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Le silence … à la montagne,
Grandiose … demeurera,
Quel que soit l’endroit,
Plus qu’en campagne !
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Le petit matin ajoute
Encore autre chose,
Sur chemin ou route,
Comme en apothéose.
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Loin des villes et plages,
Bondées de gens, en l’été,
On peut à loisir, s’y reposer
À perte de vue, et paysages.
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Au petit matin, pleine montagne,
Le silence, la lumière, sont reines,
Se promener avec belle compagne,
Rendra votre vie joy euse et sereine.
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Une rosée qui perle sur les arbustes
Cristallise le rayon d’un soleil levant,
Oiseaux gazouillent de leur plein chant,
Ils s’exercent pour sonner au plus juste.
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Aucun souffle de vent ne vient troubler,
Ce charme des instants, qui se déroulent,
À vos pieds, et à vos yeux, et à vos oreilles,
En cette nature, encore, en demi-sommeil.
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Elle nous livre une beauté loin de la foule,
D’humains sur plages avec leurs pollutions,
Qui ne pensent qu’à se bronzer et à s’amuser
Tandis nous sommes, ici, à nous émerveiller,
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De voir un cerf, à l’arrêt, et qui nous regarde,
Comme si nous étions des intrus fort étonné,
Que le monde, nôtre, soient trop étrangers
Pour pouvoir s’harmoniser avec sa harde !
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Il est temps de faire demi-tour, de rentrer,
Sinon de nature, demeurent prisonniers,
Filtre de Merlin s’active à nous tromper
Pour nous faire passer de l’autre côté.
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Extensions
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Dès l’aurore au petit matin,
Le silence remplit la montagne,
L’air est calme et le temps est serein
Et nous ne serons pas venus là pour rien
Tant cet endroit nous fait le plus grand bien.
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C’est un constat un peu fou quand on pense
Que nos lointains aïeux n’avaient d’autres
Situations, d’autres horizons que ces lieux
Où ils vivaient, cueillaient, chassaient,
Jouaient, enfantaient, sans se soucier
De rupture quelconque avec Nature.
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Quand la Nature n’est plus en nous,
Il nous faut renouer le contact avec elle.
Ce n’est plus toujours immédiat et ce n’est
Plus toujours facile, et c’est même angoissant
Pour certains, tellement c’est dépaysant pour eux.
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C’est comme si la Nature, encore vierge et sauvage,
Était une étrangère à leurs yeux et qu’ils n’avaient pas
Les codes pour l’interpréter : c’est beau, certes, mais
Ça me surprend trop et ça me laisse indifférent.
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Matin, à l’aube, l’aurore.
L’aube est la première lueur du soleil qui commence
À blanchir l’horizon.
L’aurore est la lueur brillante en rosée qui la suit, précède
Le lever du soleil
Le soleil perce d’abord l’obscurité par point et rayon lumineux
Lors un nuage,
Masque ce dernier, il est absorbé, se dilue en lui, comme aquarelle.
En hauteur
Il parvient toujours à éclairer, de sa majesté lumineuse, tous contours.
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Le silence est l’absence totale de bruit
Il est si rare qu’on peine à l’imaginer !
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Montagne est bruit de ville, qu’on fuit,
Pour faire le vide dans sa tête, oreilles !
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Peut être angoissant au bout d’un temps
Comme manque de stimulation, excitant.
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Tout comme un tel manque peut se remplir
Du sentiment d’être au monde et tout en lui.
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Toute contemplation d’un espace sans bruit,
Peut susciter autant l’ennui que méditation !
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Épilogue
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Matin, avant que les moindres activités
Ne résonnent dans les profondes vallées,
Une montagne semble encore endormie,
Elle a peut-être rêvé de voyager, la nuit !
***
Toujours est-il que de s’y réveiller, couché
Sur l’un de ses flancs et voire son sommet,
L’on entendra comme un souffle d’air pur,
Et le bruit de son cœur, des plus soutenus.
***
Si ce n’est pas le silence total, voire absolu,
Il s’en approchera lorsque l’esprit décroche
Un écho qui se répercute, de loin en proche,
Jusqu’à croire, avoir, voix du ciel, entendu !
***
J’aime ce silence, paraissant vide, remplissant
L’âme de ses inspirations vers ce qui est vivant,
Je me sens seul, et, en même temps, très entouré
D’impressions de Monde étant présent d’éternité.
***
Le Monde, pendant la nuit, s’est estompé … brumeux,
Il ne demeure que moi, la nature, la montagne et Dieu,
Si ce n’est lui, son œuvre en lien avec son grand Univers,
Sa symbolique s’est emparée de moi : en prose et en vers !
***
Paysage, devant moi, autour de moi, s’étend comme sans fin
Aussi loin que mes yeux se portent, jusqu’au fond de l’horizon,
Il n’y a ni bruits ni mouvements, pas même moindre agitation,
Nous sommes trois, moi, la montagne, le ciel, ne formons qu’un.
***
Je peine à m’extraire d’un tel rêve que je visualise les yeux ouverts,
Je me pince fort pour savoir si je suis parmi les vivants ou les morts.
Je me réjouis de cette pleine sensation de souffrir un bonheur encore
Et je m’apprête à redescendre vers un monde, ayant la tête à l’envers.
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1088 – Calligramme
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Le silence … à la montagne,
Grandiose … demeurera,
Quel que soit l’endroit,
Plus qu’en campagne !
Le petit matin ajoute
Encore autre chose,
Sur chemin ou route,
Comme en apothéose.
Loin des villes et plages,
Bondées de gens, en l’été,
On peut à loisir, s’y reposer
À perte de vue, et paysages.
M A T I N :
Au petit matin, pleine montagne,
Le silence, la lumière, sont reines :
Se promener avec S belle compagne,
Rendra votre vie joy I euse et sereine.
L
Une rosée qui perle E sur les arbustes
Cristallise le rayon N d’un soleil levant :
Oiseaux gazouillent C de leur plein chant,
Ils s’exercent pour E sonner au plus juste.
Aucun souffle de * vent ne vient troubler,
Ce charme des ins R tants, qui se déroulent,
À vos pieds, et à E vos yeux, et à vos oreilles,
En cette nature, M encore, en demi-sommeil.
P ……………..
Elle nous livre L une beauté loin de la foule,
D’humains sur pla I ges avec leurs pollutions,
Qui ne pensent qu’à T se bronzer et à s’amuser
Tandis nous sommes, * ici, à nous émerveiller,
De voir un cerf, à l’arrêt, M et, qui nous regarde,
Comme si nous étions des O intrus, fort étonné,
Que le monde, nôtre, soient N trop étrangers
Pour pouvoir s’harmoniser avec T sa harde !
A
Il est temps de faire demi-tour G de rentrer,
Sinon de nature, demeurent N prisonniers,
Filtre de Merlin s’active à E nous tromper
Pour nous faire passer * de l’autre côté.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un vase de forme longue
Comme une vieille bouteille
Chacun y voit la symbolique
Qui lui convient, voire commune
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(forme pleine, rimes égales,
le fond s’approche de la forme)
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Vase n’évoque pas montagne, c’est sûr
Mais rien n’empêche d’y voir cheminée,
Et y compris celle des fées ou d’un éperon,
Et ainsi la forme se retrouvera dans le fond.
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Ce vase pourrait être de différentes
Formes : longues, courtes :
Chaque forme aurait son symbole,
Signification, interprétation !
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Symbolique
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Comme les couleurs,
Les formes influencent
Notre perception des choses
D’environs qui nous entourent.
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Que ce soit dans design industriel,
Meubles ou le monde de l’automobile,
Le carré ou le cercle, voire la ligne droite
Ou la courbe, représentent la masculinité,
La rigidité ou la féminité, harmonie, douceur.
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Il en est de même, dans le design graphique,
Que ce soit dans la création d’affiche ou de
Logo, nous analysons consciemment
Ou inconsciemment les formes.
multi-graf.com/la-symbolique-des-formes
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Fond
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Évocation
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Ce vase pourrait être de différentes
Formes : longues, courtes :
Chaque forme aurait son symbole,
Signification, interprétation !
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Symbolique
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« Dans le domaine de la symbolique,
Pas de code général de déchiffrement,
Il y a seulement des codes particuliers,
Eux-mêmes, exigeant une interprétation.
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Un symbole ne signifie pas : il évoque
Il focalise, assemble et concentre,
De façon analogiquement polyvalente,
Une multiplicité de sens qui ne se
Réduisent pas à une seule signification
Ni à quelques-unes … seulement…
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Pénétrer dans le monde des symboles,
C’est percevoir vibrations harmoniques
C’est deviner une musique de l’univers.»
René Alleau : « La science des symboles »
cairn.info/revue-la-chaine-d-union-2010-4-page-34
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Corrélations
Fond/forme
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Toute forme aurait une symbolique
Parfois unique mais parfois multiple,
Forme extérieure autant qu’intérieure,
Et qu’elle soit géométrique ou sonore,
Rien n’échappera à l’interprétation.
Il ne faudra, toutefois, en abuser,
Évoquer, comparer… figurer,
N’est pas décrire la chose :
Peinture n’est pas photo
Poésie, pas que texte !
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Grand silence de la montagne
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Scénario
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Le silence remplit
toutes nos montagnes,
et lors, qu’en dire de plus !
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