1088 – Au petit matin, le silence remplit la montagne

Visuels et textuels  >>

.

Le silence … à la montagne,

Grandiose …   demeurera,

Quel  que  soit  l’endroit,

Plus qu’en campagne !

.

Le petit matin ajoute

Encore  autre  chose,

Sur chemin ou route,

Comme en apothéose.

.

Loin des villes et plages,

Bondées  de gens, en l’été,

On peut à loisir, s’y reposer

À perte de vue,   et  paysages.

.

Au petit matin, pleine montagne,

Le silence,  la lumière, sont reines,

Se promener  avec belle compagne,

Rendra votre vie joy euse et sereine.

 .

Une rosée  qui perle sur les arbustes

Cristallise  le  rayon  d’un soleil levant,

Oiseaux gazouillent de leur plein chant,

Ils s’exercent pour sonner au plus juste.

.

Aucun souffle  de vent  ne vient troubler,

Ce charme  des  instants, qui se déroulent,

À vos pieds, et à vos yeux, et  à vos oreilles,

En cette nature, encore,  en demi-sommeil.

 .

Elle nous  livre  une  beauté  loin de  la foule,

D’humains  sur plages   avec leurs pollutions,

Qui ne pensent qu’à se bronzer et à s’amuser

Tandis nous sommes, ici, à nous émerveiller,

.

De voir un cerf, à l’arrêt, et qui nous regarde,

Comme si nous étions des intrus fort étonné,

Que le monde, nôtre, soient  trop  étrangers

Pour pouvoir s’harmoniser avec  sa harde !

 .

Il est temps de faire demi-tour, de rentrer,

Sinon de nature, demeurent prisonniers,

Filtre de Merlin s’active à nous tromper

Pour nous faire passer de  l’autre côté.

.

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Extensions

 .

Dès l’aurore au petit matin,

Le silence remplit la montagne,

L’air est calme et le temps est serein

Et nous ne serons pas venus là pour rien

Tant cet endroit nous fait le plus grand bien.

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C’est un constat un peu fou  quand on pense

Que  nos lointains aïeux  n’avaient  d’autres

Situations, d’autres horizons que ces lieux

Où ils vivaient, cueillaient, chassaient,

Jouaient, enfantaient, sans se soucier

De rupture quelconque avec Nature.

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Quand la Nature n’est plus en nous,

Il nous faut renouer le contact avec elle.

Ce n’est plus toujours immédiat et ce n’est

Plus toujours facile, et c’est même  angoissant

Pour certains, tellement c’est dépaysant pour eux.

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C’est comme si la Nature, encore vierge et sauvage,

Était une étrangère à leurs yeux et qu’ils n’avaient pas

Les codes pour l’interpréter : c’est beau, certes, mais

Ça me surprend trop et ça me laisse indifférent.

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Matin, à l’aube, l’aurore.

 L’aube est la  première lueur du soleil qui commence

 À blanchir l’horizon.

L’aurore est la lueur brillante en rosée qui la suit, précède

 Le lever du soleil

Le soleil perce d’abord l’obscurité par point et rayon lumineux

Lors un nuage,

Masque ce dernier, il est absorbé, se dilue en lui, comme aquarelle.

En hauteur

Il parvient toujours à éclairer, de sa majesté lumineuse, tous contours.

 .

Le silence est l’absence totale de bruit

Il est si rare qu’on peine à l’imaginer !

 .

Montagne est bruit de ville, qu’on fuit,

Pour faire le vide dans sa tête, oreilles !

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Peut être angoissant au bout d’un temps

Comme manque de stimulation, excitant.

.

Tout comme un tel manque peut se remplir

Du sentiment d’être au monde et tout en lui.

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Toute contemplation d’un espace sans bruit,

Peut susciter autant l’ennui que méditation !

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Épilogue

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Matin, avant que les moindres activités

Ne résonnent dans les profondes vallées,

Une  montagne semble encore endormie,

Elle  a peut-être rêvé  de  voyager, la nuit !

***

Toujours est-il que de s’y réveiller, couché

Sur l’un de ses flancs et voire son sommet,

L’on entendra comme un souffle d’air pur,

Et  le bruit de son cœur, des plus soutenus.

***

Si ce n’est pas  le silence total, voire absolu,

Il s’en approchera  lorsque l’esprit décroche

Un écho qui se répercute, de loin en proche,

Jusqu’à  croire, avoir, voix  du ciel, entendu !

***

J’aime ce silence, paraissant vide, remplissant

L’âme de ses inspirations vers ce qui est vivant,

Je me sens seul, et, en même temps, très entouré

D’impressions de Monde étant présent d’éternité.

***

Le Monde, pendant la nuit, s’est estompé … brumeux,

Il ne demeure que moi, la nature, la montagne et Dieu,

Si ce n’est lui, son œuvre en lien avec son grand Univers,

Sa symbolique s’est emparée de moi : en prose et en vers !

***

Paysage, devant moi, autour de moi, s’étend comme sans fin

Aussi loin que mes yeux se portent, jusqu’au fond de l’horizon,

Il n’y a ni bruits ni mouvements, pas même moindre agitation,

Nous sommes trois, moi, la montagne, le ciel, ne formons qu’un.

***

Je peine à m’extraire d’un tel rêve que je visualise les yeux ouverts,

Je me pince fort pour savoir si je suis parmi les vivants ou les morts.

Je me réjouis de cette pleine sensation de souffrir un bonheur encore

Et je m’apprête à redescendre vers un monde, ayant la tête  à l’envers.

.

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1088 – Calligramme

 .

Le silence … à la montagne,

Grandiose …   demeurera,

Quel  que  soit  l’endroit,

Plus qu’en campagne !

 

Le petit matin ajoute

Encore  autre  chose,

Sur chemin ou route,

Comme en apothéose.

 

Loin des villes et plages,

Bondées  de gens, en l’été,

On peut à loisir, s’y reposer

À perte de vue,   et paysages.

 

M  A  T  I  N   :

Au petit matin,  pleine montagne,

Le silence,  la lumière,  sont reines :

Se promener  avec   S belle compagne,

Rendra votre vie joy   I   euse et sereine.

         L

Une rosée  qui perle     E     sur les arbustes

Cristallise  le rayon      N   d’un soleil levant :

Oiseaux gazouillent     C   de leur plein chant,

Ils s’exercent pour      E   sonner au plus juste.

Aucun souffle  de       *   vent  ne vient troubler,

Ce charme des ins    R    tants, qui se déroulent,

À vos pieds, et à      E   vos yeux, et à vos oreilles,

En cette nature,     M    encore, en demi-sommeil.

P ……………..

Elle nous livre         L     une beauté loin de la foule,

D’humains sur pla    I      ges   avec leurs pollutions,

Qui ne pensent qu’à    T     se bronzer  et à s’amuser

Tandis nous sommes,    *     ici, à nous  émerveiller,

De voir un cerf, à l’arrêt,  M    et, qui nous regarde,

Comme si nous étions des   O   intrus, fort étonné,

Que le monde, nôtre, soient    N     trop étrangers

Pour pouvoir s’harmoniser avec  T     sa harde !

                                      A

Il est temps de faire demi-tour   G  de rentrer,

Sinon de nature, demeurent  N  prisonniers,

Filtre de Merlin s’active à E  nous tromper

Pour nous faire passer *  de  l’autre côté.

.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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1088 4

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Un vase de forme longue

Comme une vieille bouteille

Chacun y voit la symbolique

Qui lui convient, voire commune

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de la forme)

 .

Vase n’évoque pas montagne, c’est sûr

Mais rien n’empêche d’y voir  cheminée,

Et y compris celle des fées ou d’un éperon,

Et ainsi la forme se retrouvera dans le fond.

.

Ce vase pourrait être de différentes

Formes : longues, courtes :

Chaque forme aurait son symbole,

Signification, interprétation !

.

Symbolique

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Comme les couleurs,

Les formes influencent

Notre perception des choses

D’environs qui nous entourent.

.

Que ce soit dans  design industriel,

Meubles ou le monde de l’automobile,

Le carré ou le cercle, voire la ligne droite

Ou la courbe, représentent  la  masculinité,

La rigidité ou la féminité, harmonie, douceur.

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Il en est de même, dans le design graphique,

Que ce soit dans la création d’affiche ou de

Logo, nous analysons consciemment

Ou inconsciemment les formes.

multi-graf.com/la-symbolique-des-formes

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Fond

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Évocation

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1088 6

.

Ce vase pourrait être de différentes

Formes : longues, courtes :

Chaque forme aurait son symbole,

Signification, interprétation !

.

Symbolique 

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« Dans le domaine de la symbolique,

Pas de code général de déchiffrement,

Il y a seulement des codes particuliers,

Eux-mêmes, exigeant une interprétation.

.

Un symbole ne signifie pas : il évoque

Il focalise, assemble et concentre,

De façon analogiquement polyvalente,

Une multiplicité de sens qui ne se

Réduisent pas à une seule signification

Ni à quelques-unes … seulement…

.

Pénétrer dans le monde des symboles,

C’est percevoir vibrations harmoniques

C’est deviner une musique de l’univers.»

René Alleau : « La science des symboles »

cairn.info/revue-la-chaine-d-union-2010-4-page-34

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Toute forme aurait une symbolique

Parfois unique mais parfois multiple,

Forme extérieure autant qu’intérieure,

Et qu’elle soit géométrique ou sonore,

Rien n’échappera à l’interprétation.

Il ne faudra, toutefois, en abuser,

Évoquer, comparer… figurer,

N’est pas décrire la chose :

Peinture n’est pas photo

Poésie,  pas que texte !

 .

.

Grand silence de la montagne

.

Scénario

.

Le silence remplit

toutes nos montagnes,

et lors, qu’en dire de plus !

 .

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