feu
Pour se chauffer et cuire des aliments.
***
Magie du feu tient, certes, à sa chaleur,
Mais aussi à sa flamme en mouvements,
Qui nous donne impression qu’elle danse
Ou qu’elle voudra s’échapper de son socle.
***
Quand j’étais petit enfant, dans ma masure
Je pouvais m’asseoir sur les flancs de l’âtre,
Non loin du feu, qui crépitait du châtaigner
Dont je cuisais ses marrons, pour les manger.
***
Ma grand-mère maternelle faisait des crêpes
Et ses galettes sur une plaque, sur un trépied,
Aujourd’hui, en regardant le feu, en cheminée,
Je la revois encore, odeur de crêpes me revient.
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273 – Calligramme
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Qu’un feu flamboie,
Est une question de bois,
Mais, quand un feu étincelle,
Ce serait plus question de rituel.
Rituel des soirs … d’automne-hiver,
En âtre de la grande cheminée du salon.
Du papier, petit bois, une allumette et hop,
Le feu est allumé vite fait, le voilà qui prend.
Il jaunit, il rougit, bleuit, s’excite, s’échauffe
Il illumine le foyer, comme un feu de joie.
Il danse, devant moi, danse, pour moi,
Il m’attire par sa flamme déclarée.
Comme tous les petits garçons,
Je me dis que … c’est bon
Sentir réelle douceur,
Réchauffer le cœur.
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¤¤¤ J’ajoute, à ce feu, F une bûche, ou deux, ¤¤¤
¤¤¤ Et je l’entretiens, E je le nourris, bien, ¤¤¤
¤¤¤ Et je m’accroupis U juste en face de lui, ¤¤¤
¤¤¤ Pour l’entendre, * tant, il me ronronne, ¤¤¤
¤¤¤ Des histoires qui E en moi, résonnent ! ¤¤¤
¤¤¤ Mon corps en N devient tout brulant ¤¤¤
¤¤¤ Et mon esprit, tout * fumant ; envolée, ¤¤¤
¤¤¤ En son noir conduit C de sa cheminée, ¤¤¤
¤¤¤ Fumée va rejoindre H nuage passager, ¤¤¤
¤¤¤ L’espace terrien perd E prise sur elle ¤¤¤
¤¤¤ Lors elle épouse mou M vement du ciel ¤¤¤
¤¤¤ Je me dis que, quel I que part, au ciel, ¤¤¤
¤¤¤ Je lui ressemble, je N suis comme lui ! ¤¤¤
¤¤¤ Ce feu luit, en moi, É est tapi au fond ¤¤¤
¤¤¤ De mon inconscient E ravi, et, qui lit ¤¤¤
¤¤¤ Mes désirs rouges * les plus abscons ¤¤¤
¤¤¤ D’envies d’amours M en polyphonies ¤¤¤
¤¤¤ Substituant mot A femme à flamme ¤¤¤
¤¤¤ Par simple glisse I ment sémantique ¤¤¤
¤¤¤ Il représenterait S mon âme projetée, ¤¤¤
¤¤¤ Devant moi, et O pour moi magique ¤¤¤
¤¤¤ Feu de vie qui brûle N mon âme en lui. ¤¤¤
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Forme
Réduction
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Évocation
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Une cheminée et un feu
Dans un foyer, avec du bois,
Et avec un fronton au-dessus
Rougeoyant, voire blanchissant.
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Le feu et la cheminée vont bien ensemble
ils se prêteront main forte ; mutuellement,
quoi de plus normal dès lors s’enflamment,
font voir leur fumée en panaches aux cieux !
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Le feu, en ma cheminée, crépitant,
Le feu, en ma cheminée, crépitant,
Flambant et dansant :
Il ne faut pas davantage pour bien se
Chauffer corps, cœur, esprit.
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Symbolique
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À l’époque du chauffage électrique,
Combien des jeunes lecteurs peuvent
Méconnaître les feux de nos ancêtres,
Qui se réchauffaient non pas avec des
Convecteurs à gaz, ni même avec des
Poêles à charbon, mais avec un âtre
Un endroit où l’on brûlait des bûches
En bois, ce qui réchauffait … la pièce,
Qui devait avoir un plafond haut afin
Que les occupants ne suffoquent pas,
Et les gaz âcres et la fumée étaient
Évacués par un conduit vertical
Débouchant sur l’extérieur :
Et que l’on appelle cheminée.
ora-et-labora.frenchboard.com/t605-la-cheminee
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Descriptif
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273 – Feu de cheminée dans ma maison
Alignement central / Titre droit / Thème habitat
Forme courbe /Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : cheminée Symbole de fond : feu
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Fond
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Évocation
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Le feu, en ma cheminée, crépitant,
Flambant et dansant :
Il ne faut pas davantage pour bien se
Chauffer corps, cœur, esprit.
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Symbolique
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Le feu
Possède une
Symbolique très riche.
Il est associé à : la purification,
L’enfer, la lumière, la chaleur, la passion,
La destruction, le soleil, associé à la purification.
Autrefois, bûcher faisait partie de condamnation,
Des sorcières, considérées comme impures.
Consiste à brûler tout ce qui était impur.
De même en cas d’épidémie importée
Le recours au feu pour stériliser
Et, en même temps, purifier
Est bien connu de tous.
Source : 1001symboles.net/
symbole/sens-de-feu.
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Corrélations
Fond/forme
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Le feu nous sert pour nombre de fonctions,
La chaleur d’abord, pour le confort du corps,
La lumière, ensuite, pour nous éclairer la nuit,
Le foyer ensuite pour faire fondre les métaux,
Le poêle chargé de bois, pour chauffer la pièce,
Et enfin, la cuisine, sur une grande cuisinière !
On ne peut s’en passer, on ne peut s’en lasser :
Sans lui, aucun progrès n’aurait pas eu lieu !
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Alternative à notre foyer
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Scénario
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Cheminée d’un toit, comme on en trouve, partout, en Bretagne,
avec un feu très vif qui éclaire quand on éteint toute lumière,
et qui rayonne toute sa chaleur jusqu’au fin fond du salon !
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