.
Il est midi lors troupe est prête
Pour se mettre plein les yeux,
Le ventre, la tête, les oreilles,
Une randonnée est croisière :
En tous cas souvent une fête !
.
De vivre en ile doit comporter
Lot de contraintes, astreintes
Peu d’animation, distraction,
Et pour le moins, restreintes,
Il faut aimer mer et solitude,
Qui elles, ne sont pas feintes.
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Les récits de ses explorations
Ne peuvent pas paraitre plats
À ceux qui ont, jours entiers,
Marquer sentiers de leur pas,
En ce lieu qui est si magique
Qu’il ne se dit : se pratique !
.
Commençons par explorer les côtes et les rivages à notre aise,
Chacun des kilomètres parcourus notre blues, notre stress apaise,
Pique-nique l’après-midi, programme de visite de la journée oblige.
Assis sur les rochers, sur un tapis de mousse, l’appétit nous engloutit,
Quand des discussions et informations ou opinions, provoquent litiges,
Splendeurs des paysages, joints aux caresses du vent, nous réconcilient.
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Il est grand temps de rentrer au bercail, situé juste à côté d’une bergerie.
Chance d’observer voisine bergère, lors accouchement d’une de ses brebis,
Deux agnelets nouveau-nés se mettent, d’emblée, à bêler, à marcher, téter.
Ils tremblent, sur leurs pattes, comme si le sol, le faisait, sous leurs pieds !
.
Nous restons là tous les cinq à contempler à commenter l’œuvre de la vie,
Contents d’être là pour assister au spectacle, prendre temps d’admirer,
Sur mer, les vagues s’agitent dans ciel, les nuages passent : éclaircie.
Nuit, si l’on ne dort, moutons d’Ouessant, on pourrait les compter
.
Chacun rentre pour se préparer au repas du soir en la crêperie
Que nous avons repéré à notre retour, à la sortie d’un village,
Nous l’avions pratiqué et apprécié lors du dernier passage,
Son originalité et son accueil nous avaient tous conquis.
.
Tandis que les premiers attendent les crêpes sucrées,
D’autres finissent galettes aux fruits de mer salées,
Charmés de ses décors ses ambiances d’exilés
Nous y sommes retournés comme habitués
Mettre les pieds sous la table, cocoonés,
Après ça, jeux de cartes ou lectures télé.
.
Cinq phares d’Ouessant illuminent le ciel,
Fenêtres accompagnant brillamment digestion,
Des souvenirs, paysages extraordinaires, culinaires,
Renforcent notre projet y revenir dans pas longtemps.
Mais en attendant, chacun y ayant mis son âme en location,
Se demande s’il ne rêve trop d’hallucinants mystères d’Ouessant.
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Extensions
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La vie, sur Ouessant, parait
Être un vrai bonheur
Tant elle s’y déroule comme
Bulle et sans heurts.
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Chacun se lève, à son heure,
Se douche, déjeune
Les cinq phares d’Ouessant
Illuminent ciel, fenêtre
.
Et accompagnent digestion :
Des souvenirs renforcent
Notre projet d’y revenir dans
Pas longtemps : attendant,
.
Chacun met son âme en location,
Se demande s’il ne rêve pas trop
Hallucinants mystères Ile d’Ouessant.
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Crique, creux, crevasse, et, avancée, pointe, promontoire,
Le découpage de la côte d’Ouessant est encore plus sauvage
Que celle de l’Ile-Grande, et de presque toutes les autres iles.
Petite famille a emprunté le sentier côtier, qui en fait le tour,
Et dieu merci, la météo est clémente, le soleil est de la partie.
Au fil des kilomètres les paysages changent : la faune et flore
Se diversifient aussi, 45 km pour en faire le tour en 3 jours
Cela en vaut tellement le détour que nous sommes joyeux
Y a pas à dire : comme randonneurs, sommes heureux.
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Il n’y a rien de mieux qu’être en vacances
En famille, à Ouessant, pour une semaine.
En faisant le tour, on mesure notre chance
D’être là à randonner dans un tel domaine.
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Chaque côté, parcouru, nous offre des vues
Différentes nous ravissant les sens de l’âme,
Dont elle diffuse ses essences océanes, nues,
Qui, notre corps, cœur, esprit, enflamment !
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Le programme de la journée consiste en une
Seule chose à faire, se remplir plein les yeux,
Des paysages offerts par l’ile, non commune,
Dont le souvenir restera comme merveilleux.
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Si seul, c’est bien, et si en couple, c’est mieux,
En famille, on en sera d’autant plus heureux :
Il suffit de partager, ensemble, bons moments,
Pour remercier le ciel d’être là avec ses enfants.
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294 – Calligramme
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Il est midi lors troupe est prête
Pour se mettre plein les yeux,
Le ventre, la tête, les oreilles,
Une randonnée est croisière :
En tous cas souvent une fête !
De vivre en ile doit comporter
Lot de contraintes, astreintes
Peu d’animation, distraction,
Et pour le moins, restreintes,
Il faut aimer mer et solitude,
Qui elles, ne sont pas feintes.
Les récits de ses explorations
Ne peuvent pas paraitre plats
À ceux qui ont, jours entiers,
Marquer sentiers de leur pas,
En ce lieu qui est si magique
Qu’il ne se dit : se pratique !
.
Commençons par V explorer les côtes et les rivages à notre aise,
Chacun des kilomètres A parcourus notre blues, notre stress apaise,
Pique-nique l’après-midi C programme de visite de la journée oblige.
Assis sur les rochers, sur un A tapis de mousse, l’appétit nous engloutit,
Quand des discussions et informa N tions ou opinions, provoquent litiges,
Splendeurs des paysages, joints aux C caresses du vent, nous réconcilient :
Il est grand temps de rentrer au bercail E situé juste à côté d’une bergerie.
Chance d’observer voisine bergère, lors accouc S hement d’une de ses brebis,
Deux agnelets nouveau-nés se mettent, d’emblée, * à bêler, à marcher, téter.
.
Ils tremblent, sur leurs pattes, comme si le sol F le faisait, sous leurs pieds !
Nous restons là tous les cinq, à contempler A à commenter l’œuvre de la vie,
Contents d’être là pour assister au spec M tacle, prendre temps d’admirer.
Sur mer, les vagues s’agitent, dans I ciel, les nuages passent : éclaircie.
Nuit, si l’on ne dort, moutons L d’Ouessant, on pourrait les compter.
Chacun rentre pour se pré I parer au repas du soir en une crêperie
Que nous avons repéré A à notre retour, à la sortie d’un village
Nous l’avions pratiqué L et apprécié, lors du dernier passage,
Son originalité et son E accueil nous avaient tous conquis.
Tandis que les premiers S attendent les crêpes sucrées,
D’autres finissent galettes * aux fruits de mer salées,
.
Charmés de ses décors À ses ambiances d’exilés
Nous y sommes retour * nés comme habitués
Mettre les pieds sous O la table, cocoonés,
Après ça, jeux de car U tes ou lectures télé.
5 phares d’Ouessant E illuminent le ciel,
Fenêtres accompagnant S brillamment digestion,
Des souvenirs, paysages S extraordinaires, culinaires,
Renforcent notre projet A y revenir dans pas longtemps.
Mais en attendant, chacun N y ayant mis son âme en location,
Se demande s’il ne rêve trop T d’hallucinants mystères d’Ouessant.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un piédestal pour vase, statue,
Un flacon de parfum, son bouchon,
Une lampe à pétrole, probablement,
En tous cas, une lampe … certainement.
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La lampe est un symbole de lumière
elle éclairera tout dans tout intérieur,
facilite déplacement en extérieur nuit :
c’est pourquoi sa forme convient au fond
.
Nul besoin de lampe à pétrole,
Ni d’autres lampes, pour explorer :
Ni les côtes, les rivages, les villages
Ni les plages, ni les phares, etc.
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Symbolique
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La lampe est un symbole
De connaissance et d’intelligence,
Celle qui éclaire le monde des hommes.
Elle abrite le feu fragile et sacré,
Celui qu’il faut préserver.
La lanterne contient la
Lumière individuelle
Qui peut se transmettre.
Elle nous guide et peut
Guider les autres.
Si nous rêvons d’une lanterne,
Elle représente l’intelligence lumineuse
De personne précise : sa pensée nous éclaire.
tristan-moir.fr/lanterne
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Descriptif
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294 – Vacances familiales à Ouessant
Alignement central / Titre serpente / Thème iles
Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : ampoule
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Fond
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Évocation
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Nul besoin de lampe à pétrole,
Ni d’autres lampes pour explorer
Ni les côtes, les rivages, les villages
Ni les plages, ni les phares, etc.
.
Symbolique
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La lampe,
Qu’elle soit électrique,
À huile ou à pétrole représente
Toujours une lumière intérieure,
Une énergie, des capacités, des talents
Que nous maîtrisons : c’est l’homme qui
Maîtrise la lumière avec un certain
Pouvoir d’allumer et d’éteindre.
Toute lumière est le symbole
De notre connaissance,
On apprend de jour
En jour, à mieux
Se con-naî-tre,
On évolue grâce
À informations
Et grâce au
Savoir.
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Corrélations
Fond/forme
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La lampe est devenue un instrument
Totalement indispensable à l’homme,
Dès qu’il fait nuit, il viendra l’allumer
Pour éclairer chemin, lire pancartes.
Et ainsi prolonger les journées d’hiver
Et sentir présence humaine en maison.
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Quelques moutons d’Ouessant
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Scénario
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Un beau paysage de côte très découpée de l’Île d’Ouessant.
Un paysage en creux en falaises vers le nord, vers le sémaphore.
Un paysage de crique, tranquille, avec le continent au loin de l’île.
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