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Ce que l’on est
Dieu seul le sait !
Et encore, à quoi bon,
Dès lors il ne correspond !
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L’on est forcément quelqu’un,
Mais ce quelqu’un, qui le choisit
Un mixte, entre nous et la société
Ou un pari qu’on a joué aux dés.
.
Savoir ce que l’on est, c’était
Introduire un doute sur
Ce qu’on devenait,
Plus vil, plus pur !
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On reconnait bien là les hyperactifs,
Qui n’ont que le temps de réfléchir
À ce qu’ils ont fait, font et feront,
Pour s’éviter d’avoir à faire front
À ce qu’ils ont été, sont ou seront !
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Ont-ils, vraiment, choisi d’être ainsi :
On est en droit de se poser la question.
Nous sommes conditionnés, déterminés
Par notre corps aux capacités limitées ;
Nous sommes dotés caractère particulier,
Et par un périmètre, relationnel, délimité !
.
On vit bien en observant normes et usages,
Sans se poser ni le pourquoi ni le comment,
C’est ainsi qu’on ne peut devenir autrement
Choisir d’être, ce que l’on est, et l’assumer,
Est bien plus qu’une question de capacités
Et bien plus que de saisir opportunités.
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C’est tracer chemin qui nous convient,
Pour le trouver, faut se connaitre, bien,
Douter de soi, et douter même des lois.
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Cette lumière ne nous est pas donnée,
Au jour même de notre … naissance,
Elle s’exprime, au fil des ans, passés
À travers nombre de renaissances.
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Ce que l’on veut parmi possibles,
Se transforme parfois en probable
Devient même, un jour, accessible
Et nous permet de faire son choix.
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Combien peuvent dire : j’ai choisi, moi,
Et personne d’autre n’a fixé mon objectif !
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Extensions
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Oui mais voilà, qui est ce moi qui dit je :
Fruit de mon éducation, fruit de la société !
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Comment faire la distinction, la part du feu !
Rien n’est affaire de psychologie, philosophie,
Quand, sur soi, l’on s’obstine à fermer ses yeux,
Chacun voit ce qu’il veut en lui et autour de lui.
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L’important est de n’en pas faire une religion,
Et de proférer des vérités étant invérifiables.
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Ce que je suis : qui peut le dire, je ne suis que le reflet
De ce que perçoivent, de ce que pensent autres de moi.
Comment sera-t-il possible, devenir plus grand que soi,
Si déjà, je ne sais pas à quelle hauteur je suis sur l’échelle
Des valeurs, l’échelle des bonheurs, des cœurs, rancœurs !
Je n’ai donc qu’à me contenter de ne n’être que ce que je suis,
Au point que je ne connaîtrai jamais ce que… j’aurais pu être !
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En matière de valeurs,
Qui décident des bonnes :
C’est que moi, évidemment.
J’ai le choix en des centaines.
J’ai donné ma vie, à mon pays,
Et mon cerveau, à la Science,
Mon cœur, au plus offrant,
Mon corps par accident.
C’est bien trop béni,
Je le sais, mais c’est ainsi,
J’ai voulu l’être, et je le suis,
Et je ne regrette pas mon pari
Maintenant que la fin approche
Je fouillerai encore mes poches
Pour donner à mes proches
Le fruit de ma caboche.
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691 – Calligramme
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Ce que l’on est
Dieu seul le sait !
Et encore, à quoi bon,
Dès lors il ne correspond !
L’on est forcément quelqu’un,
Mais ce quelqu’un, qui le choisit
Un mixte, entre nous et la société
Ou un pari qu’on a joué aux dés.
Savoir ce que l’on est, c’était
Introduire un doute sur
Ce qu’on devenait,
Plus vil, plus pur !
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On reconnait bien là les hyperactifs,
Qui n’ont que le temps de réfléchir
À ce qu’ils ont fait, font et feront,
Pour s’éviter d’avoir à faire front
À ce qu’ils ont été, sont L ou seront !
Ont-ils vraiment choi E si d’être ainsi !
On est en droit de se * poser la question.
Nous sommes condi C tionnés, déterminés
Par notre corps aux H capacités limitées ;
Nous sommes dotés O caractère particulier,
Et par un périmètre, I relationnel, délimité !
On vit bien en obser X vant normes et usages,
Sans se poser ni le * pourquoi ni le comment,
C’est ainsi qu’on ne D peut devenir, autrement,
Choisir d’être, ce que ‘ l’on est, et l’assumer,
Est bien plus qu’une Ê question de capacités
Et bien plus que de T saisir opportunités.
C’est tracer chemin R qui nous convient,
Pour le trouver, faut E se connaitre bien,
Douter de soi, et douter même des lois.
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Cette lumière ne C nous est pas donnée,
Au jour même de E notre … naissance,
Elle s’exprime, au * fil des ans, passés
À travers nombre O de renaissances.
Ce que l’on veut N parmi possibles,
Se transforme par * fois en probable
Devient même, un E jour, accessible
Et nous permet de S faire son choix.
Combien peuvent dire T j’ai choisi, moi,
Personne autre n’a fixé * mon … objectif !
.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Ours qui se balance, déhanché,
Forme torturée, approximative,
Ou une silhouette d’un homme
Plutôt gras, par alimentation
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On pourrait bien croire à un ours
mais c’est juste un homme gras,
par suite d’une alimentation qui
fait que sa forme évoque le fond.
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Choisirait-on vraiment de devenir gras
Ou apathique ou pauvre :
Pas vraiment mais une fois qu’on l’est,
Comment soigner alimentation
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Symbolique
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Le gras sert à nous protéger du froid,
Il est aussi moyen de séduction, d’affirmer
Son côté maternel et sa capacité à enfanter.
Il marque la protection où me sens en danger,
Où ma vie me fait peur, me sens en difficulté.
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Le gras stocke des réserves et des énergies
Potentielle et qui n’ont pas encore trouvé
Leur assouvissement et leur réalisation.
La partie inférieure du corps représente
La terre, qui est la propre incarnation.
Le ventre est notre cerveau émotionnel,
Intestins, lieu des «émotions viscérales».
chemindevie.net/corps-et-rondeurs-symbolique-du-corps
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Descriptif
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691 – Le choix d’être vraiment ce qu’on est !
Alignement central / Titre droit / Thème apparence
Formes anthropo / Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole de forme : gras / Symbole de fond : alimentation
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Fond
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Évocation
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Choisirait-on vraiment de devenir gras
Ou apathique ou pauvre :
Pas vraiment mais une fois qu’on l’est,
Comment soigner alimentation
.
Symbolique de fond
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Bien que le comportement
Alimentaire soit régulé par
Des facteurs physiologiques,
Via des signaux internes
Faim et le rassasiement.
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Il dépendrait également
De signaux perturbateurs,
Tels, l’environnement social,
Ou le stress, et voire le sommeil.
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L’alimentation, source de plaisir,
Peut être recherchée pour sa dimension
Symbolique affective dans des cas de déficit
Persistant des vecteurs habituels d’affectivité,
D’éloignement familial, sentiment de solitude.
sucre.com/pro-de-sante/dimension-symbolique-
de-lalimentation-relation-lobesite
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Corrélations
Fond/forme
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Il s’agit en gros de la part de l’inné
Du milieu et de l’acquis personnel :
Santé, nous avons tous un terrain,
Et que l’on appelle aussi l’hérédité.
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Nous avons tous une communauté
Appelée, famille, amis, collègues,
Enfin un élan, projet, désir d’être
C’est le tout qui ferait ce que nous
Sommes et ce que nous devenons.
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Il peut y avoir quelque … accident
Qui nous mette en état dépendance
Nous faisant grossir ou bien maigrir
Mais ce sont nos capacités de résilience
Qui rétabliront sorte d’équilibre antérieur
Sommes responsable de ce que nous sommes.
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Plus de peut-être : choix binaire.
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Scénario
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Je suis presque tout ce que je crois … être,
l’important est d’être plus grand que soi en tout,
et s’assurer d’éviter de tomber en désespoir trop bas !
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