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C’est haut,
C’est lumineux.
C’est près de la mer
Pour sécurité bateau
Qui navigue sur flots,
Un pinceau de lumière
Fait son tour d’horizon,
Projette son blanc éclat.
Du bateau : on l’aperçoit
À vingt milles des côtes,
L’identifie, à chaque fois.
Le premier fut Alexandrie
Plus haut est en Bretagne,
Il y en a des cent des mille.
Protéger tout autant guider,
Dans les nuits, mal éclairées :
Telles sont ses missions dédiées.
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Des nuits autour de l’île Ouessant, angoissants rochers chantants,
Faisceaux de lumières… pinceaux tournoient du noroît…au suroît,
Sur la mer où poudroie, se noie, en détresse, perdition, un bateau,
Rondes incessantes en tous temps évite le naufrage en leurs eaux.
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Le phare du Créach serait l’un des plus puissants au Monde,
Il surplombe la tempête, du haut de ses… cinquante mètres
Et il projette ses pinceaux lumineux à autant de kilomètres.
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Premier, dernier, témoin, du Continent européen, de l’onde,
Strié, de blanc et noir, plateforme surmontée d’une tourelle,
Il brûle sa lanterne, entourée de miroirs, lentilles de Fresnel,
Tantôt amplifiant tantôt occultant ses lumières, ses signaux.
.
Il monte la garde, sur le bois d’épave, récupéré en matériaux,
Matériau pour mobiliers, que l’on peut admirer en écomusée
Ouessantin, faisant côtoyer, couleurs vives et formes carrées.
.
Concentré d’histoires, des sauvetages, contre vents et marées,
A son pied revivez la survie de marins, dans une mer en furie.
Le courage des gardiens, en a sauvé plus d’un, des péripéties :
Hommage à ces pionniers de la sécurité en mer, en solidarité.
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Générateurs courant, lampes, lentilles, maquette, document :
Un musée des techniques et des recherches, inspirant l’antan :
Que d’efforts répétés, risques encourus, pour que phare s’érige
Sur ce rocher balayé par des vagues gigantesques, en prodiges.
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Imaginez les peurs, responsabilités de leurs gardiens solitaires,
Des semaines entières glissant dans le vide de navette transfert,
Autonome, déserté aujourd’hui : dernier gardien de la Jument,
Débarqué, retraité a éteint sa mémoire vivante de trois cent ans.
.
J’aimerais bien être gardien de phare afin d’éclairer ma lanterne
Pour voir plus loin, en la nuit moderne, qui m’étonne, consterne.
Quand dehors, le vent rugit, vague gronde, elle s’effondre, sur lui,
Court instant, énorme gerbe d’écume, fait trembler le fondement :
Jamais, elle ne parvient à le décrocher, bien ébranlé, il se reprend
Tout éteint, autour, bateau s’accroche à lui : c’est le seul qui luit !
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Extensions
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Rien ici
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Nous nous devions de visiter un phare, le plus grand, sinon
Les enfants en auraient piqué un… de rage ou de déception :
Ce fut Créach et ce, d’autant qu’il contenait un musée sur lui !
Ils n’ont pas été déçus : ils ont été surpris, parfois, émerveillés,
Notamment par la lentille qu’ils ont pu examiner, de très près.
De là-haut, qu’est-ce qu’on domine le paysage, je vous dis pas :
Au point il a fallu presque les tancer pour qu’ils redescendent.
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Ce ne sera pas tous les jours
Qu’on aura l’opportunité de visiter
Un phare avec un musée à l’intérieur,
Si bien qu’on aurait eu tort de le zapper.
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Peut-être que de nuit, ce serait tout différent
Mais déjà, de voir et comprendre comment
Il fonctionne, nous a énormément appris
Surtout qu’il y a eu nombre naufrages.
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Ce fut un vrai régal pour les yeux,
Entre technique et merveilleux :
J’ai compris comment un feu
Pouvait être très salvateur.
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299 – Calligramme
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VISITE
C’est haut,
C’est lumineux.
C’est près de P la mer
Pour sécurité H bateau
Qui navigue A sur flots.
Son pinceau R de lumière
Fait son tour E d’horizon,
Projette son * blanc éclat.
Du bateau : D on l’aperçoit
À vingt mil U les des côtes,
L’identifie * à chaque fois.
Le premier C fut Alexandrie
Le plus haut R est en Bretagne
Il y en a des É cent des mille.
Protéger tout A autant guider,
Dans les nuits, C mal éclairées :
Telles sont ses H missions dédiées.
Des nuits autour de l’île Ouessant, angoissants rochers chantants,
Faisceaux de lumières… pinceaux tournoient du noroît…au suroît,
Sur la mer où poudroie, se noie, en détresse, perdition, un bateau,
Rondes incessantes en tous temps évite le naufrage en leurs eaux.
Le phare du Créach serait l’un des plus puissants au Monde,
Il surplombe la tempête, du haut de ses… cinquante mètres
Et il projette ses pinceaux lumineux à autant de kilomètres.
Premier, dernier, témoin, du Continent européen, de l’onde,
Strié, de blanc et noir, plateforme surmontée d’une tourelle,
Il brûle sa lanterne, entourée de miroirs, lentilles de Fresnel,
Tantôt amplifiant tantôt occultant ses lumières, ses signaux.
Il monte la garde, sur le bois d’épave, récupéré en matériaux,
Matériau pour mobiliers, que l’on peut admirer en écomusée
Ouessantin, faisant côtoyer, couleurs vives et formes carrées.
Concentré d’histoires, des sauvetages, contre vents et marées,
A son pied revivez la survie de marins, dans une mer en furie.
Le courage des gardiens, en a sauvé plus d’un, des péripéties :
Hommage à ces pionniers de la sécurité en mer, en solidarité.
Générateurs courant, lampes, lentilles, maquette, document :
Un musée des techniques et des recherches, inspirant l’antan :
Que d’efforts répétés, risques encourus, pour que phare s’érige
Sur ce rocher balayé par des vagues gigantesques, en prodiges.
Imaginez les peurs, responsabilités de leurs gardiens solitaires,
Des semaines entières glissant dans le vide de navette transfert,
Autonome, déserté aujourd’hui : dernier gardien de la Jument,
Débarqué, retraité a éteint sa mémoire vivante de trois cent ans.
J’aimerais bien être gardien de phare afin d’éclairer ma lanterne
Pour voir plus loin, en la nuit moderne, qui m’étonne, consterne.
Quand dehors, le vent rugit, vague gronde, elle s’effondre, sur lui,
Court instant, énorme gerbe d’écume, fait trembler le fondement.
Jamais, elle ne parvient à le décrocher, bien ébranlé, il se reprend
Tout éteint, autour, bateau s’accroche à lui : c’est le seul qui luit !
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un petit clocher d’une chapelle
Un puits profond, avec arceau,
Un grand, et haut, phare parmi
Panorama des plus spectaculaires
.
Le phare du Créach reste reconnaissable
Entre mille :
Lors on y grimpe, on aura un panorama
Du haut de l’ile.
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Symbolique
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Comme on le voit,
Un phare n’est pas
Qu’une construction
Élevée au-dessus du
Niveau de toute mer.
C’est une construction
Qui porte une lumière
Émettant un signal
De reconnaissance
Pour informer les
Navigateurs de la
Présence de dangers
Proximité de la côte.
Ainsi, par métonymie,
Le mot phare désigne-
La source lumineuse
abp.bzh
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Descriptif
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299 – La visite du phare du Créach
Alignement central / Titre courbe / Thème iles
Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : phare / Symbole de fond : panorama
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Fond
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Évocation
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Le phare du Créach reste reconnaissable
Entre mille :
Lors on y grimpe, on aura un panorama
Du haut de l’ile.
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Symbolique
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Un grand panorama
Mot anglais du xviiie siècle,
Lui-même formé à partir des mots
De grec ancien pan ou « παν », tout,
Et horama o u « ὅραμα », spectacle
Est vue en largeur espace physique.
Dans le langage courant, cela veut
Dire vue d’un objectif grand angle
Que ce soit photographie, dessin
Ou peinture ou au cinéma.
wikipedia.org/wiki/Panorama
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Corrélations
Fond/forme
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Phare ici ; farfadet, là ; far breton,
Et le tout en Bretagne et à la maison
Le plus impressionnant dans un phare
Reste, pour moi, l’escalier en colimaçon
Qu’on monte en ayant presque vertige,
Pour déboucher sur la grosse lentille,
Qui vous fera de l’œil en tournant
Qui vous fera tourner de l’œil,
Si la fixer trop longtemps !
Mais, vue, de l’extérieur,
Son faisceau lumineux
Éclairera toutes routes
Des marins en déroute.
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Escalier phare du Créach !
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Scénario
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Le phare du Créach, vu de près, et avec son musée des lanternes.
Le phare du Créach, vu de près, et avec son champ de rochers.
Phare du Créach vu de loin avec celui de La Jument, en fond !
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